• Rêve de mort

    Voilà une semaine que nous sommes rentrés de vacances. Et presque chaque nuit, je rêve qu'on me poursuit et que j'essaie d'échapper à la mort, que des SS ou la gestapo, ou des terroristes, me traquent et veulent me tuer.

    Selon le dictionnaire des rêves, fuir dans ses rêves signifie que les changements seront négatifs dans le domaine sentimental. Hum... Pas très enthousiasmant tout ça. Cela voudrait donc dire que si je pars, sentimentalement ce sera une catastrophe ???

    Quant à rêver de la mort (je fuis pour échapper à la mort, et d'autres autour de moi se font parfois tuer, selon les nuits, selon les rêves) : cela indique un changement et un désir de vivre. Ce rêve témoigne souvent d'une souffrance, d'une prise de conscience et peut exprimer le besoin de se délivrer d'une angoisse, soit d'une envie de renaissance et de retour à la joie de vivre.

    Rêver de la mort est un symbole non pas négatif mais plûtôt la signification de la transition, le passage vers une autre vie.

    Je serais donc en pleine mutation dans ma tête. Et c'est assez juste. Je ressens le besoin de changer les choses, de les faire évoluer pour retrouver de la joie dans mon quotidien. Je ressens le besoin de me prendre en mains. D'arrêter d'attendre que les choses s'améliorent. De faire ce que j'ai envie de faire. De me défaire de mes chaînes...


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  • Dire non

    Jusqu'ici, tout avait toujours été très clair. A moi les frais du ménage, à lui les frais des travaux. Quand, à la veille de l'été il me demande de financer une partie de nos nouveaux travaux, je m'interroge... Si j'arrive à économiser un peu, même s'il gagne moins que moi, comment se fait-il qu'il n'ait pas les 2000 euros nécessaires à ces nouveaux travaux ?

    Je refuse de payer tant qu'il ne me donne pas accès à ses relevés de banque (qu'il ne reçoit plus à la maison depuis environ trois ans quand j'ai découvert qu'il avait dépensé environ 3000 euros à la Française des jeux).

    Au bout d'un mois de ce petit chantage, il revient, sans ses relevés, mais en ayant fait lui même le calcul. Il est embarrasé et  m'annonce... 3000 euros en un an. Donc ça fait minimum 6000 euros envolés, sans compter les années intermédiaires.

    Pendant que moi j'attends désespérement qu'on se paie des vacances, des sorties, des escapades et tutti quanti, voilà que près de 10000 euros sont probablement partis en fumée.

    Alors il a insisté, promis de me rembourser ces frais que je ne ferais qu'avancer... Pour avoir des vacances tranquilles, j'ai dit peut-être, on verra. Mais je crois que je vais tout simplement dire non.

    Je préfère garder cet argent durement économisé au cas où je me déciderai (enfin un jour) à partir. C'est plus ou moins en ayant cela en  tête que j'économise depuis 3 ans. Il n'y a pas de raison que je le laisse vider mon compte avec des projets de travaux qui ne sont pas indispensables, après avoir vidé le sien.

    Non. NON et NON.


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  • Prendre de la hauteur

    Les signaux faibles, je les détecte quasi-instantanément.

    Vérification faite. J'avais raison. L'homme recommence à envoyer des messages de séduction, cette fois à une personne de notre entourage.

    Après avoir eu une montée de stress à la lecture de ses "Mais non, tu es parfaite" "Fais de beaux rêves" ou encore "Non, je n'aurais pas la chance et la joie de te voir ce soir"... J'ai respiré un grand coup et j'ai pris du recul. Après tout, je ne suis pas blanc bleu. Loin de là. Donc, inutile de s'énerver ou de s'enflammer.

    D'abord parce que cette fois, je connais la "cible" et cela m'aide beaucoup à ne pas partir dans des délires imaginaires. Ensuite, plusieurs choses me viennent à l'esprit :

    1- Je peux observer son comportement à elle  et pour l'instant, elle botte en touche sans répondre à ses allusions et en restant dans un comportement tout à fait correct. C'est rassurant, même si potentiellement les choses peuvent changer.

    2- Je ne peux m'empêcher de penser que dans l'absolu, c'est plutôt une femme comme elle qu'il faudrait à

    mon mari. Avec des aspirations probablement plus proches des siennes (encore que... j'ai découvert hier qu'elle partirait bien vivre à l'étranger où elle a de la famille, alors moi et mes aspirations de sud... c'est moins compliqué !). Je me dis que si je devais partir et qu'ils finissaient par se mettre ensemble, ce serait une bonne chose pour tout le monde.

    3- Je crois beaucoup à la véracité des dictons. "On récolte ce que l'on sème" me trotte dans la tête. Car

    sans doute que, si mon mari a tant besoin de séduire et de se rassurer sur son potentiel de séduction, c'est qu'il ne trouve pas chez moi l'écho rassurant dont il a besoin. Et c'est vrai. Au fond de moi, dés le début de notre histoire, bien qu'amoureuse, je sentais bien que nous n'avions pas tout à fait les mêmes centres d'intérêts, ni tout à fait les même aspirations. Nous sommes en lutte permanente depuis le début de notre histoire. Il n'a jamais été attentionné avec moi, tout en sachant l'être avec les autres. Ce n'est pas nouveau. Je l'ai déjà constaté plein de fois. C'est un cercle vicieux qui s'est mis en place entre nous. Il ne me donne pas la tendresse, la douceur et l'attention que j'attends... Je ne lui offre pas les mots rassurants dont il a besoin. Il cherche ailleurs ce qu'il n'a pas. Et moi aussi.

    Pas de conclusion à ce post pour l'instant.

    Une étape de plus dans mon chemin sur la voie de la sérénité.

    Prendre du recul et de la hauteur. Du recul. Et de la hauteur.

     

     


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  • « La Vie en elle-même est une toile vide.
    Elle devient ce que vous peignez dessus.
    Vous pouvez peindre la misère ou vous pouvez peindre la joie.
    Cette liberté est votre splendeur ».
    - Osho

    Un week-end bien rempli comme je les aime avec un dîner chez de « nouveaux copains », un tour à la kermesse de l’école où nous avons gagné un lot, un anniversaire pour le grand, une répétition de danse pour moi, le petit prince croisé au détour d'un rayon, un dimanche en famille au bord de la piscine et un livre avalé au milieu de tout ça.

    Plaisir de lire,
    Plaisir de danser,
    Plaisir de voir les enfants s’éclater dans l’eau pour la première fois de la saison
    Plaisir de sentir l’odeur du cuir de mon nouveau sac qui m’accompagne partout maintenant
    Et plaisir fugace de ressentir une parcelle de bonheur en observant mon jardin qui prend forme et qui commence à ressembler au petit havre de paix que j’avais dans la tête…


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  • Ennui chronique

    Est-ce la fatigue accumulée par 6 mois sans vacances ? Sans doute. Toujours est-il qu'en ce moment je m'ennuie au boulot. J'ai changé de job depuis 6 mois, j'ai déployé beaucoup d'énergie pour m'adapter et là, flop, je commence à m'ennuyer. Déjà.

    J'ai quitté un job où j'étais très autonome mais un peu délaissé ces derniers mois, pour un job où je ne peux pas bouger une oreille sans avoir au moins 10 personnes qui donnent leur avis, doivent valider etc... Alors c'est certain, ça demande un gros travail sur soi... Mais ce n'est pas le pire. Le pire, c'est que pour l'instant je  ne travaille que sur des projets qui n'ont aucune envergure. Et ça, ça ne me plaît pas. Pas du tout.

    Je sais que c 'est certainement temporaire. Mais malgré tout, je m'ennuie. Va vraiment falloir que je me bouge pour trouver un projet enthousiasmant et gagner un peu d'autonomie.

    Ou bien commencer à chercher, encore un autre boulot.

    Je ne sais pas trop par quel bout attraper les choses. Mais faut que je me réveille et que je retrouve la petite flamme qui brûle au fond de moi.


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