• J-3

    Plus que deux jours et demi avant la délivrance. Et dire que mon PC a choisi cette semaine pour me faire des siennes... Encore beaucoup de détails à régler. Une somme de petits détails et de plus gros, tombés au dernier moment, comme si on n'avait pas pu me dire ou demander tout ça plus tôt. Pfff, tout ça pour un ministre. Qui se soucie qu'il le soit puisqu'il ne vient pas à ce titre ??? Ouais, je sais, je sais... Ca va.


    2 commentaires
  • C'est dimanche. Il est 22h. Pour tenter d'avoir une nuit plus sereine, je viens de passer plus d'une heure à envoyer par e-mail à toutes les personnes concernées par la conférence de vendredi un petit point personnalisé, avec mes questions restées en suspend. Parce que demain, je n'aurai pas le temps. Que vendredi va arriver à vitesse grand V et que toutes ces questions doivent être réglées dés jeudi. Et que je tiens à dormir un peu quand même.

    Espérons que ça fonctionne :-)

    2 commentaires
  • Beaucoup de pression. Des nuits agitées par des "to do list" qui s'allongent. Je suis contente d'avoir du boulot dans mon boulot. Un peu moins de me sentir très seule pour l'organisation d'une conférence qui doit quand même accueillir un ministre... (enfin s'il n'est pas retenu au dernier moment par ses obligations...). Faudrait que mes boss qui sont censés intervenir le jour J daignent s'inquiéter du déroulement de la manif. Ca n'a pas l'air de les préoccuper beaucoup. De vrais fantômes ces gars là. Dur de faire un point avec eux. Mais moi, la moindre boulette et hop, suis fichée, foutue. Ce sera vendredi. D'ici là, je suis en apnée. Respirez pour moi !

    votre commentaire
  • Légèrement plus frémissante que la première. Mais à peine. Avec un  petit A/R à Paris pour rencontrer l'équipe de la maison mère. Un boulot à réaliser pour le 28 octobre. Mais toujours pas d'informatique au bureau. Chouette. Et je ne l'aurais pas avant le 24, au mieux ! Vais devoir bosser ce week-end et les soirs depuis chez moi... Pfff. Pas drôle alors que sur place je ne peux pas faire grand-chose de mes journées.

    Et puis un flou artistique qui se dessine autour de l'évolution de mon poste. L'un me dit que je serais amenée à devenir « responsable de gnagnagna » et le lendemain, j'entends qu'une petite annonce pour ce même poste va être diffusée. L'un me dit qu'il n'est pas nécessaire que j'ai des connaissances techniques très pointues pour ce poste. L'autre souhaite quelqu'un de spécialisé... Je commence à me poser des questions.

    Accordez vos violons messieurs.


    votre commentaire
  • Ma première semaine de boulot n'a pas vraiment été à proprement parler une semaine de boulot. La société étant en cours de création, les travaux des locaux n'étaient pas tout à fait terminés. Du coup, ma présence n'était qu'une présence pour ouvrir la porte aux ouvriers qui venaient terminer d'installer, réparer, aménager... « Entrez messieurs, c'est par ici ». Passionnant.

    Seule de longues heures avec pour seul compagnon un téléphone et quelques documents à lire. Un ennui terrifiant. Voire déprimant. Heureusement, le dernier jour, à 17h (je l'ai attendu toute la journée...) mon directeur est enfin arrivé pour faire un point et commencer à me donner quelques petites choses à faire pour la semaine suivante. Alléluia. Nous devrions recevoir les postes informatiques en début de semaine et la connexion Internet qui va avec tout de suite après. Ouf !

    Nous avons ensuite échangé sur l'organisation et le développement de la société et de mon poste. Si je me débrouille bien, je devrais arriver à prendre petit à petit de plus en plus de responsabilités. J'ai cru comprendre qu'ils comptaient aussi sur moi pour gérer une partie de la communication nationale (tiens, je croyais qu'ils avaient déjà quelqu'un à Paris qui s'en occupait. A vérifier avec la bonne personne qui gère plus ces choses là là-bas, il se peut que le directeur local n'ait pas tout à fait tout compris...).

    A travers son discours, j'ai compris qu'il me percevait comme une personne « autonome » avec un « caractère fort » (tu m'étonnes, vu le ton de killer sur lequel j'ai « renégocié » leur première proposition... Comme quoi, j'ai bien fait) et ça me fait plaisir de voir que j'arrive à donner cette image. Dès que j'aurais fait mes preuves terrain, ce sera un atout pour demander une augmentation. Et je compte bien en demander une ! Actuellement, gagner plus d'argent (tout en aimant ce que je fais hein, sinon, sincèrement, je pourrais pas) fait partie de mes premières motivations. Ca peut paraître matérialiste, mais je m'en moque. Je veux pouvoir refaire entièrement ma garde robe vieillissante, voyager tous les ans (et même plusieurs fois par an, tiens !), terminer ces foutus travaux pour vivre enfin dans un environnement douillet et me faire papouiller plus souvent (coiffeurs, instituts etc... que je ne fréquente qu'une fois par an tout au plus pour le moment). Et pour ça, y'a pas à tortiller... Faut des sous, de la thune, de l'oseille, du flouze, de la money, bref, de l'argent.

    Et puis il n'y a pas qu'une question d'argent. J'ai envie aussi d'accéder à un poste où j'aurais enfin le sentiment d'être vraiment reconnue pour mes compétences. Parce qu'ici, dans cette ville toute petite et somme toute assez machiste, les filles ont une étiquette de secrétaire collée au front, quoi qu'elles fassent. Et je ne veux plus que tous ces papis qui gravitent dans l'univers professionnel que je fréquente m'appellent « la petite » sur un ton condescendant. Merde. J'ai 30 ans. Je suis une femme ! Na.


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique