• 2017... so what ?

    2016 fut remplie de défis professionnels. Un nouveau boulot, de nouvelles personnes à convaincre, de nouveaux challenges à relever… et une intervention en tant que prof pour clôturer l’année sur une nouvelle expérience enrichissante.

    J’ai mis ma vie un peu entre parenthèses durant ces 12 mois, vivant mon quotidien comme un duo en colocation, voyant beaucoup moins « mon autre » et mes copines. Un rythme effréné, noyée sous les objectifs à atteindre, les nombreux déplacements aux quatre coins de la France et la gestion de la maison, des enfants, sans laisser tomber pour autant mes activités qui sont mes seules respirations. J'ai beaucoup couru.

    Que me réservera 2017 ? Mon horoscope prédit un « virage sentimental entre avril et mai ». Peut-être. Ou pas. Malgré ses coups de gueule réguliers (pour ne pas dire quotidiens) et surtout les crises entre lui et mon fils qui me rendent malade, je n’arrive toujours pas à me projeter définitivement sans mon mari… Difficile pour moi de renoncer à cette « vie de famille » pour laquelle j’ai tant sacrifié. Ca me fait terriblement peur de me retrouver seule, ici, où je suis isolée de ma propre famille et de mes amies. Ca me paralyse.

    Pour autant, je continue à mettre de l’argent de côté. J’ai enregistré le numéro d’une avocate spécialisée sur mon mobile. J’ai mis une alerte sur un site d’appartements à louer pour rester en veille sur un potentiel logement qui pourrait rentrer dans mon budget sans trop réduire la qualité de vie des enfants. Rien pour l’instant. Mais le jour où je serai prête (si je le suis un jour comme diraient certaines ;-)), la bonne annonce arrivera. J’en suis certaine. Je fais un travail de projection mentale. Je sais que je suis capable d'y arriver, de m'organiser et de m'assumer seule. Il faut juste que je sois sûre de moi à 300% si je me lance. Il n'y aura pas de retour en arrière cette fois.

    En attendant, l’engagement que je prends auprès de moi-même est de prendre un peu plus soin de moi cette année. J’ai un peu mis aussi mon apparence de côté (à part côté vestiaire) et je vais faire un effort pour me dégager à nouveau du temps pour m’occuper un peu de moi, me faire les ongles, des gommages, me badigeonner de crème, me chouchouter un peu quoi. Parce qu’à vrai dire, pendant toute cette année, je n’ai pas dû mettre les pieds une seule fois chez l’esthéticienne et je n’ai pas fait de mal à mes tubes de crèmes qui dépérissent au fond du placard de ma salle de bains.

    Me chouchouter. Et chanter encore plus. Parce que ça embellit mon quotidien et que cela me procure beaucoup de joie.

    Belle année 2017 à tous ceux qui passeront par là.
    A bientôt.


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  • Questions d'enfant

    "Dis maman, pourquoi quand papa il crie, des fois, tu pleures  ?"

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    Au bord de la crise de nerfs

    Au bord de la crise de nerfs. Disons même que ça y est, je suis en pleine crise de nerfs.  A fleur de peau depuis plusieurs jours, je dors mal. Très mal. Une accumulation de choses. Des personnalités agressives à gérer au quotidien au boulot, un gros dossier sur lequel on m'attend au tournant et un timing trés serré pour y arriver, une absence à venir validée par ma chef mais que je n'ai pas pu annoncer à mon responsable opérationnel tant je sens bien que m'absenter alors que nous préparons un gros projet ne va pas passer (mentir par omission me fait me réveiller la nuit, je vais devoir lui en parler même si ce ne sont que deux petites journées et vu sa réaction sur un autre sujet du même genre il y a quelques jours, je sais déjà que ça va mal se passer), un voyage qui tombe mal (d'où mon absence) et que je n'ai pas du tout envie de préparer, des cours à donner au pied levé et je n'ai pu avancer que sur les 4 premières heures (faut que j'en ponde 33).

    Une ambiance "colocataire" à la maison dont je finis par m'accomoder.

    Un amoureux dont je ne me sens pas amoureuse en ce moment. Et les doutes qui dansent et tournent dans ma tête.

    Alors ce soir, seule avec les enfants qui n'écoutent rien et qui, pire, rient quand je les gronde, j'ai craqué. J'ai hurlé pour qu'ils arrêtent et qu'ils écoutent enfin, qu'ils cessent de se chamailler pour un rien, qu'ils arrêtent de se foutre de moi quand je leur demande de faire quelque chose ou tout simplement de se taire.

    Je ne suis pas fière de moi.

    Je suis excessivement fatiguée.

    Je ne sais plus par quel bout prendre les choses.

    Je sais que  je peux y arriver. Je peux y arriver. Mais à quel prix...

    Je m'accroche parce que je sais que c'est un moment important professionnellement. Mais je ne suis pas du tout au mieux de moi-même. Au contraire.

    Alors ce soir ici, je profite de MON espace pour lâcher un peu. Pleurer un bon coup.

    Je pleure et je ne sais même pas vraiment pourquoi.

    Quatre jours à la maison, en famille, avec le mari et les enfants, la maison à gérer et le boulot qui s'accumule, c'est semble t'il beaucoup trop pour moi.

    Bonne nuit à tous.

     


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  • Une douce parenthèse

    Nous avons profité d'un de mes déplacements pour nous retrouver chez une amie à moi. Deux soirées et une journée, ensemble. Le poids de la culpabilité peut-être a fait que je ne me suis pas sentie aussi bien que ce que je l'aurai pensé. Mes émotions enfermées. Mon coeur insensibilisé. Cela me fait douter, encore et encore, sur la nature de mes sentiments.

    Pourtant mon amie m'a dit qu'à nous voir ainsi, notre couple était une évidence. Que j'avais l'air épanouie et heureuse à ses côtés. Qu'elle ne m'avait jamais vu aussi bien.

    Je poursuis mon chemin, mon cheminement intérieur. Et je continue à consulter les petites annonces d'appartement et surtout à faire des économies...

    Parallélement, mes douleurs vont et viennent encore et encore. Mon rhumatologue me dit ne rien pouvoir faire pour moi tant que ce n'est pas totalement insupportable et tant que je suis encore trop jeune.

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    Psoriasis : personne souvent hypersensible qui n’est pas bien dans sa peau et qui voudrait être quelqu’un d’autre. Ne se sent pas reconnue, souffre d’un problème d’identité. Le psoriasis est comme une cuirasse pour se défendre.

    • Besoin de se sentir parfait pour être aimé.

    • Souvent une double conflit de séparation, soit avec deux personnes différentes, soit un ancien conflit non résolu, réactivé par une nouvelle situation de séparation.

    • Se sentir rabaissé ou rejeté, à fleur de peau.

    • Se protéger d’un rapprochement physique, ou protéger sa vulnérabilité, mettre une barrière.


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  • Au bord du précipice

    Nouvelle crise. Il est vrai que j'ai été plutôt infecte ce week-end. Ignorant presque ses parents venus nous voir pour avancer (une fois de plus), les travaux à la maison. Des réflexions acerbes. Un désaccord exprimé quant à la façon de gérer le conflit avec notre fils, ce qu'il interprète, assez justement, pour un manque de soutien de ma part.

    Alors pendant tout le week-end, nous nous sommes ignorés. Passé les premières heures lourdes et angoissantes, j'ai laissé glissé. Et je dois dire une chose : le silence, son silence, m'a fait du bien. Ne plus l'entendre râler toutes les 10 mn, ne plus l'entendre me dire ce que je dois faire et comment le faire... être là, juste ensemble, mais ne pas me sentir obligée de faire autre chose que ce que moi j'ai envie de faire. C'était plutôt bien.

    Ce matin, c'est lui qui a rompu le silence. Expliquant que lui, de toute façon, ne partirait jamais et me demandant ce que moi j'avais l'intention de faire.

    Pour une fois, j'ai été assez claire : nous nous disputons depuis des années. Nous avons recollé les morceaux à chaque fois. Nous en sommes finalement à peu près toujours au même point. Lui ne comprend pas que je ne vois pas les efforts qu'il a fait pour moi comme avoir renoncé à jouer au foot les week-end (il a fallu en passer par la découverte de mon aventure pour qu'il prenne enfin cette décision), à me soutenir depuis que j'ai changé de boulot en faisant passer le sien après et en gérant beaucoup plus les enfants (c'était d'un commun accord quand même), à prévoir plus de choses comme des week-end en famille...

    Tout cela n'est pas assez à mes yeux au regard du manque de tendresse et de sérénité dans notre quotidien, de notre vision de l'avenir qui ne colle pas (moi n'étant pas prête à finir mes jours ici, lui n'envisageant pas de partir).

    Une fois de plus, j'ai peur de laisser couler la crise, parce que c'est bientôt l'anniversaire de la petite, parce que je ne sais pas où aller parce que j'ai peur de faire une erreur, parce que j'ai toujours de l'espoir ? Parce que j'ai peur de faire souffrir les enfants surtout...

    Par contre, une chose est certaine : c'est la première fois que j'envoie un mail à une connaissance avocate pour qu'elle me donne un contact "au cas où", c'est la première fois que j'appelle pour visiter un appartement qui pourrait nous accueillir avec les enfants (malheureusement, le budget est très élevé et je ne pense pas avoir les moyens...).

    Alors je ne sais pas si je vais me ranger au "raisonnable" cette fois encore. Ou pas. Je me sens seule face au vide. Seule face à une décision irréversible qui peut tout renverser, tout briser. Seule face à la porte qui ouvre vers l'ouragan...


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