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Pilule du bonheur
Essai n°1. Mardi matin. J'avale avec appréhension ma première pilule censée m'aider à retrouver le moral. Je déteste les médicaments. Résignée, je me dis que de toute façon, c'est juste un essai d'un mois et qu'après, à moins que l'effet ne soit vraiment miraculeux, j'arrêterais. La journée se passe, comme d'habitude. Juste le poids d'un secret supplémentaire. Fin de journée. Il fait beau, il fait soleil, il fait chaud. J'accompagne mon Homme dehors. Il jardine. Nous discutons. Malgré la température extérieure digne d'une journée d'été, je frissonne et enfile une veste. Je ne m'en étonne pas plus que ça. Je suis d'une nature frileuse. Je ne me pose pas de questions. Dîner. Pas très faim. Un peu mal au cœur. L'estomac comme noué. Je grignote. La soirée se passe. Je n'ai pas sommeil. Mon Homme va se coucher. J'erre de chaîne en chaîne et vais retrouver mon lit à 00h45. 3h du matin, je me réveille presque en sursaut. J'ai l'impression de sentir mon cœur battre plus vite qu'à l'accoutumée. J'ai chaud. Mal au cœur. Je me découvre un peu, pensant que la chaleur est la cause de mon malaise. Il faut dire que nous dormons avec une couette, été comme hiver.... Une étrange sensation m'envahit, comme si l'intérieur de mon corps brûlait et l'extérieur (localisé sur mes bras seulement) était glacé en surface. Juste une sensation. Mes bras ne sont pas véritablement froids. Ca vient. Ca part. Ca recommence. 5h du mat besoin de me lever pour aller aux toilettes. Voilà près de 2h que je ne dors presque pas. La nausée augmente. J'appelle mon Homme, au cas où je tomberais dans les pommes. Vomissements. Il m'apporte de l'eau sucrée. S'inquiète et me trouve blanche. Se demande ce qui m'arrive. Je retourne me coucher. Lendemain matin. J'appelle mon médecin. Il me dit d'arrêter cette pilule. Je ne supporte pas la molécule qui la compose. Il me demande de repasser pour m'en prescrire un différent. Je dis que peut-être, je passerais dans la semaine...
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Commentaires
2titinetteMercredi 8 Septembre 2004 à 12:21et nan heaven
Je lui ai dit que ct un médoc pour mon dos. Il n'a pas plus posé de questions que ça.3AngeMercredi 8 Septembre 2004 à 12:25C'est un peu triste, non ?
De ne pas dire à ton homme ton malaise ? Je veux dire, il est concerné, lui aussi. Prendre une pilule n'a jamais résolu les pb de fond et comme il est un peu au centre de ta déprime, il serait bon de lui dire, non ? Une sorte d'electrochoc pour qu'il réalise l'ampleur de ton désarroi... Si jamais il prend ça comme une lubie, à mon avis, y a plus vraiment d'espoir entre vous.4heavenMercredi 8 Septembre 2004 à 12:27bah...
le mien se serait meme pas leve pour m'aider, quand bien meme je me serais evanouie a ses pieds, a la reflexion, ptet parce qu'il m'a vu vomir trop souvent finalement ?? Tu vas vraiment y aller a nouveau chez ton doc ...?5AngeMercredi 8 Septembre 2004 à 12:29Le mien...
... n'aurait pas dormi s'il avait vu que je me sentais pas bien. Mais il aurait aussi décelé mon malaise et ne m'aurais pas laissé prendre les pastilles du bonheur, parce qu'il sait lire en moi comme dans un livre ouvert et qu'il ressent fort ce que je ressens. Comment peut il ne rien voir alors de mes infidélités ? Peut etre parce que je n'y met que mon corps, que je ne me laisse pas 'toucher' par ces hommes... Bizarre...6CharmeurJeudi 9 Septembre 2004 à 00:42Pilules...
Il y a 4 ans, j'ai vécu moi aussi quelques mois avec ces pilules...
Trop de pression, de la part d'une rencontre (la première !) qui devait être "ludique", qui a pris trop de place dans ma vie... et qui voulait toute la place !
Quand ça marche, ces pilules permettent de relativiser les soucis, de ressentir moins la pression. Le seul "hic", c'est que, sous ces "heuphorisants", on peut aussi faire des trucs sans se rendre compte des effets...
Ainsi, j'ai fait des dépenses inconsidérées, sans mesurer toutes les conséquences... Je m'en suis aperçu quelques mois plus tard... et j'en paie le prix maintenant encore...
Alors, ces petites pilules... pas si "bonheur" que ça, finalement...7TschokJeudi 9 Septembre 2004 à 10:43Ces pilules, c'est de la merde
Ces "médoc" sont réellement dangereux et les médecins qui les prescrivent ne s'en rendent pas tjrs compte! Le principe actif qui les compose a un impact sur l'organisme. Rien à voir avec l'aspirine. C'est bien que ton organisme t'ait envoyé un signal pour te dire qu'il n'en voulait pas. Suis son conseil, pas celui de ton médecin.
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a ton homme ce que tu prenais? il ne s'est pas pose trop de questions ?