• Drôle de projection

    La nounou de mes enfants est très sympathique. Elle est jeune. Elle est jolie. Elle est agréable. Récemment, mon mari a échangé quelques textos avec elle. Rien de très particulier. De l'anodin. Cela a pourtant réveillé chez moi cette vieille douleur, cette angoisse que j'avais connu quand il avait commencé à échanger avec son ex-dulcinée d'adolescence.

    Et puis soudain, passé l'angoisse, j'ai eu une vision d'eux deux ensemble. Et je n'ai pas pu m'empêcher de trouver qu'ils iraient bien ensemble, qu'elle est certainement une femme plus faite pour lui que je ne le serai jamais. Elle bosse de chez elle, fait de bons petits plats (bon moi aussi ceci dit, mais elle me bat en pâtisserie ;-)), et a l'air d'être une fille moins "compliquée" que moi (à moins que toutes les filles soient en fait, compliquées) et elle entretient parfaitement bien sa maison (ce qui n'est pas tout à fait mon cas). Et bien entendu, elle est libre (divorcée).

    Evidemment, mes enfants l'adorent et moi-même je l'aime bien (je l'aimerai certainement moins si elle se mettait à rôder autour du mâaaari ceci étant...). Bref...

    C'était étrange, cette vision, cette projection. Drôlerie d'imagination qui navigue entre les chemins des possibles...

    Curieusement, j'ai beaucoup plus de mal à me projeter, moi, avec mon autre, même si parfois évidemment, je construis des images dans ma tête de cette "autre vie" qui "pourrait être" (ou pas).


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  • Agenda des plaisirs - avril

    Voir la mer. La sentir. La respirer. S'assoir sur ces mêmes marches où nous avions, avec mon autre, échangé de doux baisers.

    Boire un milk shake. Et puis un deuxième. Rien que pour le plaisir. Et se dire qu'on comptera les nouveaux kilos venus se greffer sur mes hanches un autre jour.

    Monter sur l'une des plus hautes falaises d'Europe. S'approcher, cheveux au vent. Serrer mes enfants contre moi.Voir l'horizon qui s'étale, à l'infini.

    Déjeuner en famille, et puis paresser au bord de la piscine en écoutant les discussions des uns et des autres. Morceaux de vie. Etre ensemble, tout simplement.

     


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  • Agenda des plaisirs

    Une soirée rien que pour moi. Sans l'homme. Sans les enfants. Sans repas à préparer (merci maman pour les restes du week-end). Séance de méditation, douche à rallonge, tartinage du corps à la crème et des ongles au vernis, lecture... Et chanter à tue-tête sans risquer de réveiller / déranger personne. Le temps s'étire. La soirée semble longue. J'en profites.

    Apprécier le soleil sur la route. Les embouteillages n'ont plus d'importance avec la musique à fond et le soleil pour paysage.

    Mon autre est en crise. Sentir l'urgence du besoin de le retenir. Se sentir vivre.

     


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  • Un an de plus

    Une année de plus dans les dents. Hop. Comme ça. Presque sans s’en apercevoir. Un anniversaire qui passerait presque inaperçu tant je me sens, cette année, totalement indifférente à cet événement. Le plus dur du passage à la quarantaine, c’est fait. Maintenant, il ne me reste plus qu’à ajouter les mois, les années, sans plus vraiment les compter, et à apprendre à vivre un peu plus pour moi chaque jour.

    « Quand j’avais ton âge, tu passais ton bac ».  Ces quelques mots de ma maman résonnent dans ma tête comme une sorte de sentence étrangement loufoque : Je suis aujourd’hui, ce que ma mère était quand j’avais 18 ans. Waouh. Mes enfants à moi, eux, sont bien loin d’avoir 18 ans. Ma vie, mon avenir, loin d’être clairs.

    Je passe du clair obscur de mon histoire avec mon autre, au brouillard de ma vie avec mon homme. J’oscille entre la certitude qu’un jour je devrais partir pour trouver une vie plus apaisée, et la sensation que je passerai ma vie ainsi, que j’assumerai le choix de ce mariage jusqu’au bout.

    Je bascule d’une envie à l’autre, d’une certitude à l’autre, d’une incertitude à l’autre.

    La vie est une aventure. J’aimerai savoir vivre la mienne pleinement. Trouver mon chemin… tout simplement.


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  • 2016 à J+15

    Démarrer l'année sur une frustration / déception, ce n'est pas évident quand on s'est résolue à positiver... Le job de mes rêves m'est (encore une fois) passé sous le nez. Déjà promis plus ou moins à un "protégé" politique, du piston, comme d'habitude. Passé les quelques jours de rage, de colère, de tristesse et de frustration, je finis par me dire que si cela ne s'est pas fait, c'est certainement que cela ne devait pas se faire et qu'il y a une bonne raison à cela : me permettre de m'épanouir dans mon nouveau job.

    Alors merci à la vie de m'offrir la possibilité de démarrer ce nouveau boulot sans regret.

    Merci aussi à la  vie d'avoir mis "mon autre" sur mon chemin. Sa présence, sa douceur, ses mots, ses encouragements, son soutien... sont autant de trésors qui me font un bien fou. Merci à lui d'accepter de ne partager avec moi que ce que je peux lui donner, même s'il rêve d'autre chose et notamment de partager ma vie, tout simplement. Nous la partageons malgré tout, à notre façon.

    Merci à mes enfants d'être aussi adorables. Epuisants, mais adorables.

    Et merci à mon homme d'être patient quand depuis plusieurs semaines, je n'ai "pas envie", tombant de fatigue chaque soir, épuisée par mes douleurs et par un nouveau rythme de vie auquel il va falloir que je m'habitue...

     

     


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