• Je culpabilise. Mais j'ai beau culpabiliser,  je n'arrive pas à bosser. Tout est en stand by là. Les dossiers qui n'avancent pas, je n'arrive plus, je n'ai pas d'energie, pas de motivation pour essayer de les boucler contre vents et marées. Je crois que je suis un chouiai DE-MO-TI-VEE. Normal ? Peut-être. C'est la fin de l'année. Je bloggue et je culpabilise encore plus. Je m'en réveille la nuit. Et puis je me dis "fuck" et je me rendors. Je traînasse. Je traînasse. Je déteste être ainsi. Ca dure depuis quelques semaines déjà alors je m'inquiète. C'est pas comme ça que je vais gagner en crédit professionnel. En même temps, ne serait-ce pas un peu aussi parce que trop d'énergie dépensée sans récompense finit par tuer l'énergie ?
    Je n'attends qu'une chose : les vacances. Et puis autre chose "ma nouvelle vie de maman". Beaucoup de choses en tête, beaucoup de préoccupations aussi. Les "il ne nous reste que 4 mois pour nous organiser, trouver un mode de garde, faire la chambre du bébé, trouver un prénom, remplir les formalités administratives qui traînent" etc... La "réorganisation à venir" de la boîte qui me laisse perplexe. J'attends de savoir à quelle sauce je vais être mangée. La lassitude parce qu'au bout de deux ans dans une boite, moi, je commence toujours à m'ennuyer un peu. A avoir cette sensation d'avoir fait le tour. En même temps, pas mal de projets sur 2008 en local qui sont intéressants. Mais en national, j'ai envie de laisser tomber. Ca pue là haut. L'ambiance se dégrade. Les plus motivés sont démotivés et les meilleurs se barrent. L'effusion a commencé. Les nouveaux arrivés s'en tiennent à leur petit boulot dans leur petite case. Ni plus, ni moins. Ce qui fatigue forcément les plus motivés qui en ont assez de bosser pour les autres. Et bien souvent, d'être moins bien payés qu'eux, puisqu'arrivés plus tôt, à l'époque de la start up.

    Ce n'est plus pareil. Ils ont réussi à faire de cette start up une boite qui vire limite à l'administration dans certains services. C'est bien triste. Heureusement, qu'en local, l'équipe reste soudée. Et motivée. Au moins encore un peu.

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  • Alors là, je jette l'éponge. Etre une pseudo-responsable au niveau national quand ça arrange tout le monde (et ça arrange bien tout le monde depuis un an), sans aucune reconnaissance financière, passe encore. Mais quand je vois, côté organisation, la façon dont les choses avancent, je ne peux plus. Responsable moi ? Oui, des choses que personne n'a le temps de gérer hein. Et puis finalement, quand il y a un truc sympa à faire, apprendre au détour d'un mail que la nana de Paris qui est censée vous apporter son aide de temps en temps a lancé un truc dans son coin sans vous en parler alors que vous bossez sur le truc de vôtre côté. "Nan parce que tu comprends, ce que tu as proposé n'emporte pas l'adhésion au niveau de la direction, alors bon, je suis tombée sur une proposition d'un fournisseur qui nous a bien plus et blablabla et de toute façon je compte bien t'envoyer le truc pour validation hein". C'est ça. Et moi, je mets mon projet à l'eau qui devait permettre grâce à la commande nationale aux autres filiales de bénéficier de tarifs plus intéressants même si nos quantités à nous sont moindres... Bref. J'ai craqué. Et là, c'est décidé, je jette l'éponge. Qu'ils aillent tous se faire foutre.

    Sur ce, bon week-end.

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  • La fin de l'année est bien chargée côté boulot. Vraiment bien chargée. Ca devrait se calmer à partir du 13 décembre. Mais là, vivement les vacances ! Je commence à saturer... Entre ce dossier qui traîne parce que plus personne n'est motivé et que je rame pour le faire avancer quand même contre vents et marées, les mecs qui se réveillent au dernier moment quand tu n'as plus besoin d'eux et que tu t'es déjà tapé tout le boulot toute seule, ceux qui te donne des leçons sans avoir regardé de près ton travail et te critiquent et en te disant comment tu aurais du faire pour se réapproprier les lauriers de la gloire alors qu'en fait, c'est exactement comme ça que tu as fais... (laissez moi rire). Bref... Sont fatigants tous là en ce moment.

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  • Evidemment, après quasiment trois semaines de "trainassage" au boulot, la semaine dernière et cette semaine sont soudainement trés chargées. Quelques jours fériés et trois jours de réunions à Paris la dessus histoire d'accumuler encore un peu de retard, et voilà. Coup de speed, coup de stress... Débordée. Pas le temps de réfléchir, il faut avancer. Pas le temps de surfer. Pas le temps de blogguer. Je ne rattraperai pas le retard que je me suis foutue toute seule sur le dos, c'est certain, mais au moins, en quelques jours, le schmilblick avance. M'enfin là, je stresse quand même beaucoup beaucoup, parce qu'en rentrant de Paris, ma todolist s'est encore allongée.

    Respire titi. Je respire. J'évite de trop penser à toutes ces choses qui restent à faire à des échéances trés courtes sinon je vais commencer à angoisser et à ne plus dormir la nuit. Déjà que j'ai mal partout et que je suis fatiguée au réveil, manquerait plus que des insomnies ! Manque de pot, j'ai posé tous mes ponts et j'espère ne pas avoir à y renoncer. D'autant plus que je boulonne, je boulonne hein, mais que je termine à 18h ou à 20h, ça ne changera pas grand chose on le sait bien. A ce propos, la révolte gronde. Deux de mes homologues femmes ont décidé de porter réclamation en hauts lieux parce que sur les 5 personnes à occuper ce même poste, ce sont nous, les trois filles, à gagner le moins et les deux mecs eux, ont même eu droit à une voiture de fonction alors que nous, quedalle. L'une d'entre nous a tout juste réussi à obtenir une voiture de service et vu tous les déplacements qu'elle fait, c'était le minimum.

    Bref, elles m'ont appelées pour que je me joigne à leur révolte féministe et vont demander un entretien groupé à notre directeur commun au niveau national. Pourquoi pas. Je peux difficilement dire non vu tout ce qu'elle m'ont entendu dire et rager sur ma situation. En même temps, autant me faire entendre seule ne me pose pas de problème, autant là, je me sens un peu mal à l'aise face à cette démarche, surtout après les propos que m'a tenue la DRH qui me laisse de toute façon peu d'espoirs sur une amélioration de mes conditions financières. Et la voiture de fonction, honnêtement, je ne cours pas après (en même temps, ma caisse risque fort de ne pas passer le contrôle technique qui l'attend en novembre prochain, ce serait donc une bonne alternative !).

    Donc, beaucoup de stress qui s'accumule. Psoriasis, le grand retour. Douleurs articulaires. Dos, cou, épaules douloureuses... J'aimerais me sentir légère... Je ne sais plus ce que ça fait que de bouger sans sentir un endroit de son corps qui coince, qui grince, qui tiraille, qui bloque... Bon allez, zou, repos.

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  • Voilà maintenant 15 jours que je ne fais quasiment plus RIEN au boulot. A part répondre à mes mails et au téléphone, le reste du temps, je m'évade sur mes blogs préférés. Pas bon. Pas bon du tout. Si je regarde de plus prés, les raisons de ce laisser-aller sont multiples. D'abord, il y a eu cette gastro, qui m'a bien mis HS quelques jours. Ensuite, il y a ce besoin de vacances qui me pèse et me taraude, avec cette fatigue chronique, ces maux du dos, des pieds, de la main, des épaules, du cou... et mes articulations qui font mal. La totale en ce moment. Et puis, il y a tous ces gens en vacances depuis une semaine. Du mal à les joindre. Peu d'appels et de sollicitations auxquelles répondre... Il y a aussi tous ces problèmes de messagerie, qui nous ont tous bloqué plusieurs heures ces derniers temps. Mais tout ceci suffit-il à enlever la motivation ?

    Il y a eu aussi (et surtout peut-être ?) cet entretien avec les RH. L'acquisition de cette certitude que non, je ne gagnerai pas plus maintenant, quel que soit mon investissement dans mon job. Et la confirmation vendredi dernier que l'un de mes homologues gagne toujours plus que moi, malgré ma pseudo "augmentation" et mes nouvelles responsabilités "nationales" (ah elle est belle leur charte d'égalité de rémunération. C'est bien gentil les mots sur le papier...). Nouvelles responsabilités qui, entre parenthèses, ne sont signalées nulle part de toute façon et sont donc susceptibles de m'être enlevées à la moindre occasion vu toutes les réorganisations régulières qui ont lieu dans cette boite depuis un an.

    Je suis entrée dans une start up pleine de promesses. La start up s'est faite manger par un grand groupe. Le grand groupe impose ses normes, son mode de fonctionnement, ses régles et ça devient une grosse machine où nous ne nous sentons plus que des pions que l'on fonctionnarise à grands coups de foutage de gueule. J'ai bien aimé le "maintenant que nous vous avons passé cadre, il ne faudra plus compter vos heures". Ah ah ah ! Laissez moi rigoler. "Parce que vous croyez que je les comptais auparavant ? Quand je n'étais pas cadre et que je n'avais même pas droit aux RTT, je faisais régulièrement 45h et plus chaque semaine, alors, je crois que ça ne va pas changer grand chose à mes habitudes ma petite dame" (même qu'elle ne savait plus trop quoi dire sur le coup là). Bref.

    Tout ceci ne doit pas me décourager. Il faut que je retrouve l'énergie et la motivation. Encore quelques jours de flottement grand maximum parce qu'aprés, je pars 3 jours sur Paris la semaine prochaine. Et j'ai plein de choses à préparer pour mes rendez-vous. Ne pas baisser les bras. Ne pas leur donner raison. Ne pas me dévaloriser. Continuer à montrer ce dont je suis capable. Inlassablement.

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