• je ne sais pas où on va. Mais j'ai toujours mal. Je ne sais pas comment "passer à autre chose" alors que je ne suis pas certaine que ce soit terminé. L'autre diffuse des textes de l'album "vengeance" de Biolay sur son blog, parlant de relations néfastes etc. Ce qui me laisse croire que les choses ne sont pas tout à fait réglées. Je ne sais plus comment réagir. Je fais comme si tout était terminée, j'utilise la pensée positive, je regarde tout ce qu'il y a de bien dans ma vie, mais j'ai toujours ce doute et surtout, cette rancoeur qui m'anime. Pour évacuer, j'ai écrit une lettre. Une lettre qu'il ne lira peut-être jamais. Ou peut-être bientôt, je n'en sais trop rien. Je n'ai pas envie de donner raison à cette folle en allant au bout du processus. Mais si c'était ça l'issue ? Je ne veux pas de ça pour mes enfants... Mais aurais-je la force et encore assez d'amour pour continuer ?

    Lettre à l'homme,

    Tu m’as manqué de respect et tu m’as fait énormément de mal. Le respect est une chose essentielle pour moi. Dans toutes mes relations aux autres, je ne peux pas tolérer ni pardonner le manque de respect.

    Me répéter depuis 8 mois  « je croyais qu’on ne devait plus en parler », c’est nier le mal que tu m’as fait et gérer la situation comme tu le fais toujours en faisant le dos rond en attendant que ça passe. Mais ça ne passe pas. Alors on fait comment ? Ton discours n’est pas rassurant. Tu tiens le même depuis que tu as engagé ces échanges avec cette fille. Alors comment croire que tu as compris et que c’est terminé ?

    Et même si c’est bien le cas aujourd’hui, le simple fait que tu ai continué à communiqué avec elle alors que ça me faisait du mal, c’est un affront que je ne peux pas pardonner.

    Le fait que tu ais fait comme si « mes crises » n’avaient pas d’importance en te targuant auprès d’elle que tu « gérais  la situation » me faisant ainsi passer pour une moins que rien qui n’a pas droit à la parole dans notre couple, est insupportable.

    Que tu ne te sois pas rendu compte que cette fille cherchait seulement à te « voler un bout de toi » au vu et su de ton officielle et que ça la réjouissait de voir le bordel qu’elle foutait dans ta vie en guise de vengeance car elle ne supportait pas qu’une autre qu’elle soit auprès de toi… c’est effarrant.

    Mais le plus dur à digérer c’est ça : Que tu ne te sois pas insurgé contre elle, que tu n’ai pas pris ma défense quand elle a osé s’exclamer « elle a appelé chez moi de quel droit, empêche là de faire ça » comme si j’étais un pion, un truc extérieur et gênant dont il fallait se débarrasser…  et toi, au lieu d’ouvrir les yeux, tu es allé dans son sens en la rassurant « je gère, je vais faire en sorte que ça n’arrive plus ». Tu me prends pour quoi ? Pour qui ? Comment as-tu pu dire ça ? Comment as-tu pu me faire ça ?

    Que tu n’ai pas réagi à ça, je crois que c’est ce qui m’a le plus choquée et blessée et c’est ce qui m’a donné une idée vraiment réaliste de ce que je représente pour toi : une femme décorative qui n’a pas le droit d’être écoutée, entendue, qui doit juste être là, être belle et se taire pendant que tu traces ta route dans le genre « Qui m’aime me suive ». Sauf que là, je ne suis plus.

    Tu as eu pendant 5 mois l’occasion de me prouver ton amour. Si tu avais su arrêter, l’éloigner, lui dire clairement qu’elle n’avait pas d’importance pour toi et que ta femme était bien la personne la plus importante à tes yeux et qu’au vu de la situation (son refus d’engager une relation purement amicale), il était préférable de cesser tout contact… Là j’aurais vraiment su que tu m’aimes. Si tu avais écris tout ça sans savoir que je pouvais le lire, je n’aurais pu que croire en ta sincérité.

    Or, tu as fait tout le contraire. Tu n’as réagi au bout de 5 mois que lorsque je suis partie. Ce n’est pas quand on a tout perdu qu’il faut réagir. C’est avant. Et depuis deux mois, malgré mon départ rien n’a changé. Ton discours est toujours le même, ton attitude aussi. Et moi,  je dois me contenter de la situation et « passer à autre chose ». Tu nies toute responsabilité dans mon bien ou mal-être, en me disant qu’il suffit que je regarde mes enfants pour être heureuse. Mes enfants me rendent heureuse, oui. Mais est-ce une raison suffisante pour continuer à supporter un mari qui ne me témoigne aucun respect, qui ne prend pas mes besoins en considération et qui, depuis 20 ans passe toutes ses décisions en force en se disant, « ca va aller, elle va s’y faire ». Et bien, non. Je ne m’y fais pas.

    Je veux le sud. Je veux ma famille. Et je veux un homme qui m’aime et me respecte. Je n’ai rien de tout ça. Il est donc temps de tourner définitivement la page sur ces 20 années de vie où je n’ai fait qu’attendre. Je ne veux plus attendre. Je n’ai qu’une seule vie et j’en ai consacré la moitié à attendre de toi que tu m’apportes ce dont j’ai besoin. Force est de constater que j’attends en vain.

    Ton appartement se libère bientôt. C’est parfait. Tu en seras le nouveau locataire.

    Tu as tracé ta route sans considérer mes besoins. Laisse-moi maintenant tracer la mienne ; J’ai droit moi aussi à ma part de bonheur.

     


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  • Je sens que je ne vais pas supporter ma nouvelle "chef" bien longtemps. Déjà, je pars avec un a priori négatif puisque je considère qu'elle n'a pas vraiment la légitimité à être ma responsable. Ensuite, elle me demande d'en faire plus que lorsque nous étions trois alors que je me retrouve seule avec même plus une demi-assistante pour m'aider ; Enfin, et c’est le pire, elle a tendance à s’adresser (à moi mais aussi à tous les autres) sur un ton péremptoire qui m’est juste insupportable et qui n’est pour moi qu’un manque total de respect. J’ai tenté de lui faire passer le message. Sa conclusion c’est que c’est moi qui suis trop susceptible et qui prend trop les choses à cœur. Bien. Alors on fait comment maintenant ?


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  • Mon horoscope de demain me file des bouffées d'angoisse...

    Amour : Vous allez avoir des facilités à découvrir des choses cachées. A vous après de savoir rester discret pour éviter des brouilles en cette journée de St Valentin.


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  • Ce matin, en vidant l'un de mes sacs à mains, je suis retombée sur les mails que j'avais imprimés. Ces mails qu'ils se sont échangés au début. Je n'ai pas pu m'empêcher avant de les jeter, de relire quelques uns des passages que j'avais surligné en rose. Et ça m'a fait mal, encore et encore.

    Au fond de moi, quand je relis ces mots si forts, j'ai du mal à croire que cela puisse être réellement terminé. J'ai peur d'être devenue aveugle, poussée par l'envie de croire que tout cela est bien fini. J'ai peur d'être à nouveau "trompée", non pas au sens physique du terme, mais au sens du mensonge, de la liaison, fusse t'elle uniquement virtuelle, mais cachée.

    Je savais que tout ça prendrait du temps à cicatriser, mais je me demande si ça va durer encore longtemps... Ca fait deux mois que tout ce cirque est censé être terminé, et moi, j'en souffre encore. Je sais que si cela devait recommencer (ou peut-être que cela ne s'est jamais vraiment arrêté d'ailleurs) l'homme serait beaucoup plus prudent au point que cette fois-ci, je ne pense pas trouver de traces.

    Ce sentiment est renforcé par celui de cette distance qui s'est instaurée entre nous ce dernier mois. Avec les enfants et la reprise du boulot pour moi, le rythme est devenu si rapide, les journées si denses, que nous avons l'impression aussi bien l'un que l'autre, de ne plus vraiment nous parler, de ne plus vraiment rien partager d'autre que l'agenda de qui va chercher quel enfant, quel jour. Je sens une fissure, un début de fossé se creuser. Il faut vite reprendre pied, ne pas se laisser noyer sous le flot des obligations de la vie, du travail et du reste.

    J'ai certes décidé que 2013 serait l'année de l'amitié pour moi, mais je ne veux pas pour autant laisser mon histoire d'amour s'encrouter sous les mauvaises herbes et pourrir au fond du jardin...


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