• J'ai des envies d'aventures, pas compatibles du tout avec le fait d'arrêter la pilule pour envisager potentiellement de se mettre à "procréer" à la rentrée. J'ai des envies de corps qui brûlent, peau contre peau. Des envies de surprises, de mots doux. Des envies d'effusions passionnelles, de coeur qui bat, de vie qui vibre...


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  • Laisser courir la plume sur le papier, les doigts sur le clavier… Ne rien avoir de particulier à dire, juste jouer avec les mots qui défilent, qui s’enchaînent, s’entrechoquent. Remuer ses neurones, ses sens, ses impressions, ses envies, ses frustrations. Se demander si s’habituer à tout est une bonne ou une mauvaise chose, si cette capacité d’adaptation est un atout ou un inconvénient.

    Etre là, ni bien, ni mal. Juste là. Regarder les jours défiler, les remplir du meilleur que l’on a sous la main. Profiter du petit bonhomme, le regarder grandir, évoluer, progresser. Le manger de bisous. S’énerver sous la pluie, se prélasser au soleil. Prévoir de menus plaisirs au calendrier. Remplir le calendrier. Cocher les dates, prévoir, anticiper. Remplir le vide. Se vider par intermittences. Pleurer. Rire. Pleurer. Dormir. Langueur, lassitude. Langueur monotone. Monotonie du quotidien, plaisirs routiniers.

    Je vais, je viens, ils vont. Les années passent. Je suis encore là. Je suis toujours là. Je vis, je respire. J’étouffe aussi parfois. Trouver de l’air, des poches d’air et s’emplir les poumons de fraicheur. Pour tenir encore, plus loin. Maîtriser l’apnée de mieux en mieux, jusqu’à en oublier de reprendre de l’air, savoir tenir plus longtemps entre deux bols d’air. S’habituer. On s’habitue. A tout. Ou presque.

    source image : http://tendancedesantipodes.blogspot.com/2011/06/une-plongeuse-russe-nage-nue-avec-des.html

    Laisser courir la plume sur le papier, les doigts sur le clavier… Ne rien avoir de particulier à dire, juste jouer avec les mots qui défilent, qui s’enchaînent, s’entrechoquent. Remuer ses neurones, ses sens, ses impressions, ses envies, ses frustrations. Se demander si s’habituer à tout est une bonne ou une mauvaise chose, si cette capacité d’adaptation est un atout ou un inconvénient. Etre là, ni bien, ni mal. Juste là. Regarder les jours défiler, les remplir du meilleur que l’on a sous la main. Profiter du petit bonhomme, le regarder grandir, évoluer, progresser. Le manger de bisous. S’énerver sous la pluie, se prélasser au soleil. Prévoir de menus plaisirs au calendrier. Remplir le calendrier. Cocher les dates, prévoir, anticiper. Remplir le vide. Se vider par intermittences. Pleurer. Rire. Pleurer. Dormir. Langueur, lassitude. Langueur monotone. Monotonie du quotidien, plaisirs routiniers. Je vais, je viens, ils vont. Les années passent. Je suis encore là. Je suis toujours là. Je vis, je respire. J’étouffe aussi parfois. Trouver de l’air, des poches d’air et s’emplir les poumons de fraicheur. Pour tenir encore, plus loin. Maîtriser l’apnée de mieux en mieux, jusqu’à en oublier de reprendre de l’air, savoir tenir plus longtemps entre deux bols d’air. S’habituer. On s’habitue. A tout. Ou presque.


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  • 2 jours cette semaines, 2 jours la semaine prochaine... Les affaires reprennent !


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  • Il est là, tout près. Un grand blond, au teint de lait tacheté d'un peu de rousseur et aux yeux transparents. Je me tiens debout. Pas loin. Je sens les effluves de son parfum me chatouiller le nez. Un parfum envoûtant. Je lance un regard discret vers lui. Puis un autre plus appuyé. Je m'approche de quelques centimètres. Nos mains se frôlent. Je m'approche encore. Puis encore un peu. Je glisse mon nez dans son cou. Je sens sa peau. Je la respire. Je sens la douceur de son visage. Il m'attrape lentement par la taille, se penche doucement vers moi et se met lui aussi à me respirer. Puis il m'enlace. c'est doux. C'est tendre. C'est fort. On ne se connaît pas. C'est juste une rencontre tendre entre deux corps qui se respirent.

    Voilà mon rêve de cette nuit...


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  • "Tout phénomène a une cause, et dans les mêmes conditions, la même cause est suivie du même effet."

    Hier, RDV chez le Dr Gygy. J'en profite pour lui demander "au cas où, en cas que" je me déciderai bientôt à me lancer une seconde fois dans l'aventure bébé, si tous les problèmes que j'ai eu lors de la première grossesse et notamment le diabète gestationnel, avaient des risques de se reproduire ou bien si c'était totalement aléatoire.

    Pas déçue par la réponse la fille... En gros, oui. Si la grossesse a généré un diabète gestationnel la 1ère fois, il y a de fortes probabilités que mon corps réagisse exactement de la même façon à l'occasion d'une seconde grossesse. Youpi. Ce qui veut dire aussi, que suite à ce méga régime hyper sévère, j'ai pris 6 kilos post grossesse dont je ne me suis jamais débarassé, juste parce que j'ai repris une alimentation normale (et oui, j'ai bien dit normale, je ne me suis pas jetée sur les tablettes de chocolat, je mange juste "comme avant ma grossesse"). Ce qui veut dire aussi qu'après une seconde grossesse, et donc potentiellement un nouveau diabète et un nouveau régime, je vais encore prendre du poids dont je ne me pourrais jamais me débarasser à moins de me lancer dans un nouveau régime et ce qui veut dire qu'après je serais au régime toute ma vie puisque dès que je recommence une alimentation "normale" après un régime, hop, je grossis. La loose.

    Bref, toutes ces considérations semblent certainement ridicules et restent secondaires par rapport au questionnement profond auquel je suis confrontée chaque jour depuis j'ai eu 36 ans "ai-je vraiment envie d'un second enfant ? Suis-je prête à assumer le fait de ne plus avoir une minute à moi pour consacrer ma vie et toute mon énergie à deux petits bouts alors que je suis parfois déjà épuisée avec un seul ? Vais-je supporter l'homme encore longtemps et réussir à offrir une vraie vie de famille à tout ce petit monde ? Et si un jour j'ai envie de tout plaquer pour repartir dans le sud, suis-je prête à renoncer à voir mes enfants tous les jours en cas de bataille juridique ? ". C'est bien plus existentiel comme questionnement. Mais malgré tout, ces questions secondaires sont là aussi : j'ai pas tellement envie de devenir au choix "une baleine" ou "une fille au régime à vie".

    Pondre ou ne pas pondre ? Thas is THE question of the year... Je n'ai plus beaucoup de temps pour  y répondre. Dans quelques mois, mes hormones vont faire une chute vertigineuse et ma fécondité va fortement diminuer. Confirmé par Dr Gygy "c'est maintenant ou jamais".

    Je me dis que je peux aussi laisser "le hasard" ou "la vie" décider. Beaucoup essaient et n'y arrivent pas. Si moi je peux mais que j'attends trop, dans quelques années je regretterai peut-être mon choix de ne pas avoir franchi le cap au bon moment, d'avoir trop attendu... Peut-être après tout que je me pose trop de questions et que je n'ai qu'à arrêter la contraception. On verra bien si "ça fonctionne" ou pas. Vu que professionnellement en ce moment c'est un peu le désespoir, là aussi, je dirais "c'est le moment ou jamais". Autant profiter de cette période un peu creuse...

    Je me laisse encore quelques semaines pour réfléchir. Jusqu'à la rentrée au pire. Après il sera trop tard pour tergiverser...

     


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