• J'ai dormi au moins 9h cette nuit et j'ai encore sommeil ce matin.

    La semaine va être longue et fatigante.

    C'est reparti.

    Et avec le sourire siou plaît.




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  • Mercredi : 16h de boulot non-stop
    Jeudi : 10h de boulot non-stop
    Aujourd'hui : la pression monte encore un peu plus.

    Une grosse manifestation est en préparation pour la semaine prochaine. Logistique, supports, dossiers, powerpoints... à préparer. Plus la visite d'un autre ministre, pas le même que d'habitude, à intégrer au milieu du planning déjà très chargé de la manifestation. Organisation, organisation... Je suis épuisée. Vivement vendredi prochain !

    Bonne journée et bon week-end à tous


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  • Barbouillée depuis hier soir. Et encore un peu aujourd'hui. Pas envie de bosser. Pas beaucoup d'énergie.

    Juste envie de rentrer, m'enfouir sous la couette, regarder des DVD, bouquiner...

    Ou faire une journée ciné, enfermée dans une salle noire.

    Ou partir quelques jours au soleil. Ca, ce serait bien. Mais c'est pas pour demain. Ou au moins faire un break, le temps d'un week-end en amoureux, quelque part, pas forcément loin, juste pour faire une pause et changer de paysage. Mais c'est pas pour tout de suite non plus, reprise des travaux oblige.

    Pfff.

    Vivement le week-end prochain. Encore 5 jours à tenir...


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  • Bon. Il m'a fallu trois jours pour encaisser le coup. Trois jours pour me faire une raison. Trois jours pour me poser et me dire que je ne vais pas continuer à vivre comme ça, dans l'attente et <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la frustration. Mon">la frustration. Mon</st1:PersonName> niveau de vie ne va pas changer, mais j'aurais toujours un peu plus d'aisance qu'avant, alors on ne va pas pleurer non plus (ça, c'est fait).

    Depuis que j'ai commencé à travailler il y a huit ans, je m'investis à fond dans tous mes postes, je choisis mes expériences professionnelles de façon à construire un parcours cohérent quitte à faire des choix parfois déchirants entre deux opportunités, j'apprends, je deviens de plus en plus professionnelle, je prends confiance en moi... Tout ça dans l'espoir d'évoluer et d'arriver un jour à un poste à responsabilités et avoir ce qui va avec côté pépétes. J'ai cru, un instant, avoir atteint cet objectif, du moins en partie. Mais en fait non. Le parcours est encore long. Et là, tout de suite, je n'ai plus envie de me battre pour prouver quoi que ce soit à qui que ce soit.

    Alors voilà, je vais prendre les choses comme elles viennent. Je prendrais toujours mon boulot à cœur, je ne sais pas faire autrement, mais je vais vivre aussi pour autre chose. J'essaierai de partir un quart d'heure plus tôt quand c'est possible, de me rendormir la nuit quand je me réveille en sursaut en brassant les problèmes que je n'ai pas encore résolu ou les choses que je n'ai pas encore eu le temps de faire au boulot, de prendre plus de temps pour d'autres choses. Profiter de mes trajets de train pour bouquiner au lieu de classer mes mails ou rédiger des comptes-rendus, écouter plus souvent de la musique (penser à piquer le lecteur MP3 du chéri)... <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
    <o:p> </o:p>

    Ca, c'est ce que je me disais ce matin, coincée dans mon train retardé par les chutes de neige. Mais le pire, c'est que cet après-midi, alors que je me suis retrouvée à nouveau en présence de mon directeur national, j'ai ressenti une sorte de culpabilité par rapport à ma réaction face à lui alors qu'il était sincèrement heureux de m'annoncer une « bonne nouvelle ». Je sais bien qu'il est honnête au fond, qu'il n'avait peut-être pas connaissance réellement de ce qu'un autre m'avait promis (surtout que ces deux là ne s'apprécient que moyennement) et qu'il n'avait pas conscience que cet entretien que je réclamais (notamment pour négocier figure toi cher Caliban ! Mais on ne m'a pas laissé m'exprimer, il a fait sa demande aux RH pour moi sans qu'on en discute ensemble avant) avait tant d'importance pour moi.

    Je déteste cette sensation que j'ai eu aujourd'hui : me sentir nulle et indigne de cette « augmentation ». Chaque fois que j'ai ouvert la bouche pendant notre réunion, j'avais l'impression qu'il me jugeait, que je ne disait que des choses sans intérêt, qu'il pensait en m'écoutant que je ne mérite pas mieux que ce que j'ai eu. Je sais, je suis totalement paranoïaque. Mais j'ai vraiment l'impression de l'avoir déçu et je n'aime pas ça du tout.

    Bon... Entre l'état de frustration d'avant, et l'état de culpabilité et de paranoïa d'aujourd'hui, je ne sais pas ce que je préfère. J'espère trouver rapidement un équilibre parce que je suis fatiguée de me prendre autant le choux avec tout ça. Allez. On va essayer de trouver le sommeil, ce soir, dans cette chambre d'hôtel qui ressemble toujours à la précédente, tant et si bien que je vais finir par m'y sentir presque comme chez moi à force d'y passer tous mes séjours ;-)


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  • Je n'aime pas ce que je suis en train de devenir. Une fille complètement frustrée,
    obsédée par le chiffre en bas de sa fiche de paie, sans cesse en train de
    comparer ce chiffre à celui de ses autres collègues de travail. Bien entendu,
    l'attente interminable, l'impatience frémissante, l'investissement illimité de
    ma petite personne dans ce boulot depuis octobre 2005, les promesses, les
    entretiens professionnels sans cesse repoussés, les fins de mois, certes
    bien moins difficiles qu'avant mais pas folichonnes non plus, les
    imprévus dans les travaux qui vont nous demander de lourds investissements dans
    les prochains mois... Tout ça mis bout à bout fait que, zut, j'attendais beaucoup
    de ces nouvelles responsabilités qu'on venait de me proposer.<u1:p>

    </u1:p>Mon directeur national, tout sourire, m'apprend qu'il a enfin reçu une
    réponse concernant mon augmentation, mon changement de poste et de statut. Il
    m'annonce tout sourire qu'il s'agit de la « plus grosse augmentation du
    groupe ! ». Mouais, j'attends de voir concrètement. Je demande clairement,
    mensuellement à quoi cela correspond. Et là, surprise, il s'agit tout juste, à
    trente euros près, du montant promis au moment de l'embauche mais « pas
    tout de suite au bout de 5/6 mois lors de la prise officielle de vos fonctions ».<u1:p>

    </u1:p>Un peu K.O, je réplique « OK. Mais ça, ce n'est pas une
    augmentation pour moi, c'est simplement la régularisation du salaire qui
    m'avait été promis à mon embauche et que j'attends donc impatiemment depuis
    mars dernier »

    Lui « ah ? Ah bon ? Mais je n'étais pas au courant de cette
    histoire de régularisation. ».<u1:p>

    </u1:p>C'est ça... « Et bien disons que j'essaie d'avoir un entretien avec
    toi à ce sujet depuis mars et que je n'ai pas eu l'occasion d'évoquer ce point
    dans le détail avec toi. Je pensais cependant que tu étais au courant des
    négociations salariales et de ce qui m'avait été proposé car j'ai aussi passé
    un entretien d'embauche avec toi et que j'imagine que ton collègue as du
    t'informer de sa proposition avant de m'en parler et que j'accepte le
    poste ». (en plus, on en avait rapidement parlé en septembre, avant qu'il
    ne me propose officiellement le poste national et j'avais déjà rappelé mes
    "prétentions initiales").<u1:p>

    </u1:p>Lui « merde, tu dois être déçue alors. Tu devais t'attendre à 100,
    200 euros de plus ». Ben oui, coco, et encore je ne suis pas
    exigeante (on parle en brut).<u1:p>

    </u1:p>« Oui, mais là, maintenant, je ne peux plus rien faire. C'est soit
    cela te conviens et tu acceptes, soit tu refuses et tu pars ».<u1:p>

    </u1:p>Ben voyons. « et concernant la rétroactivité ? » (ben
    quoi, qui ne tente rien, après tout, on en avait parlé) .<u1:p>

    </u1:p>« Heu... Je vais en reparler pour voir si on peut faire quelque
    chose. » C'est ça. Et calcule bien. Je perds virtuellement 300 euros bruts
    par mois depuis mars dernier, alors t'as intérêt à faire un effort si tu veux
    que je reste un brin motivée.<u1:p></u1:p>

    Bref. Je me retrouve avec des responsabilités nationales avec un salaire encore
    largement inférieur à tous mes collègues locaux. Si c'est pas ridicule comme
    situation... <u1:p></u1:p>

    Je sens une profonde démotivation là depuis vendredi. C'est normal ?

    PS : et la meilleure, que je vous ai gardé pour la fin. "Tu sais, moi je
    préfère que tout le monde gagne bien sa vie hein. Mais dis moi, ton mari, il
    travaille non ? Vous avez bien deux salaires ?". Moi "Heu... Oui. Je
    ne vois pas ce que ça vient faire là, mais oui, ça va, je ne suis pas à <st1:PersonName productid="la rue. Ceci" w:st="on">la rue. Ceci</st1:PersonName> dit, il gagne
    encore moins que moi alors on peut pas dire que je sois une femme entretenue.
    Ceci étant dit, je pense qu'en dehors de toute considération personnelle, je
    mérite largement ce salaire"(faut arrêter de nous faire croire qu'on nous
    fait toujours des fleurs).

    C'est quoi cette façon de s'inquiéter du salaire de mon homme, hein ? Putain,
    on a encore du boulot nous les femmes, je vous le dis...

    Je me sens juste épuisée là. J'ai la sensation de devoir pédaler deux fois plus
    que les autres pour atteindre mes objectifs. Depuis toujours, je dois
    travailler, travailler, travailler beaucoup plus que les autres pour arriver au
    même point, que ce soit dans les études ou au boulot. Et là, ça se confirme une
    fois de plus. Je dois être vraiment bidon, ou je ne sais pas, limite idiote
    peut-être. Ou trop gentille. Trop bonne... trop...


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