• "Ce qui est criminel ce n'est pas d'échouer, mais de viser trop bas."
    Lowell. James Russel


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  • Angoisse au réveil ce matin, à cause du énième reproche de mon homme hier, qui a du tourner dans ma tête toute la nuit à l’insu de mon plein gré, « mais putain, on va pas le faire à 40 ans ce gosse ». Cœur serré.

     

    J-30. Besoin de vacances… Et en même temps, je n’ai même pas hâte d’y arriver. Même endroit depuis plus de 15 ans. Je n’en peux plus d’avance rien que d’y penser. Heureusement, cette année j’évite la cohabitation avec les beaux-parents pendant 1 semaine. Je crois que je n’aurais pas supporté de toute façon. Mais je connais déjà le programme par cœur. L’avantage, c’est que je peux entrer en "mode vacances" beaucoup plus vite. L’inconvénient, c’est que j’ai l’impression que mes vacances sont déjà finies avant qu’elles n’aient commencé. Ni surprise ; ni dépaysement. Bon, ça pourrait être pire. On aurait pu être coincés ici pendant 3 semaines. Et ça a failli arriver d'ailleurs. Alors... Re-la-ti-vi-sons.

    Aucune motivation. Juste envie de blogguer. Pas envie de bosser.

    Moyenne en tout. Bonne à rien. Pourquoi cette phrase m’a sautée dessus ce matin ?

     


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  • Petite ballade, par un dimanche ensoleillé, dans la ville qui s’anime à l’occasion d’un vide grenier. Et ramener, en passant, deux paires de boucles d’oreilles fantaisies pour mettre un peu de couleur à mes tenues.

    Les répétitions de danse qui s’intensifient, juste avant le spectacle de samedi. M’éclater sur ce morceau de hip hop (mamie fait du hip hop, qui l’eut cru !). Et sur le reste aussi d’ailleurs, au mépris de mes douleurs de dos qui auront bien le temps de se manifester APRES.

    Utiliser mon bon cadeau parfumerie, conservé précieusement jusqu’à aujourd’hui, pour acheter un nouveau blush (C.Dior) et un fond de teint tout doux (Lancôme), histoire d’avoir meilleure mine !

    Un jean à 15 euros dans mon armoire. Un petit rien qui fait du bien. Et décider de trouver chaque mois un petit quelque chose sympa et pas cher qui me permettra de mettre un peu de nouveauté dans mon dressing. Parce que merde, avoir un dressing et rien de bien dedans, c’est très énervant à la fin. En attendant de pouvoir faire mieux, on fait avec les moyens du bord. Na.

    Une soirée téléphone avec mon amie qui me narre ses aventures depuis que son homme l’a plaqué pour se tirer à l’autre bout du monde avec une autre. Elle a l’air de plutôt bien s’amuser. Ca fait plaisir à entendre. Et, à défaut, ça m’évite de me morfondre devant une merde TV pendant que mon homme s’énerve seul devant ses matchs de foot.

     


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  • Juste avant que je n’entre sous la douche, il passe devant la salle bain, apercevant le reflet de mon corps nu dans le miroir. Il entre, m’embrasse, me caresse… mon désir est titillé.

    Lui « J’ai envie de te croquer »
    Moi « mmm, tu pourras me croquer toute crue dès que j’aurais pris ma douche ;-)».

     

    Il sourit, m’embrasse et me laisse seule dans la salle de bain. L’eau glisse sur mon corps. Je prends soin de me raser là où je veux que sa langue s’égare. Rien que d’y penser, j’ai envie de lui. Après ma douche, je mets un peu de crème parfumée sur mon corps. L’odeur est discrète et envoutante à la fois. En guise de signal, j’allume la chaîne hi-fi et la musique envahit tout l’étage. Je monte encore le son. Au cas où. Elle descend jusqu’à ses oreilles. Il ne peut pas ne pas l’entendre. Je m’étends sur le lit, entièrement nue. Et je l’attends. Le désir monte. La deuxième chanson démarre. Je suis bien, heureuse de sentir le désir nager en moi. Je guette son arrivée. Troisième chanson, mon esprit s’égare. J’ai des images, des flashs, ptit loup, petit prince, mon premier amour… des scènes qui aiguisent mon appétit. Quatrième chanson je commence à m’impatienter. Je sens un brin d’agacement apparaître, que je repousse. Cinquième chanson… J’entends un cri en bas dans le salon. Il vocifère devant le petit écran. Je comprends qu’il est devant une émission de foot. Je comprends aussi qu’il ne viendra pas maintenant. Je me sens mal tout à coup. Lésée. En colère. J’ai très envie pourtant. Sixième chanson. Puisqu’il n’est pas là, je prends du plaisir seule. Rapidement. Les yeux pleins de larmes prêtes à jaillir. Mais je ne veux pas pleurer. Septième chanson, je me recroqueville quelques minutes, puis je me lève, très énervée. Je retourne dans la salle de bains. J’allume le séchoir qui bourdonne pour ne plus entendre les phrases assassines qui tournent dans ma tête. Il surgit soudainement derrière moi et commence à m’embrasser. Je le repousse. C’est trop tard. Mon corps a encore envie mais ma tête refuse et mon cœur est trop frustré pour s’ouvrir. Voilà une demi-heure que je l’attends et il débarque comme une fleur juste quand j’ai décidé d’arrêter d’attendre. Je suis sur les nerfs. Je n’ai pas envie de faire l’amour dans cet état. Je me sens mal, frustrée, blessée. Et encore plus parce qu’il insiste alors qu’il voit bien que je suis énervée. Comme s’il était possible d’effacer en un baiser cette blessure au canif, fine, légère mais brulante. Nous sommes si rarement sur la même longueur d’ondes. Et une fois encore, l’occasion est ratée. J’en ai encore la rage au ventre ce matin.

     


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  • Par ici ?


    Arf, non, j'y aurais presque cru dis donc...

    Meuh naaaan, hehe.


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