• A tous et à toutes, ce petit mot pour vous dire que je pars ce soir en vacances, 15 jours et au moins 10 jours sans connexion internet ! (quel sevrage ! Dur, dur !!!).

    Pas de post pendant quelques jours, quelques semaines.

    Pour tous ceux qui ont la chance d'avoir des vacances, profitez en bien et à très bientôt !

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  • Je raconte ma journée à mon homme. La nouvelle assistante m'a confiée avoir pensé ne pas avoir le poste à cause de la dernière question du directeur sur son âge, ses projets, sa situation familiale. J'explique que notre directeur nous a fait part de son souhait de disposer de l'équipe au complet jusqu'à fin 2007, pendant la période la plus délicate de la mise en place du projet.

    Mon Homme : Quoi ? Nous aussi ? Mais on va pas le faire à 50 ans ce gosse !
    Moi : tu recommences. Je t'ai déjà dit que de toute façon, tant que je ne le sentirais pas...
    Lui : mais quand même, si, allez...<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Moi : Tu sais, une des raisons qui fait que je n'arrive pas à me lancer c'est parce qu'on se dispute trop et que presque chaque semaine il y a un moment où je me demande ce que je fais là. Je ne veux pas faire un gosse si je ne suis pas certaine qu'on restera ensemble pour l'élever.
    Lui : Meuh si... Tu exagères. On ne se dispute presque plus ! Je suis devenue gentil non ?
    Moi : c'est vrai, c'est mieux, mais n'empêche... Ce n'est pas encore assez pour que je ne me pose plus de questions. Tu sais, plusieurs fois j'ai failli partir. Plusieurs fois je n'avais qu'une envie : faire mon sac et m'en aller. Sauf que je n'avais nulle part où aller.
    Cette remarque le fait sourire. Jaune sans doute. J'essaie de le toucher, de lui faire comprendre... et au bout de quelques minutes il se tourne et me lance un « Dis, je pèle pas là dans le dos ? ».

    J'hallucine. Je réponds que non. Il insiste puis passe à autre chose et la conversation reprend sur des sujets futiles. Il parle presque tout seul d'ailleurs. Quelques minutes après, je reprends mes esprits (scotchée par tant de... de quoi d'ailleurs, je ne saurais véritablement qualifier cette attitude). Et je reviens sur le sujet en signifiant que je trouve dommage qu'on ne puisse jamais parler sérieusement. Il me demande ce que je veux de plus et là je repars sur mes leitmotiv et au moment même où je m'entends parler déjà je me déteste de radoter sans cesse les mêmes choses (les vacances toujours au même endroit, les sorties exceptionnelles etc). Il s'énerve, me dit qu'on ne peut pas tout faire, que lui il bosse tous les jours et tous les week-ends sur les travaux de la maison mais que dans 6 mois, quand tout sera terminé, les choses seront différentes. Je m'exaspère, prenant pour exemple son attitude qui était identique quand nous n'avions ni maison, ni travaux, ni obligation quelconque d'ailleurs « je ne vois pas pourquoi dans 6 mois ce serait différent ». La tension monte, il me répète que oui, dans 6 mois ce sera différent.

    Il l'affirme avec assurance. Avec tant d'assurance, que j'ai envie d'y croire...

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    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>Après la fête de la musique, le 14 juillet. Autant de fêtes populaires où tous ceux qui ne sortent jamais sortent quand même. Créant ainsi une ambiance beauf populo de masse. Trop de monde. Trop d'excités. Les gens se bousculent, se saoulent, rient comme des baleines (ça rigole une baleine ? J'aimerai bien voir ça tiens). Les enfants hurlent, les crétins vous envoient des pétards dans les pieds. Tu parles d'une fête. Rien d'exceptionnel par-dessus le marché. On ne risque pas de sortir ces jours là, voyons, ma pauv' dame. Sauf qu'on ne sort pratiquement pas non plus les autres jours de l'année... Et là, maintenant, tout de suite, je ne suis même pas en colère (parce que c'est vrai que le feu d'artifice n'est pas non plus mon attraction préférée). Mais c'est juste que... Je ne sais pas trop. Ca me rend un peu triste. Parce qu'on n'est même pas comme ces beaufs là qui décident de s'amuser quand tout le monde s'amuse aussi alors que  le reste du temps, on ne fait pas grand-chose d'amusant non plus, il faut quand même le reconnaître... (si jamais j'ai le malheur de dire cette phrase à haute voix ce soir, je me fais décapiter. Prions pour que je sois prise d'une extinction de voix). On est donc encore pire...

    Peut-être aussi parce que mon amie m'a confiée hier qu'après Paris le week-end dernier, c'est à Naples qu'elle s'envole ce soir avec son nouveau chéri tout frais depuis un mois et demi. Et qu'ils envisagent déjà New-York pour le jour de l'an. Je n'en connais pas des gars comme ça par ici. Sans même parler du mien. Oh, non. Je ne parle même pas du mien. Je ne pourrais même pas en parler à mon homme qui prendrait cela comme une comparaison fâcheuse et qui ne manquerait pas de me rappeler que nous n'avons de toute façon pas les moyens de partir comme ça en voyage les week-ends. Je le sais bien. Mais ça n'empêche que ça fait rêver quand même.

    Bon, là, de toute façon, faut que j'arrête de rêver 5mn parce qu'il va falloir que je file un coup de main à mon homme et son père (qui n'arrêtent pas de se gueuler dessus depuis ce matin). Journée boulot-travaux. Chouette. Ca avance (comment ça je n'ai pas l'air convaincue ????).

    Bon, je sais. Post larmoyant. No comment please sur le "et pourquoi ce n'est pas toi qui prend les initiatives ?". J'ai déjà fait. Déjà testé et trop long ici de vous expliquer ce qui cloche dans ces cas là.


     


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  • C'est décidé. Puisque c'est le docteur qui l'a dit, après tout, il faut bien que je prenne les choses en main. Mon petit dos crie misère depuis une dizaine d'année et si je ne le muscle pas maintenant, lui et ma ceinture abdominale d'ailleurs, les douleurs ne vont qu'augmenter. Même une grossesse n'est pas conseillée pour moi en l'état actuel des choses. C'est dire. Il est donc temps de se bouger... Me connaissant, je sais bien que, seule dans mon coin, je n'irais pas loin. J'ai déjà essayé et au bout d'une semaine d'abdos quotidiens, je commence à « oublier » régulièrement, espaçant les séances jusqu'à, au bout de même pas un mois, ne plus en faire du tout. Par ailleurs, j'avoue, les salles de sport et moi, ce n'est pas le grand amour. En dehors de la danse, toute autre forme d'effort physique m'épuise rien qu'en y pensant. Mais les cours s'arrêtent pendant deux mois. Je peux donc peut-être tester autre chose, au moins le temps de l'été. Pourquoi pas, donc, la formule salle de sport, avec ses cours calibrés, en groupe, rythmés... Si ça se trouve, j'y prendrais goût ? Bon, ok, ok, je n'en suis pas persuadée. Mais le plus dur, c'est de se lancer, non ? Après, on verra bien. Soit.

    Je commence donc par faire un tour sur Internet pour repérer les salles de sport à proximité de mon domicile ou de mon boulot. L'une d'elle est à mi-chemin entre les deux. Parfait. Un petit tour sur leur site qui annonce des tarifs à partir de 35 euros par mois. Là, je dis, doublement parfait. Je passe régulièrement devant ce club de sport, et un soir, avant de rentrer, je me dis « cette fois, ma cocotte, c'est la bonne ». Et je fais un crochet pour enfin aller me renseigner. Je suis accueillie par une jeune femme, celle qui donne les cours collectifs, qui me fait immédiatement faire le tour de toutes les salles, m'explique comment cela fonctionne, les machines, la salle de cours, le sauna, le hammam... Puis, c'est une autre femme, la peau tannée (par le soleil, vraiment ?), les cheveux courts décolorés, qui prend le relais, dans un bureau. Elle me détaille les différents types de cours collectifs, me questionne sur mes motivations, me demande quelle est la durée pour laquelle je souhaite m'inscrire et me propose un cours d'essai. Je frétille à l'idée de faire autre chose de mes deux jambes et de mes deux bras que ce dont j'ai l'habitude.

    Et puis... vient le moment du tarif. Trois mois, c'est plus cher qu'une année ma bonne dame. Certes, certes. Tu vas le cracher le morceau (ça fait près d'une heure que j'attends cette information capitale pour prendre ma décision) ? Bon, et là, bien sûr j'ai cru que j'allais m'étouffer. On est trèèèèès très loin des 35 euros par mois annoncés sur le site (ça, c'est juste dans le cas où tu prends un abonnement de deux ou trois ans d'un coup. Ah). Immédiatement, comme s'il s'agissait après le coup de massue de me rassurer, elle m'annonce les tarifs promotionnels super exceptionnels spécial vacances (mais bien sûr) qui s'élèvent encore à 195 euros + 77 euros d'inscription pour trois mois. Ouch. Ca fait encore lourd dans mon budget ça. Surtout en sachant que je serais absente pendant 15 jours environ, ce qui fait déjà beaucoup sur trois mois, et que, le reste du temps, peu m'importe d'avoir un accès illimité aux cours puisqu'en travaillant je ne peux de toute façon profiter des cours qu'à partir de 18h30 et que je n'irais pas non plus tous les soirs (faut pas se leurrer, je vais pas devenir en quelques semaines une méga sportive addicted). Je ressors un peu dépitée. Avec l'intention de quand même tester le cours auquel j'ai droit. Au cas où. Pour voir ce que ça donne. Et puis, le jour J, une réunion qui dure un peu trop, la semaine suivante, une gastro éclair... Résultat, je n'aurais même pas pu essayer.

    Mais... (car avec moi, il y a toujours un mais, qu'on se le dise). J'ai une solution de secours. Pour la rentrée. Ce qui me donne un peu moins l'impression d'être une grosse dégonflée. Une copine m'a informée d'un cours de gym assez intense auquel elle participe une fois par semaine avec un abonnement à un prix défiant toute concurrence (60 euros l'année pour un cours par semaine). Bien entendu, à ce tarif, la liste est longue. Et ça n'a rien à voir avec les salles de sports et leurs cours variés, leur parquet et leurs hamman / sauna. Mais là, ça me permettrait de continuer la danse tout en suivant un cours d'abdos fessiers etc par semaine. Elle m'a promis de me récupérer dès la rentrée un formulaire d'inscription... Donc, rendez-vous en septembre... En attendant, doigts de pieds en éventail ! (et ils en ont bien besoin mes petons après ces deux samedis shopping !).


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  • Samedi : prendre la voiture et m'échapper. Il fait soleil. Les kilomètres défilent et plus je m'approche d'Elle, mieux je me sens. Ca y est, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la voilà. La">la voilà. La</st1:PersonName> ville de mes études, celle que j'avais choisi, celle où j'aurais voulu vivre et travailler. Prétexte shopping, mais en fait, j'ai plutôt envie de me promener dans ses rues, regarder la foule grouiller, profiter du soleil. Passer devant quelques vitrines de luxe où je n'entrerai probablement jamais, effleurer de mes doigts la douceur des pulls Zadig qui s'étalent dans ce nouveau corner, admirer la variété des coloris de fards MAC, sentir la chaleur peser sur mes épaules... Hésiter à prendre un verre, seule, à la terrasse d'un café et puis, finalement, rentrer, l'âme sereine. Avec un nouveau sac en cuir marron et une nouvelle petite veste de rien du tout. Histoire de.

    Il me fallait bien tout ça pour être capable de supporter le dimanche où je suis restée immobile, à regarder mon homme travailler dans le jardin (dès que je m'éloigne, il m'appelle pour que je l'aide, rappelez-vous) sous la grisaille, et à regarder les fleurs pousser, beaucoup trop lentement à mon goût. Avec une pensée obsessionnelle pour le bel O qui a tourné en boucle dans ma tête pendant plus d'une heure. Pour finir devant une finale de coupe du monde mollassonne, en mangeant des pop corn pour que le temps passe plus vite.

    Vivement les vacances...<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

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