• Et voilà, sans savoir pourquoi ni comment, là, cet après-midi la méga-flemme me reprend. Vraiment pas envie de travailler, la sensation de faire du sur-place.

    En fait, c'est notamment parce que je ne peux plus avancer toute seule sur certains dossiers et que j'attends des validations ou des réunions avec mon directeur local pour avoir des réponses et faire avancer le schmilblick. Du coup, quand ça dure et que j'attends un peu depuis trop longtemps à mon goût, je me lasse.

    A moins que ce ne soit la répercussion de cette nouvelle qui ne me réjouit pas. Ils vont finalement être obligés d'embaucher une responsable de plus à Paris dans le service dont je dépends, qui fera la même chose que nous en région mais pour la maison mère et reprendra du coup probablement les responsabilités régionales et nationales dont je venais d'hériter (justement parce que mon chef parisien n'avait pas le temps de s'en occuper lui-même).

    Bien entendu, il m'a fait comprendre que, si j'étais intéressée... Mais le salaire (je n'ai pas encore directement posé la question "combien", mais je vais le faire par acquis de conscience) ne vaudra certainement pas que je m'exile seule à Paris, que je me paie un divorce et la vente de la maison... pour quelques centaines d'euros de plus qui partiront en fumée dans un loyer exhorbitant et des trajets de train fréquents et exhorbitants aussi. Mon chef voudrait que nous travaillions en binôme (il a même envisagé que la personne soit sous MA responsabilité mais il trouve comme moi d'ailleurs, que ce serait totalement irréaliste... je vais pas développer le pourquoi, mais c une évidence pour nous). Le jour où j'ai appris la nouvelle, j'ai eu des bouffées d'angoisse en pleine nuit. Je vais encore devoir me battre pour garder un petit bout de responsabilités et conserver cette sensation d'avancer. Au lieu de ça, j'ai l'impression que je vais être rétrogradée. Ca me fait tout bizarre. Ca ne me plait pas vraiment. Même si mon chef cherche une solution pour que je reste impliquée, c'est sûr, la personne qui prendra ce poste finira par faire ce dont je m'occupe aujourd'hui. Et en plus, va falloir que ce soit moi qui la coache au démarrage. Bref.

    Et re-Bref. Voilà, j'ai hâte que la semaine prenne fin. En plus il fait gris, il fait de plus en plus froid, 700 euros viennent de partir en fumée pour ma voiture (assurance + vidange + quelques petites réparations). C'est génial. Rien de dramatique tout ça. Mais je sais pas. Une sensation de... de.... de je ne sais pas moi. Flute.

    Ah, si, j'ai eu 15,5/20  (même note que la première fois) au second devoir de français que je fais pour une autre. Je dois encore en faire deux. J'avais prévu le troisième pour novembre, mais tous nos week-end sont pris et impossible pour moi de me pencher sur ce genre de devoir en soirée dans la semaine. Va pourtant falloir que je trouve un petit bout de 5h d'affilés à y consacrer. En même temps, je peux essayer d'y passer moins de temps, quitte à avoir une mauvaise note, car au final, la note on s'en fout tous (c'est juste bon pour mon égo qui trouve là une compensation minime).

    Bon, allez, je m'y remets.


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  • Quelques jours de repos, bien au chaud dans ma famille, ça fait du bien. Beaucoup de bien. Même s'il manquait au programme une folle soirée sur un dance floor, ou plus tranquille dans un pub. Mais quand on arrive presque à l'improviste, difficile de faire changer le programme des autres pour soi ou de se taper l'incruste. Donc, je suis restée sage. Enfin, presque... Parce que j'ai fait quelque chose que je n'avais jamais fait. Vraiment pas de quoi se vanter hein, je sais, c'est pô bien du tout. En même temps, j'ai passé mes 31 premières années à faire toujours bien attention à tout, à ne vexer personne, à faire ce qu'on attend de moi, à renvoyer l'image d'une jeune femme bien dans sa peau, dans son job, dans sa vie, qui ne dit jamais un mot plus haut que l'autre à ses parents, qui sourit et tout et tout (sauf dans certaines grosses colères où personne ne me reconnaît d'ailleurs, mais c'est assez rare). Je n'ai jamais fait de resto basket, ni même chourré un bonbon au supermarché. Bref, très lisse tout ça. Et pourtant c'est bien moi.

    Alors, quand, à la sortie de la séance cinéma ma sœur me fait remarquer qu'on sort du même côté que l'entrée et que les autres salles de cinéma s'offrent à nous, sans réfléchir, j'ai dit « chiche ». Et nous nous sommes faufilés dans une seconde salle, sans repasser par la case départ, juste en patientant un peu plus que prévu dans les toilettes des filles pour ne pas nous faire remarquer trop tôt et nous joindre au flot des autres spectateurs (heu, disons aux quelques autres). Je vous rassure, nous n'avons pris la place de personne. En pleine semaine, en pleine journée. La salle était à moitié vide. Nous étions étonnées de notre audace et de la facilité avec laquelle nous avons réussi à devenir pour la première fois de notre vie de petites fraudeuses. Ce n'est pas un bon exemple à donner. Je sais. Mais bon, mais sœur est une grande fille (24 ans quand même, ce n'est pas moi qui vais la dévergonder). Je ne suis pas fière et en même temps je me dis « tiens, une nouvelle expérience. Ca, c'est bon, j'ai testé ». Reste qu'on ne l'avait pas prémédité et qu'on a eu un peu la dalle (entrée à 11h, sortie à 16h !). Moi qui ne vais pas souvent au cinéma, en quelques semaines, cela fera déjà trois film au compteur. Je rattrape mon retard de l'année.

    Bon, voilà, la semaine est repartie sur les chapeaux de roue avec un lundi à Paris, un mardi à rattraper les trois jours d'absence au bureau et un mercredi accrochée au téléphone pour répondre à pleins de question de plein de monde.

    Bref, c'est reparti.

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  • Suis bien arrivée - STOP - Le dos et les épaules en compote - STOP - Peut à peine bouger ce matin - STOP - Il fait un vent à décorner les boeufs - STOP - Je compte bien en profiter quand même - NA heu.... STOP.


     


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