• Voilà 6 jours que mon mari ne lui a plus écrit (pour le reste genre appels ou texto, je ne peux pas savoir...). Ca fera donc une semaine demain. Voilà 3 jours qu'elle a envoyé son dernier message (supprimé par mes soins). C'est peu, si peu (en général, au bout de 4 jours, elle relance, donc ce week-end, risque d'orage).

    Je sens bien que cette "pause" n'est probablement pas définitive. Je sens bien que dans 15 jours l'anniversaire de mon homme sera certainement une occasion qu'elle ne manquera pas pour relancer les échanges.

    En attendant, je reprends ma respiration.


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  • Il faut croire qu'elle est vraiment conne. Elle insiste la salope, en renvoyant un message qui dit en substance que c'est bon, elle n'a plus reçu de coup de fil de ma part et qu'elle le remercie d'avoir fait le nécessaire. J'ai supprimé le message. Je sais, c'est pas bien, mais mon stress est remonté en flèche. Elle n'a décidément rien compris... Je n'hésiterai pas à rappeler si elle continue. Ca commence à me saouler grave.


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  • Après une ultime crise, lire leurs échanges sur le ton éploré genre "j'ai de plus en plus de mal à gérer la situation avec ma femme. Ce qui calmerait le jeu c'est que vous puissiez venir à la maison avec ton mari, boire un verre etc." mais au final " et elle qui répond "Je suis vraiment désolée, je devrais me retirer sur la pointe des pieds. Mais c'est toi qui voit" puis "ne m'oblige pas à devenir l'amie de ta femme, ça non, je ne pourrais pas. Je ne la connais pas, je n'ai rien contre elle mais je n'ai pas à me justifier de quoi que ce soit devant elle" pour terminer par "continuons à échanger si tu le veux bien, ces échanges me font du bien, et tout ce que je peux prendre, je prends, c'est égoïste, mais je m'en fiche"... J'ai bondi. Et j'ai rugi. J'ai saisi mon téléphone, et j'ai fini par l'appeler elle. Ses propos m'ont tant choqué. Elle n'a pas de face. Elle fout le bordel mais au final, elle s'en fout. Donc...

    Moi : "Allo, Y ? Je suis Z, la femme de A. Ca vous dit quelque chose n'est-ce pas ?"
    Elle : silence
    Moi : "A. Ca vous dit bien quelque chose ?"
    Elle : Oui.
    Moi : bien. Je vous appelle pour vous demander de cesser immédiatement et définitivement de tourner autour de mon mari"
    Elle : mais je ne lui tourne pas autour. J'ai juste repris contact.
    Moi : et bien je vous demande de cesser tout contact. Sinon, c'est moi qui prendrai contact avec votre mari

    Elle : me raccroche au nez.
    .
    Sur ce, elle envoie des mails totalement affolé à l'homme. Et une de ses phrases me met en rage "elle a appelé chez moi, de quel droit ! Empêche là de faire ça, je ne veux pas de problèmes avec mon mari. C'est ma vie !"

    Pauvre conne. Je rappelle, totalement enragée et je dis sur un ton cynique "c'est pas très joli joli de raccrocher au nez des gens". Et là je lui dis clairement avant qu'elle ne raccroche à nouveau que j'ai de quoi faire de sa vie un véritable cauchemar si elle continue à échanger avec mon homme.

    Depuis 3 jours, silence radio de la dame.

    Quant à l'homme, il est désespéré d'avoir "tout merdé", avec elle pour la seconde fois (c'est pas mieux comme "fin" que lorsqu'il l'a lamentablement largué) et avec moi qui me suis rendue malade alors que lui n'a jamais eu de mauvaises intentions (j'en ai la certitude à la lecture du dernier mail qu'il lui a envoyé).

    Il lui laisse malgré tout la "porte" ouverte pour reprendre contact un peu plus tard, avec cette fameuse adresse mail qu'il croit "totalement privée".

    Je reste donc sur mes gardes, mais j'espère bien lui avoir foutu la trouille de sa vie :-).


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  • Il est rentré comme d'habitude. Câlin, gentil. En fait, il pensait que ses lettres étaient probablement restées chez ses parents et donc, il ne s'est douté de rien. C'est donc moi qui ait attaqué. Je lui ai dit avoir trouvé les lettres, les avoir prises et brulées et l'avoir vu partir ce matin avec son sac de vieilleries. Je l'ai donc questionné sur ses intentions. Il m'a d'abord dit qu'il voulait simplement faire du tri (au bureau ????). Puis il a avoué qu'elle voulait qu'il lui scanne quelques lettres et que n'ayant pas de scan à la maison, il les avait emmené au bureau pour ça.

    Je lui ai dit que j'en avais assez, que cette correspondance entre eux me faisait du mal, que j'avais du mal à supporter qu'il fasse passer son petit plaisir égoïste avant mon mal-être. Lui dit que je me fais du mal toute seule puisque je m'imagine des choses qui n'ont pas lieu d'être, qu'il m'aime et qu'il n'a aucune intention de me tromper. C'est le serpent qui se mord la queue.

    Je lui ai donc demandé d'aller dormir dans la chambre d'amis pour réfléchir un peu aux conséquences de ses actes. Il m'a répondu que ni lui ni moi n'irait dormir dans la chambre d'amis. Que tout ça était démesuré, qu'il avait bien le droit d'avoir une correspondance privée avec une copine, que lui ne venait pas fouiner dans mes mails pour savoir avec qui je discute et qu'il me fait confiance ; que je lui ai tjs fait confiance et qu'il n'y a pas de raison que ça change etc. Bref..

    Le soir venu, je l'ai embrassé en lui disant "n'oublie pas que je t'aime" (il me répond "non, toi, n'oublie pas que je t'aime") et je suis partie me coucher... Dans la chambre d'amis.

    Evidemment, il s'est empressé de lui écrire (j'ai vu son mail dans la nuit après le bibi de 3h du mat' de la petite). Et ce qu'il dit me  blesse encore puisqu'il écrit "je t'écris ce soir avec tristesse et nostalgie, j'ai de nouveau eu droit ce soir à une mise au point en règle de ma femme et j'ai vraiment de plus en plus de mal à gérer la situation et je m'en veut vraiment d'avoir manqué de discrétion au mois de juin." Par contre, s'en vouloir de faire du mal à sa femme, ça, il ne l'évoque nulle part. Je suis juste la vilaine méchante qui l'empêche de prendre son petit plaisir (quand je lui ai demandé ce que ça lui apportait cette correspondance, il m'a répondu que ça l'amusait tout simplement... Et à elle il dit que ça lui apporte beaucoup de joie).

    Ceci étant, il lui redit malgré tout que la seule chose qui semblerait me rassurer sur ses intentions à elle serait qu'elle accepte de venir boire un verre à la maison.

    "Je ne sais pas à ce jour comment gérer cette histoire, elle voudrait que j'arrête notre correspondance, mais j'ai beaucoup de mal à me faire à  l'idée. Sinon elle me dit que si vraiment notre correspondance est juste amicale tu pourrais venir à la maison avec ton mari pour qu'elle fasse ta connaissance, ce qui prouverait à ses yeux que tu n'a pas d'arrière pensée envers moi. Je ne sais qu'en penser et suis vraiment dégouté d'avoir manqué de discrétion..."

    En cela je pense qu'il est vraiment sincère quand il dit qu'il n'a pas de mauvaises intentions de son côté. Et j'ai peur que mon attitude ne soit finalement un pousse-au-crime (genre, puisqu'elle fait la tête, autant que ce soit pour quelque chose !). Bref, bref, bref...


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  • Je savais qu'il avait prévu de sortir ses vieilles lettres de sa cachette pour lui en scanner quelques unes. Je l'ai donc observé de près tout le week-end. Et j'ai bien vu qu'il avait glissé quelque chose dans le placard de l'entrée. Hier, pendant qu'il était au bureau, j'ai fouillé le placard. Je suis tombée sur un sac rempli de lettres de toutes ses ex. J'ai fait le tri, extrait toutes les lettres de cette fille (sauf deux qui étaient insignifiantes que j'ai laissé histoire de...).

    Je l'ai vu ce matin, depuis ma fenêtre, partir avec ce sac dans les mains. Forcément, il va bien comprendre où sont passées ces lettres. Elles ne peuvent pas avoir disparu toutes seules... Je ne sais pas s'il va oser m'attaquer sur ce point en rentrant ce soir, mais quelle que soit son attitude, ce que je voudrais faire ce soir c'est l'inviter à faire le point sur notre relation et sur ce que je représente vraiment pour lui. Et à prendre du recul en dormant quelques temps dans la chambre d'amis.

    Du coup, il ne lui a pas écrit. Je crains qu'il en ait déduit que je devais avoir une vue sur sa nouvelle boite mail, que tout ceci ne peut pas être le fruit du hasard. Je crains qu'il n'ouvre ainsi une nouvelle boite mail et qu'on soit reparti comme en 40... Ma confiance s'effrite de jour en jour.

    C'est vraiment con de faire partir en biberine une histoire d'amour de 20 ans pour des mails échangés avec une fille avec qui il ne se passera peut-être jamais rien. Mais au final, le problème ce n'est pas tant ça, c'est plutôt son manque de respect et d'égards vis à vis de mes sentiments et de mon mal-être, c'est ce comportement qui consiste à retourner la situation pour faire de moi la vilaine coupable qui fait la gueule le soir et qui le traque, l'espionne alors qu'il n'a rien à se reprocher etc. Je l'aime, mais vraiment, je crois que je mérite un peu plus de considération... Surtout au bout de 20 ans d'histoire ensemble...


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