• ...vient de consulter mon profil professionnel sur Internet. Ca fait plus de 6 ans cette histoire. Déjà...

    Notre rupture coincide avec la création de ce blogg. En mars 2004. Ouch. Je fête mes 6 ans de blogg ici ! Jamais je n'aurais cru rester si longtemps...

    Happy birthday to me :-)


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  • Après les années collèges, les déceptions amoureuses continuent...

    14 ans. Douée pour les amours platoniques la fillette. Entrée au lycée. On prend les mêmes et on recommence. Je me trouve à nouveau dans une classe où je ne connais personne. Toutes mes amies sont dans d'autres classes. Je me sens un peu seule. Timide, je me lie peu avec ces autres nouveaux camarades dont la mentalité est assez différente de ce que j'ai connu jusque là. Comme je ne connais personne, je bosse deux fois plus et fait partie des meilleures. Du coup, une étiquette de « bonne élève pas marrante » m'est collée sur le front. Pas drôle tout ça. J'en souffre. Mais je ne dis rien. Je vois mes « autres amies » pendant la récré. Souffrant aussi de les voir se lier avec d'autres, partager plus de choses avec d'autres... Ma meilleure amie suscite beaucoup de convoitises. Son sens de la répartie, son humour décalé, sa perspicacité, je ne sais pas... Beaucoup de filles, jalouses de notre amitié, ne la comprenant pas d'ailleurs (je n'étais pas « assez bien » à leurs yeux pour mériter l'amitié de cette fille ) tenteront de l'éloigner de moi. En l'invitant à des soirées, des vacances au ski ou à la mer, auxquelles je n'étais bien entendu pas conviée. Mais c'est une autre histoire. Et aujourd'hui, cette amie est toujours la mienne. Les autres se sont envolées, oubliées depuis longtemps.

    Dans ma classe de seconde, un jeune garçon me fait craquer. Il n'est bon que dans les matières scientifiques. Moi que dans les matières littéraires. Il n'est pas à proprement parlé très beau, mais a un côté Robert de Niro qui fait craquer toutes les filles. Et surtout, il fait partie de « l'élite ». Ah, le lycée et ses codes... Si vous ne portez pas du Chevignon, Chipie, Benetton, Ventilo, du « et vous » et j'en passe, si vous ne passez pas vos vacances à Saint-Tropez l'été ou dans je ne sais trop quelle station l'hiver, vous n'en faîtes pas partie. Ils sont une dizaine. Une quinzaine tout au plus, à faire partie de ce groupe un peu particulier. N'y entre pas qui veut. Un groupe de petits bourgeois sans doute. Ecole privée oblige. Ce garçon, qui n'a pourtant pas cette mentalité bourgeoise, porte malgré tout les bonnes marques, a la bonne attitude et surtout, plait beaucoup aux filles du groupe en question. Il y entre. En fait partie désormais. Pas moi. J'essaie de m'approcher un peu de lui, mais je suis gauche. Je lui explique quelques trucs en français, mais me retrouve plutôt à faire son boulot à sa place. Espérant une quelconque reconnaissance. Faut pas rêver. Pitoyable. Par dessus le marché, comme si mon étiquette de petite fille modèle ne suffisait pas, je me retrouve en plein milieu d'année avec des problèmes de vue et des lunettes horribles sur le nez (des Armani pourtant, et si et si, j'ai tenté mais ça n'a pas suffit) qui viennent cacher la seule chose que je trouve bien chez moi.

    Un look pas forcément très féminin à l'époque, des lunettes, une image déformée de moi et beaucoup de timidité. Le défi est perdu d'avance. J'essaie malgré tout de me rapprocher un peu de lui à l'occasion d'un voyage scolaire à l'étranger, mais déjà, c'est lui qui se rapproche d'une autre, qui ne fait pourtant pas partie de ce fameux groupe, mais avec qui il partage les mêmes affinités scientifiques. A l'occasion d'une soirée en fin d'année, je me lance, je ne sais plus comment, en l'invitant à danser un slow. Il accepte mais avec réticence. Et profite de cette minute trente de tête à tête pour me faire comprendre qu'il n'y a pas d'espoir, qu'il sort déjà avec l'autre blondasse. Pfff, vivement les vacances d'été...


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  • Déception amoureuse n°1

    11 ans. Entrée en 6ème. Adaptation. Découverte d'un autre univers. Blouse bleue en classe. Une classe où je ne connais personne. Premières difficultés en maths. Peu d'amies dans ce groupe.

    Fin de cette première année de collège, un soir, en « étude », je remarque un garçon que je trouve irrésistiblement charmant. Une pseudo-copine, qui était dans sa classe, nous imagine bien ensemble : même genre tous les deux, mignons, discrets, bosseurs... Elle nous présente l'un à l'autre avec ma bénédiction, en lui montrant le dessin que j'étais en train de faire. A l'époque, je me débrouillais pas mal dans ce domaine, et... S. aussi. On discute un peu, discrètement car l'étude ne s'y prête pas. Et l'année suivante, nous nous retrouvons dans la même classe. Je suis euphorique. Nous échangeons de nombreux regards, discrètement. Quelques sourires aussi. J'ai de l'espoir, mais rien. Jamais rien. Durant trois ans, passés dans la même classe, il ne s'est jamais rien passé de plus. Il savait pourtant que j'aurais aimé « sortir avec lui » comme on disait à cet âge. Même si j'ai mis du temps à l'avouer. Je suis presque certaine que je ne lui étais pas indifférente non plus. Mais cette fois, c'est lui qui a joué les timides, ne voulant pas passer à l'acte puisque tout le monde était au courant de nos sentiments. La pseudo-copine en question avait été moins discrète que celle de mon enfance, nous transmettant à chacun ce que nous pensions l'un de l'autre. Mais pas vraiment d'occasions de se retrouver hors contexte scolaire. Et se retrouver « dans le bosquet », comme tous les couples qui se formaient, pour échapper aux regards des sœurs qui surveillaient la cour, ça ne m'a jamais tenté. De toute façon, même cette possibilité n'a jamais été évoquée.

    Trois ans à espérer. En vain. Trois ans après, je lui en ai voulu jusqu'à la haine quand il m'a fait dire par un de ses camarades qu'il avait rencontré une fille pendant l'été, qu'il l'aimait (c'était manifestement sa première histoire, son premier baiser) et que c'était pour ça qu'il ne pouvait pas sortir avec moi. Qu'il ne pouvait plus. Quel crétin. Surtout que, son copain messager voyant là la voie libre, en a profité pour m'avouer son amour et tenter de me faire céder. Pas de chance. Il était moche. De beaux yeux d'un bleu transparent, c'est vrai, mais il était gras (et oui, discrimination sur l'apparence, je sais, c'était pas sympa), pas doué en classe avec ça. Il était gentil et je m'en veux un peu, mais je ne l'aimais pas et j'ai détesté les regards et les gloussements des autres lorsqu'en vidéo, il a passé son bras autour de mon épaule. Je ne savais pas comment faire pour qu'il cesse, lui et les rumeurs que son attitude générait...

    Heureusement, il a changé d'école à l'entrée au lycée. Pour devenir pâtissier je crois.

    A
    près ça, je n'ai plus jamais cherché à séduire S. que j'ai croisé dans la cour pourtant jusqu'à la fin de mes années lycée.

     

     


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