Voilà. J'ai eu droit à 15 jours de répit. 15 jours de douceur, d'échanges, de sensualité. Sans l'ombre de l'autre pute (oui, je m'emporte, mais je dis ce que je veux ici). J'ai écrit une belle lettre d'amour à mon homme que je lui ai donné au restaurant pour notre anniversaire de rencontre. Il a été touché, ému. J'ai cru idiotement un instant que ça le ferait réfléchir. Mais l'appel du jeu est sans doute plus fort. Dès mercredi, soit à peine 3 jours après notre retour, elle a repris contact. Et c'est reparti, les allusions et tutti quanti. Elle sait exactement mener sa petite barque d'allumeuse pour préparer le terrain en vue d'une probable rencontre où elle sait très bien qu'elle ne peut pas tout miser sur son physique...

La vengeance est un plat qui se mange froid. Aussi, pour l'instant je me contrôle comme je peux. J'ai dit à l'homme qu'après la naissance de la petite, il faudra que soit il mette un terme à tout ça en m'en donnant la preuve (ce qu'il ne fera probablement pas de lui-même), soit, s'il est si certain qu'aucune mauvaise intention ne se cache derrière cette reprise de contact (ce qui est désormais impossible à croire quand on lit leurs échanges) qu'il se débrouille pour l'inviter chez nous pour que nous fassions connaissance.

Je vais donc tenter de tenir le choc encore quelques semaines. En attendant, je cumule les infos. J'ai désormais le nom de son mari, j'ai donc retrouvé leur adresse exacte et leur numéro de téléphone... Je réfléchis à une contre-attaque en cas de tournure au vinaigre (genre vraie rencontre physique et ce qui va avec). Il n'y a pas de raison que ça ne parte en cacahouète que de notre côté. Il faudra qu'elle trinque elle aussi. Son mari aussi a le droit de savoir avec qui il vit...