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    Ralentir pour mieux agir

    Depuis août, c’est la course. La course contre la montre, la course dans tous les domaines de ma vie. Jusqu’à la limite du burn out. J’ai la chance d’avoir une famille qui m’accueille les bras ouverts dès que je peux descendre les voir et une amie que je peux appeler à toute heure du jour ou de la nuit quand ça va mal. Mais ca ne suffit pas toujours.

    Cette semaine mon fils a encore fait une crise. Une crise au point de casser encore ses portes de placard et faire un trou -le 3ème depuis 1 an et demi- dans le mur. J’ai donc pris mon mercredi. Pour m’en occuper. L’emmener voir une psychologue pour entamer une démarche et prendre du temps pour se poser ensemble.

    J’ai pris le temps de faire appel à un expert immobilier agréé par le tribunal. Ca va encore me coûter un bras. Mais au moins, ce sera la seule expertise valable dans notre conflit pour connaître le véritable prix de la maison et savoir enfin si on peut se mettre d’accord, ou vendre à un tiers.

    Mon ex de son côté me relance régulièrement depuis quelques semaines pour qu’on se « redonne une chance ». Autant vous dire que si je ne veux pas le braquer, je n’ai pas du tout envie de replonger et qu’à chaque texto qui s’affiche avec son nom, j’ai une mini crise d’angoisse « qu’est-ce qu’il va encore me sortir cette fois ? ».

    Côté boulot, j’apprends à dire non. On m’a demandé de produire une note stratégique. J’ai refusé, arguant que c’était à la personne qui avait été nommé mon responsable de le faire. Ce qu’il n’a pas fait et que mon N+2 est donc en train de pondre en s’agaçant. Fallait réfléchir avant monsieur. Je vais encore devoir passer une semaine quasi entière à Paris la semaine prochaine. Et après, j’aspire et j’espère trouver un rythme un peu moins soutenu. C’est pas gagné. Mais l’équilibre de ma petite famille à trois en dépend.

     

     


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