Aujourd’hui, c’est censé être mon anniversaire. En fait, je n’attends rien. Rien d’autre qu’un coup de fil de la part des membres les plus proches de ma famille. Pour le reste, je vais passer la journée, et la soirée, toute seule. Comme je suis condamnée au repos (malade) et ne pourrais donc pas aller à mon cours de danse du mardi, l’homme a sauté sur l’occasion pour claironner à ses anciens camarades de foot qu’il serait libre pour venir avec eux à l’entraînement de foot ce soir.

Dans l’idéal, j’aurais aimé qu’il appelle la babysitter en douce pour lui demander de venir garder le petit chou, qu’il réserve une bonne table ou qu’il choisisse un bon film, histoire d’aller prendre un peu l’air, tous les deux, partager un moment ensemble. Et m’en faire la surprise. Mais ça, c’est de l’ordre du mythe. Un truc qui n’arrivera sans doute JAMAIS.

Dans un monde normal, j’aurais aimé qu’il préfère rester à passer cette soirée avec moi, devant un bon film avec un plateau télé qu’il aurait pris soin de préparer pour m’éviter d’avoir à cuisiner. Histoire que nous partagions au moins quelques heures tous les deux en cette journée déjà bien solitaire.

Dans la réalité, je vais passer la soirée toute seule. Sans bougie, sans cadeau. Un bouquet de fleurs peut-être ? Solution de facilité mais ce serait le minimum syndical. Et encore, même ça, je préfère ne pas y penser.

Et au fond, je ne vais pas dire que je m’en fous. Ce n’est pas vrai. Mais je suis tellement blasée, que tout ça ne me surprend même plus.

Hier soir : contrariété provoquée par mon homme qui avait fait son petit programme pour la journée de samedi sans m’y associer. Puisque son match était annulé et qu’il allait faire beau, hop, il prévoit d’aller voir ses potes jouer au foot en emmenant avec lui le petit bonhomme.

Et moi là dedans ?

Ben pendant ce temps, tu te reposeras !

Et si j’ai pas envie de rester toute seule à me faire chier à la maison ?

Ben t’as qu’à venir avec nous !

Oui, mais aller voir tes potes jouer au foot alors que pour une fois on pourrait profiter d’un beau samedi tous les trois à partager un bon moment, ce ne serait pas mieux de prévoir autre chose qui puisse nous faire plaisir à tous ? Comme d’aller à tel endroit ou au parc bidule, sortie on ne peut plus banale dont on parle pourtant depuis au moins 8 ans ?

Oh, mais ça va, je ne vois pas pourquoi tu t’énerves comme ça etc, etc, etc…

C’est moi où l’immensité de son égoïsme est réellement un puits sans fond ?

Ce matin : la contrariété de la veille associée avec ce stress dû aux problèmes de ma grossesse = totalement bloquée. Impossible de bouger de mon lit.

J’attendrai près de 3h que l’homme daigne venir m’apporter du paracétamol puisqu’il bossait (travaux de la maison encore et toujours) et ne pouvait pas s’interrompre une minute pour m’aider à me soulager. Heureusement que j’ai pu convaincre le petit bonhomme d’aller me chercher le téléphone pour que je puisse appeler moi-même SOS médecin…

Le rendez-vous étant fixé à 15h, l’homme m’a quand même demandé à 2 reprises s’il fallait vraiment qu’il attende avec moi, non parce que tu vois, sinon, ça va nous faire partir vraiment tard…

Je lui ai finalement dit : tu n’as qu’à mettre un mot sur la porte pour qu’il entre quand il arrive, vu que je ne peux pas descendre lui ouvrir.

Et c’est ce qu’il a fait…

Heureusement, sur ces entre-faits, le médecin est enfin arrivé (en retard) et l’homme a pu partir avec mon ordonnance en mains… Il est 16h15 et me voilà finalement toute seule pour le restant de la journée… 

Dieu que dans ces moments là ma famille me manque…

Je crois bien que je vais faire une crise d'apoplexie.

Cela fait deux ans que le chéri s’adonne aux jeux en ligne. Avec plus ou moins d’assiduité, prétextant qu’il peut  bien se faire ce petit plaisir lui qui ne fume pas, ne sort pas boire des coups avec des copains et ne passe pas son temps dans les magasins non plus. Sauf que depuis quelques mois, j’ai l’impression que l’amusement fait de plus en plus place à l’addiction. Quand j’essaie de savoir combien il dépense chaque mois, il esquive.

A la rentrée, j’ai testé le face à face en ouvrant  directement son relevé bancaire et surligné au stabilo les dépenses pour déclencher une discussion. Depuis, il s’arrange pour relever le courrier. Ce qui m’a mis la puce à l’oreille. Alors à midi, j’ai fait une escale par la maison, ai retrouvé son classeur « banque » et ai calculé les dépenses de ces 6 derniers mois. Plus la somme s’élevait, plus les battements de mon cœur s’accéléraient : 1300 euros en 6 mois, dont 400 rien qu’en décembre dernier !!!

Cela fait plusieurs fois que je le menace de faire fermer son compte. Mais je ne sais pas si je peux le faire moi-même, n’étant pas à l’origine de l’ouverture du compte. Je dois donc absolument trouver une solution pour arrêter le massacre…

Après  m’être énervée toute seule -  ca représente quand même une jolie semaine de location pour des vacances d’été et ce n'est même pas le montant sur une année entière – j’ai pensé à quelque chose. Puisqu’il estime avoir « les moyens » de dépenser tout cet argent, je vais lui proposer un deal. Soit il accepte de payer la main d’œuvre auprès d’une société pour terminer tous les travaux qu’il nous reste à faire (je vais demander un devis pour la salle de bains dans la semaine) et que ce soit terminé très rapidement. Soit il considère toujours qu’on ne va pas « jeter » cet argent auprès d’un tiers, au quel cas, il considère aussi qu’on n’a pas non plus les moyens de jeter notre argent dans le puits sans fond de la française des jeux.

Ca me rend dingue. Mon cœur bat toujours aussi vite. Laissez moi respirer deux minutes que je me calme…

Belle et heureuse année à tout blogland !

Pour moi, 2012 est remplie de défis. Mon boss se barre. Il négocie son licenciement tant la situation l'épuise. Résultat, ma situation à moi devient très incertaine. J'ai deux mois maximum pour mettre en place une nouvelle organisation, la proposer et tenter de conserver mon poste tel qu'il est aujourd'hui en mieux et non en pire.

2012, c'est aussi l'année ou j'espère arriver à lancer "le deuxième". Ce qui va être là aussi compliquer à coordonner avec le défi number one ci-dessus qui n'était pas prévu du tout, même s'il était prévisible (et ouais, je sais).

2012, en attendant de tomber enceinte (peut-être), j'aimerai arriver à perdre quelques kilos. Ce qui peut paraître là aussi contradictoire avec l'objectif number two ci-dessus. Mais si je démarre une grossesse sur mon poids actuel comme base, c'est certain que je me prépare une année 2013 de déprime "c'est moa cette énorme vache là sur la photo ???????? AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh ! Au secouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuurs !

Bon voilà. 2012 démarre et j'ai la pêche, l'envie de bouffer le monde, de bouger, de ME bouger et de profiter de tout de tout de tout !

Bonne santé à tous, c'est le principal et la base pour profiter de tout le reste !

Du gris dans le ciel. Du rose dans le coeur. La famille autour de moi ce week-end. Et du plaisir encore à venir pour tous les week-end qui suivent jusqu'à la mi-novembre au moins !

Bon week-end à tous !