• Tôt ou tard

    s'en aller (Cabrel).

    Voilà l'air que j'avais dans la tête ce matin au réveil. Allez savoir pourquoi.

    Tôt ou tard s'en aller
    Par les ruisseaux devant nous
    Jusqu'au milieu d'une mer quelconque
    Sur le pont brisé d'une jonque
    On va tôt ou tard s'en aller
    Quelques vestes froissées
    Quelques cartons en morceaux
    Dans les brouillards huileux de la nuit
    Juste nos corps frileux endormis
    Sur quelques vestes froissées
    J'avais des rêves pourtant
    J'avais des rêves
    J'avais des rêves pourtant
    Voir les trains s'éloigner
    Les plafonds chargés de bijoux
    Et tous ces gens attablés, heureux
    Et nous, sur les bas-côtés, fiévreux
    De voir les trains s'éloigner
    Quelquefois les enfants demandent
    Comment fait-on pour finir ici
    Sans doute, je dormais sur une feuille,
    Et l'automne m'a surpris !
    J'avais des rêves pourtant
    J'avais des rêves
    J'avais des rêves pourtant
    Mais tôt ou tard s'en aller
    Par les ruisseaux devant nous
    Jusqu'au milieu d'une mer quelconque
    Sur le pont brisé d'une jonque
    On va tôt ou tard s'en aller
    Tôt ou tard s'en aller
    Tôt ou tard s'en aller


  • Commentaires

    1
    Jeudi 6 Avril 2006 à 17:50
    Ah! la belle poésie!
    Un magnifique texte! Notre Cabrel national, il peut encore faire quelques jolis trucs!
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