Evidemment,
après quasiment trois semaines de "trainassage" au boulot, la semaine
dernière et cette semaine sont soudainement trés chargées. Quelques
jours fériés et trois jours de réunions à Paris la dessus histoire
d'accumuler encore un peu de retard, et voilà. Coup de speed, coup de
stress... Débordée. Pas le temps de réfléchir, il faut avancer. Pas le
temps de surfer. Pas le temps de blogguer. Je ne rattraperai pas le
retard que je me suis foutue toute seule sur le dos, c'est certain,
mais au moins, en quelques jours, le schmilblick avance. M'enfin là, je
stresse quand même beaucoup beaucoup, parce qu'en rentrant de Paris, ma
todolist s'est encore allongée.
Respire titi. Je respire. J'évite de trop penser à toutes ces choses
qui restent à faire à des échéances trés courtes sinon je vais
commencer à angoisser et à ne plus dormir la nuit. Déjà que j'ai mal
partout et que je suis fatiguée au réveil, manquerait plus que des
insomnies ! Manque de pot, j'ai posé tous mes ponts et j'espère ne pas
avoir à y renoncer. D'autant plus que je boulonne, je boulonne hein,
mais que je termine à 18h ou à 20h, ça ne changera pas grand chose on
le sait bien. A ce propos, la révolte gronde. Deux de mes homologues
femmes ont décidé de porter réclamation en hauts lieux parce que sur
les 5 personnes à occuper ce même poste, ce sont nous, les trois
filles, à gagner le moins et les deux mecs eux, ont même eu droit à une
voiture de fonction alors que nous, quedalle. L'une d'entre nous a tout
juste réussi à obtenir une voiture de service et vu tous les
déplacements qu'elle fait, c'était le minimum.
Bref, elles m'ont appelées pour que je me joigne à leur révolte
féministe et vont demander un entretien groupé à notre directeur commun
au niveau national. Pourquoi pas. Je peux difficilement dire non vu
tout ce qu'elle m'ont entendu dire et rager sur ma situation. En même
temps, autant me faire entendre seule ne me pose pas de problème,
autant là, je me sens un peu mal à l'aise face à cette démarche,
surtout après les propos que m'a tenue la DRH qui me laisse de toute
façon peu d'espoirs sur une amélioration de mes conditions financières.
Et la voiture de fonction, honnêtement, je ne cours pas après (en même
temps, ma caisse risque fort de ne pas passer le contrôle technique qui
l'attend en novembre prochain, ce serait donc une bonne alternative !).
Donc, beaucoup de stress qui s'accumule. Psoriasis, le grand retour.
Douleurs articulaires. Dos, cou, épaules douloureuses... J'aimerais me
sentir légère... Je ne sais plus ce que ça fait que de bouger sans
sentir un endroit de son corps qui coince, qui grince, qui tiraille,
qui bloque... Bon allez, zou, repos.