• Voilà deux journées de formation, dédiées à des entreprises adhérentes à notre structure, auxquelles j'ai pu participer début juillet et hier. Le petit groupe de chefs de projet qui suit cette formation est très sympathique. Six hommes et une femme, tous entre 24 et 35 ans environs. Lors de la première journée de formation, j'ai senti une certaine attirance intellectuelle pour l'un d'entre eux : JB. Physiquement, il n'est pas du tout mon genre. Blond, cheveux très court, teint très clair, yeux bleus certes, mais pas particulièrement attirant. Sa vivacité d'esprit, son allure, le rôle qu'il joue, les références qu'il cite, son ambition, son intelligence... l'ont pourtant fait sortir du lot.

    Au cours de la première formation que nous avons partagé, je lui ai lancé quelques regards, quelques sourires, ai marqué avec discrétion mon intérêt pour ce qu'il disait. Sans plus, mais juste assez pour qu'un homme attentif le remarque. L'a t'il remarqué ? Hier, deuxième formation ensemble. Je ne lui marque au départ, pas plus d'intérêt qu'aux autres. Après tout, je suis dans le contexte professionnel et je ne veux pas avoir l'air d'une minette qui fait les yeux doux au premier venu. Au cours de la formation, il me semble à plusieurs reprises, surprendre son regard tourné vers moi, et détourner les yeux quand je tourne la tête vers lui... Pourtant, quand il prend la parole, c'est moi qu'il regarde, à moi qu'il s'adresse. Nous nous sourions de temps en temps, échangeons quelques regards complices sur la prestation des uns et des autres lors d'un exercice de simulation de réunion... Lorsque mon tour arrive de passer l'épreuve test des 5mn chrono pour simuler une réunion dont le but est de résoudre un problème dans l'équipe projet, je prends une grande respiration et entre en scène comme au théatre. Sans savoir vraiment comment je me suis débrouillée, mon scénario tient pile poil dans les 5mn et mon sourire, mon apparente aisance, font leur effet. J'étonne le formateur qui avait pourtant deviné mon côté prolixe et était persuadé que j'allais déborder, et surprend JB qui, tout sourire, lance à l'assemblée, un "qu'est-ce qu'elle se vend bien !" (j'avais déjà évoqué ma recherche d'emploi la fois précédente). Après la formation, JB propose au groupe un échange de cartes de visites pour "rester en contact" car les prochaines formations n'auront pas lieu avant septembre. Je ne réagis pas à sa proposition dont j'ai l'impression qu'elle me vise moi, mais sans en avoir le coeur net je préfère m'abstenir. Tout le monde s'en va. Deux seulement sont encore là, dont lui. Je le vois tourner autour du pot, hésiter puis me demander "et vous ? vous n'avez pas de carte de visite ?" moi : "Si, mais elle est périmée dès la semaine prochaine !"... Lui "C'est pas grave", moi "si vous voulez... Voici ma carte, je vous ai ajouté mon portable" "ah, ben très bien !" moi "C'est assez lisible ?" Lui "Oui, mais s'il le faut, je recommencerais plusieurs fois. Ah, je vois que vous... tu... as mis ton e-mail perso au dos ! Alors à bientôt, par mail" moi "sans problème".

    Je doute fort qu'il y ait une suite. D'autant plus que j'ai cru comprendre qu'il était en couple (pas de bague au doigt mais il a déjà évoqué son amie et un appartement qu'ils ont acheté ensemble). Mais tout ceci, nous savons tous ici très bien que ça ne veut rien dire... Alors, on verra bien si je me suis fait un film... ou pas.


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  • Quand Mme tout le monde en a marre de se faire bananer et qu'elle décide de porter réclamation ;-)

    Madame, Monsieur,

    Je viens d'utiliser l'une de vos machines au centre commercial xxxxx xxxx dont les réglages ont manifestement un problème.

    Le cadrage fait apparaître l'intérieur même de la cabine de prise de vue, ma tête est au format timbre poste quant aux couleurs... Ce serait du noir et blanc on ferait à peine la différence ! (Devinez la couleur de mes yeux... Alors ? Et non, ils ne sont pas noirs, mais bien bleus...).

    Aussi, je vous renvoie ci-joint la planche de photos d'identités (ainsi qu'un RIB) afin que vous puissiez vous rendre compte par vous même du résultat et me rembourser les 4 euros + les frais d'envois et d'appel téléphoniques (sans compter la perte de temps). S'il en manque une c'est bien  parce que je devais renvoyer ce jour d'urgence un dossier de candidature pour un poste où il fallait une photo récente et je n'avais malheureusement pas sur moi assez de monnaie pour refaire immédiatement d'autres photos sur une autre machine... Aussi, j'ose espérer que vous rembourserez malgré tout la totalité de la somme, car je doute de toute façon que la photo utilisée soit à mon avantage.

    Sincères salutations

    Mme tout le monde s'enerve de bon matin.


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  • Ecrire pour écrire, pour garder une trace de ma vie, pour m'aider à prendre du recul, pour ne pas laisser traîner à la maison de journal intime papier qui pourrait être découvert... Tel était mon objectif en arrivant à bloggland.

    Et puis, j'ai découvert ici le plaisir d'être lue, d'avoir un regard extérieur et anonyme sur ma vie, mes aventures, mes envies... Et aujourd'hui, je profite d'un peu de calme pour faire le point sur ces 4 mois d'écriture.

    Avant l'apparition de la rubrique "blog traffic", j'étais déjà étonnée de trouver autant de visiteurs sur mon blogg, mais je ne pensais pas être si près des taux de fréquentation des blogg les plus visités. Ah biensûr, je ne suis jamais entrée dans le top ten (ce n'est pas un objectif pour moi d'ailleurs) mais apparemment, j'aurais pu y apparaître si la rubrique avait existé au moment de la création de double je !!! Et même si je ne cherche pas à battre des records, j'avoue que mon ego apprécie largement vos visites régulières chez moi... Merci encore pour votre présence.

    Petit récapitulatif pour mémoire (la mienne ;-))

    Sur la période du 01/04/2004 au 30/04/2004 (c'est à dire en 30 jours), votre blog a enregistré : 1700 pages vues et 493 visiteurs
    => L'effet nouveauté, ça fonctionne toujours !

    Sur la période du 01/05/2004 au 31/05/2004 (c'est à dire en 31 jours), votre blog a enregistré : 2391 pages vues et 559 visiteurs,
    => Les bloggueurs et autres lecteurs s'habituent à ma présence sur bloggland et me rendent régulièrement visite...

    Sur la période du 01/06/2004 au 30/06/2004 (c'est à dire en 30 jours), votre blog a enregistré : 1281 pages vues et 377 visiteurs
    => Absence de 15 jours pour cause de vacances, moins de textes, chute du lectorat ;-(

    Sur la période du 01/07/2004 au 27/07/2004 (c'est à dire en 27 jours), votre blog a enregistré : 671 pages vues et 412 visiteurs,
    => Reprise de l'activité du blogg et petit hausse de fréquentation !


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  • 16h30. Je pars du bureau pour rejoindre mon amant. Je porte une robe noire et blanche, mi-longue et assez classe, avec des talons blancs. Anachronisme entre ma tenue et notre destination... Lorsqu'il me rejoint sur le lieu de notre rendez-vous, il m'avoue timidement qu'il m'a menti. Qu'il ne connaît pas d'endroit discret où nous pourrions aller, mais qu'il avait trop envie de me voir et avait peur que je refuse s'il n'avait pas dit savoir où m'emmener. Je trouve cela très touchant mais n'ai aucune idée de l'endroit où nous pourrions nous réfugier. Nous partons ensemble, à la recherche d'un coin tranquille. Je le sens près de moi, son odeur, son souffle, sa main sur ma cuisse. Je ne porte pas de culotte. Celle du jour n'était pas à la hauteur d'un rendez-vous de ce genre. J'ai préféré la retirer. Cette idée et cette sensation de nudité sous le tissu léger de ma robe m'excite par avance. Et puis cette initiative ne fera que simplifier nos acrobaties... Nous tentons plusieurs petits chemins, mais sans succès. La tension monte. Cette "perte de temps" m'exaspère un peu. Nous envons très envie l'un de l'autre et ne disposons d'1h30. J'allais presque renoncer quand nous trouvons enfin un chemin tranquille dans les bois. Nous garons la voiture et poursuivons à pied, nous enfonçant dans la forêt, faisant quelques haltes pour nous embrasser, nous serrer très forts l'un contre l'autre. Chaque étreinte réveille en moi quelque chose d'animal. L'odeur de sa peau, je ne sais pas... Un petit coin d'herbe, abrité de quelques arbres... Nous nous allongeons dans l'herbe au beau milieu du chemin. J'ôte sa chemise qu'il dépose délicatement sous mes genoux, fais glisser son pantalon, m'empare de son petit loup que j'aime tant, le caresse sans cesser de l'embrasser encore et encore... Et nous faisons l'amour avec débordement, moi sur lui, rythmant le tempo. Il manque un peu de douceur, sa tête tourne, ses mains me cherchent, me malaxent, me serrent... Ses yeux mi-clos ne me regardent plus, il est ailleurs, dans les étoiles... Et moi je savoure cet instant où je dirige son plaisir et le mien avec le risque, toujours présent, qu'un promeneur ne nous surprenne. Un délicieux souvenir. Après l'amour, il me serre dans ses bras, je caresse son dos, enlevant les traces de terre qui le marquent, prenant la douceur qui m'a un peu manqué dans cette union sauvage. Il reprend peu à peu son souffle, ses esprits et me murmure avant que nous ne repartions "Titi, je t'adore, peut-être même un peu trop"...


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  • Mon désir, mon envie, mon enthousiasme... en quelques secondes envolés. Un mail de mon petit prince. Envoyé vendredi soir. Pour me souhaiter bonnes vacances. Je me sens mal quand je le sens mal...

    "Apres t'avoir apercue mardi, si proche, j'avais les jambes en coton et le coeur qui battait la chamade. Tu comprends pourquoi je n'ai toujours pas le courage de te rencontrer ... Bonnes vacances malgre ce qui t'arrive, les miennes ont debute a l'instant.

    Petit Prince

    PS: ca va me faire bizarre de ne plus voir ta voiture ... "

    Ne pas y penser. Ne plus y penser. Oublier ces mots...


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