• Et c'est que le début de la semaine...



    Pas la pêche ce matin. Mal partout (ça change pas beaucoup de mes habitudes, je vous l'accorde). Pas envie de bosser. Envie de rien d'autre que de farniente. Marre de ces petits bobos de rien du tout qui m'épuisent tous les matins. « C'est psychosomatique, j'peux rien faire pour vous » qu'il a dit le docteur. En attendant, ça me fatigue. Si l'esprit a autant d'influence sur le corps pour déclencher des maux réels, est-il possible de faire disparaître ces maux ensuite ? Et comment ?

    Alors je me dis que mon corps me crie que je ne suis pas si heureuse alors que moi je veux croire que si. Je me dis que ce qui me manque le plus c'est la sensation d'amour, le manque de l'autre, le désir. Je me dis qu'à force de déceptions, de travail sur l'autre pendant des années pour qu'il devienne plus proche de ce dont j'ai besoin, j'ai fini par réussir en partie mais au prix de la lassitude. Et  pourtant parfois il me manque. Parfois je l'appelle dans la journée, juste comme ça, pour entendre sa voix rassurante. Parfois j'ai hâte de rentrer le soir pour réclamer un « gâté ». Souvent je me blottis contre lui et je suis bien. Tout simplement.

    Je ne sais pas trop. Je me connais trop bien pour savoir que non, je ne plaquerais pas tout ça. Tout ce que j'ai construit. Je me dis que si l'amour tel que je l'imagine existe, je le croiserais peut-être sur ma route. Et en même temps, je ne crois pas à la durée de cette sensation d'amour. Feu de paille.

    Je voudrais juste ne plus avoir mal.

    C'est tout.

  • Commentaires

    1
    Anne
    Mardi 17 Octobre 2006 à 13:15
    Il y a
    ..... des moments dans la vie ou il faut se poser les bonnes questions tout simplement : être avec quelqu'un pour ne pas être seule,pour être rassuré d'avoir toujours une personne à ses côtés? Des questions pas simples... En tout cas tu es encore jeune, mais c'est maintenant ou jamais qu'il faut faire bouger les choses car une fois quand on a mis un doigt dans l'engrenage, plus le temps passe et plus il sera difficile de refaire machine arrière. Bien à toi,
    2
    Aneth
    Mardi 17 Octobre 2006 à 18:16
    Dieu
    ce que les gens sont englués dans leur névrose,une bonne thérapie te coûtera moins chère...sinon bon courage, car ça peut durer longtemps...
    3
    Mardi 17 Octobre 2006 à 19:26
    Sympa les copines
    Facile de donner des conseils quand ce genre de réflexion, de doute, n'est même pas arrivé à vos petites têtes. Je trouve bien de se demander si ce qu'on vit nous convient pour pas se réveiller, comme ça vous arrivera certainement, un beau jour comme une conne, vieille, aigrie et rabougrie...
    4
    Anne
    Mardi 17 Octobre 2006 à 20:47
    mise au point
    Juste deux mots pour toi June D. C'est justement parce-que je suis passée par là que je me permets de donner ce qui n'est rien d'autres qu'un conseil pour Titinette. Si t'as envie de te défouler, fais le ailleurs merci! Dire des choses qu'elle a envie d'entendre ne lui sert à rien. Se poser des questions, à laquelle elle a a priori certaines réponses c'est déjà bien, mais tenter de faire bouger les choses c'est quand même mieux car là, oui elle risque de se réveiller "conne, vieilli etc.." comme tu le dis si bien...
    5
    Mercredi 18 Octobre 2006 à 00:25
    oui mais...
    ca peut être aussi un délire, un passage, une étape, qu'on a besoin d'exposer, d'exagérer... Vous devez vous connaître, alors, en effet, me suis un peu avancée. Mais il y a parfois un immense décalage entre ce qu'on a envie de dire et d'écrire et ce que l'on ressent vraiment, parce que justement l'écriture permet de mettre à distance et de relativiser la souffrance. Une réflexion très personnelle. Voulais soutenir titinette, qui me fait rire parfois.
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    6
    Franck
    Mercredi 18 Octobre 2006 à 09:54
    Y'a des jours sans ...
    et avec l'été qui s'en va à grands pas, cela ne va pas s'arranger. Je vois d'avance votre réponse : merci Franck pour ce remontage de moral ... :-) Les jours "sans" font toujours place à des jours "avec", donc un peu de patience, ça va venir ;-)
    7
    Mercredi 18 Octobre 2006 à 10:29
    A tous
    Anne : oui, je me pose pas mal de questions, pas tout le temps, mais par périodes. Partir, rester, pourquoi partir, pourquoi rester... Pourquoi je suis bien là, maintenant, avec lui. Pourquoi je suis mal, là maintenant etc. Aneth : oui, je suis certainement un peu engluée et c pour ça que j'écris ici : prendre de la distance, me rendre mieux compte des choses que je vis June D : merci pour ton commentaire de soutien. Je suis contente de te faire rire parfois :-) Au moins, ma personnalité transparaît un peu, je ne suis pas qu'une femme triste et engluée dans ses problématiques existencielles ;-) Franck : je fais toujours le même genre de commentaire à ton égard ??? Bonne journée à tous.
    8
    Mercredi 18 Octobre 2006 à 12:16
    Eh....
    Parfois c'était pour te faire sourire, c'est souvent, presque toujours ; même quand tu déprimes, c'est toujours assez drôle finalement. Une jolie auto dérision (sauf celui-là, c'est vrai, qu'il sent le lexomil plein nez)
    9
    Mercredi 18 Octobre 2006 à 13:49
    beurk
    jamais avalé un seul lexo. La seule fois où le Dr a voulu me prescrire un anti-dépresseur, j'en ai avalé un, j'ai été malade et angoissée dans la foulée et du coup je n'ai jamais recommencé !
    10
    Franck
    Mercredi 18 Octobre 2006 à 13:59
    Bien sûr que non
    ... tu ne fais jamais ce genre de commentaires à mon égard, mais vu ce que j'avais écrit il me semblait que la réponse serait celle que j'indiquais. Trêve de plaisanterie, j'imagine ce que tu traverses, pour l'avoir vécu il y a quelques temps, certes sur une période moins longue que toi.
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