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  • Plus que deux jours avant le week-end. Il arrive à pas lents. Au ralenti. Tout doucement. Trop lentement...

    Même si je sais qu'il n'y a rien de prévu, je me délecte par avance du capuccino lovée dans mon canapé, du film devant un bon feu de cheminée, des jeux avec petit bonhomme, de la mini-grasse matinée de dimanche... Des petits riens, mais des petits riens qui comptent.

    Et j'essaie d'oublier aussi les heures de ménage qui m'attendent !


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  • Je me lève. Il fait nuit. Je déteste me lever quand il fait encore nuit. Je m’étire. J’ai mal. Mal partout. Mes articulations sont de plus en plus nombreuses à se faire sentir. La mâchoire, les épaules, le poignet,  trois doigts de mes mains, deux à gauche, un à droite, le bas du dos qui tire, les doigts de pied, la cheville droite… Tout ce petit monde se plaît à me signaler son existence.

    Je mets mon corps en route. Doucement. Lentement. Un bon bol de chocolat chaud, quelques biscuits… Ma dose de sucre pour démarrer la journée. J’ai mal quand j’essaie d’ouvrir la bouche. Il faut que tout ça se réveille.

    Je commence à me préparer. Depuis la rentrée, je fais dans la facilité : un jean, une paire de (au choix) ballerines / converses / bottes de moto, mais du plat, du plat, du plat (en raison des douleurs aux pieds) et un joli petit haut. J’alterne chemisiers, blouses, t-shirt un peu loose… J’agrémente d’un ou deux bijoux. Un blouson en cuir ou une veste classique. Et puis basta. Je suis prête en une demi-heure, à peine plus.

    Mon petit bonhomme se lève. J’essaie de profiter de cette minuscule heure que nous avons ensemble le matin. Bibi, pipi, joujou, habits. Quelques bisous et hop, nous voilà dans la voiture, direction la crèche où il répète tous les matins à qui veut bien l’entendre « c’est pas ta maman à toi ». Trop mignon.

    Et puis c’est parti. Direction le bureau. Après la clim en panne, c’est le chauffage qui ne fonctionne pas. Vivement que le problème de ce truc réversible soit réglé.

    Je m’installe dans mon bureau solo, qui ne sera peut-être bientôt plus le mien en raison d’une nouvelle recrue qu’il va falloir caser quelque part. Après la voiture de fonction qui s’évapore, la tranquillité d’un bureau que je vais devoir abandonner… Tout ça me fatigue.

    Je lis mes mails. Je traite les demandes urgentes. Je traîne un peu. Je traîne beaucoup. Ca fait deux mois que je traîne et que la motivation a du mal à se saisir de moi. Il faut dire qu’un chef démotivé, ça fait des équipes qui se démotivent aussi. Le matin, j’attends avec impatience le repas du midi avec les collègues, ou la « sortie jogging » qui décrasse aussi – et peut-être surtout – la tête. L’après-midi, j’attends avec impatience de retrouver mon  petit bonhomme le soir. Et à partir du mercredi, je commence à avoir hâte d’arriver au week-end.

    Nous ne sommes que mardi. Et pourtant, j’ai envie de dire… Vivement ce week-end.


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