• 21 avril 04. Juste avant de m'endormir, mon Homme rentre à la maison. Il me glisse quelques mots sur sa soirée. J'apprends, sans avoir à poser de questions, aucune, que mon Petit Prince était avec eux (en principe ils ne sont plus dans la même équipe donc, il n'aurait pas du faire partie de cette soirée. Bref, peu importe). Et j'apprends aussi qu'il est ensuite parti du restaurant pour aller en boîte avec un copain, en prenant soin d'éviter les flics au rond point. Sa capacité à boire sans que cela ne se remarque m'inquiète un peu. Parce qu'après, il faut encore qu'il rentre, seul au volant...


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  • Hier, petite soirée tranquille toute seule à la maison. Mon mari avait un repas de footeux. Du coup, je ne me suis pas pressée pour rentrer et j'ai trainé au petit cocktail donné à mon boulot pour clôturer deux jours de manifestations. Gavée de petits fours, je n'ai rien avalé en rentrant (pas besoin de faire de la cuisine, c'est reposant !) et me suis laissée portée par un téléfilm à l'eau de rose, de ceux que je ne regarde plus depuis longtemps compte tenu du fait que mon Homme ne les apprécie pas du tout (oui, je sais, il n'a pas tort... C'est vrai). Une fois de temps en temps, cependant, ça ne fait pas de mal... Seule, tranquille, à mon rythme, maîtresse de la télécommande, objet transitionnel symptomatique de nos luttes de pouvoir quotidiennes, j'étais bien... Calme.


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  • Mon tour au parc a été très rapide... Juste assez long pour voir, en arrivant, sa voiture, garée sur le parking. Une éventualité à laquelle je m'attendais. Deux solutions : m'arrêter, faire un tour dans le parc et avoir de grandes chances de le croiser. Et, si je ne le croisais pas, il aurait pu voir ma voiture avant de repartir et m'aurait peut-être attendue... Ou repartir immédiatement. Je n'ai pas réfléchi très longtemps. J'ai fais demi-tour... Dites-moi que c'était ce qu'il y avait de mieux à faire... Après tout, j'ai respecté ainsi l'une de ses dernières paroles à mon égard qui était "Je vais essayer de t'éviter au maximum, alors s'il te plaît, essaie d'en faire autant". Je sais qu'au fond de lui, il aurait probablement été heureux de me voir aujourd'hui. Mais heureux combien de temps ? Quelques secondes tout au plus... Parce qu'après, le voir oui. Le serrer dans mes bras, oui. Mais on ne peut plus se parler sans se faire de mal. Et lui donner autre chose, je ne peux plus, je ne peux pas. Je n'ai plus le droit de lui donner de faux espoirs. Il vallait mieux que je m'en aille...


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  • Hier soir, j'ai annoncé à mon Homme que je m'étais fait à nouveau prescrire la pilule. Je ne la prend plus depuis presque un an car nous pensions, au moment de nous marier, mettre en route un bébé après notre voyage de noce (prévu en juin). Enfin, IL pensait. Parce que moi, déjà à ce moment là, je ne me sentais pas encore prête. Mais je pensais que ça allait venir... Alors, pour éviter tout risque de fausse couche et surtout pour me préparer psychologiquement, j'avais arrêté d'avaler cette petite chose. Aujourd'hui, compte tenu de mon aventure, de mes doutes, de mes angoisses... Je ne me sens toujours pas prête... Et je ne le sens pas prêt à assurer non plus (cf. sa réaction à ma gastro). Cette annonce l'a d'abord fait sourire, il l'a pris en plaisantant, en me disant, "ça ne sert à rien de la reprendre maintenant vu qu'après le voyage, on va s'y mettre etc...". Quand je lui dis que je n'en veux pas tout de suite, il me répond que de toute façon, le temps que ça marche et le temps de conception, le bb ne sera pas là avant un an encore... Ce sur quoi j'insiste et j'affirme mon non. Pour une fois, je ne céderais pas. J'ai déjà cédé à la vie ici, à la maison de campagne etc... Bref, je ne vais pas me répéter. Alors, là, non. C'est un choix de vie trop important pour que je me lance juste "parce que c'est le moment". C'est le seul argument qu'il ne cesse de me répéter. Bien sûr, mon horloge biologique et tout le tralala, me travaillent aussi. Je fais des rêves de bébé, j'adore en prendre dans mes bras, leur faire des papouilles etc... Et je suis persuadée que c'est le plus grand bonheur de toute une vie. Mais, là, je ne le sens pas. Même si j'en ai envie. C'est un peu contradictoire peut-être, je ne sais pas trop. Je pense que je suis prête, mais que tant que ma vie ne sera pas satisfaisante, je n'y arriverais pas. Je n'ai pas envie de faire un enfant pour remplir le vide de ma vie (même si la formule est un peu forte). Parce qu'après, on fait moins de choses avec un enfant. Alors, je voudrais profiter avant... Et ça, mon Homme ne comprend pas parce que pour lui, notre vie est entièrement satisfaisante...


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  • Brrr... Mon patron vient de surprendre sur mon écran l'adresse de ce site et mon pseudo... "Oh ? Tu t'intéresses aux bloggs ? Titinette, c'est toi ? Ah, on le saura !". C'est terrifiant. Toute ma vie, mes doutes, mes interrogations, mes errances anonymes... Que dois-je faire ??? A sa place, je ne tarderais pas à aller jeter un oeil par curiosité...

    Si tu es là... Si tu lis ces lignes, s'il te plaît, zappe... Tous ces textes n'ont aucun intérêt pour toi de toute façon...


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