• Il est doux, tendre, attentionné. Il est intelligent, profondément gentil. Il a un sourire lumineux. Il m’a déjà fait deux jolies surprises en seulement 10 jours. Quand je suis près de lui, je me sens juste bien. Sereine. Je suis fière qu’un homme aussi brillant que lui s’intéresse à moi. Il m’a dit de si jolies choses. Je serais d’après lui, l’ange dont parle sa culture. Celui qu’on a tous et qu’on finit un jour par croiser au hasard de sa route. Il est persuadé que je suis son ange car dit-il « depuis que je t’ai rencontré, il ne m’arrive que des belles choses ».

    Il est un peu comme dans une sorte d’urgence de vivre. Il dit ce qu’il ressent sans tabou et c’est ainsi qu’il m’a déjà écrit son premier « je t’aime »… Tout ça en même pas un mois depuis que nous avons commencé à échanger autrement que sur le registre professionnel. Ca me perturbe. Beaucoup.

    J’ai beau me dire que tout ça ne nous mènera probablement nulle part, j’ai beau me répéter « à quoi bon ? ». Je sais aussi que les moments de bonheur et de bien-être ne sont pas si fréquents. J’ai le sentiment de vivre quelque chose de rare qu’il ne faut pas laisser passer et en même temps je culpabilise de cette situation qui n’a pas encore eu le temps de s’installer.

    Ceci étant, je suis toujours dans le doute et la souffrance à la maison. Ce qui finit de me convaincre, c’est que les historiques de navigation de l’homme disparaissent curieusement. J’ai perdu la confiance mais je n’ai plus la force de fouiner, de chercher. Je n’ai plus envie de savoir. Je n’ai surtout plus la force de savoir. Alors, avoir un « ailleurs » moi aussi, m’aide à supporter le fait qu’il poursuit peut-être lui aussi son ailleurs avec cette pétasse de merde. Tout ça est un gloubi-boulga sans nom.

    Tout ce que je sais, c’est qu’attendre une réponse de sa part à mes textos est une torture interminable. A chaque fois que l’enveloppe de mon téléphone s’allume, c’est au contraire un joyeux bazar dans mon petit cœur. Je crois bien que je mérite un peu de douceur. Alors je vais la prendre là où elle est. Qu’importe si je dois en souffrir un jour, puisque je souffre déjà.


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  • Je connais cet homme depuis plus de 10 ans. Nos parcours en parallèles ont fait que nous travaillons indirectement ensemble depuis des années. J’admire son intelligence. Il est brillant. J’apprécie l’homme, humainement. Physiquement il  n’a rien de particulier, mais son sourire est lumineux et je devine des bras musclés cachés sous ses chemises…  Il y a quelques années, j’avais écris ici aussi sur lui. Pour oublier mon attirance je m’imaginais qu’il embrassait certainement très mal. Cela avait fait rire certains d’entres-vous d’ailleurs ;-)

    Depuis quelques jours nous échangeons quelques textos et avons décidé sans vraiment nous le dire de partager un peu plus souvent quelques parenthèses ensemble, apprendre  à mieux nous connaître vraiment, profiter de nos présences qui nous sont agréables l’un à l’autre... Je sais qu’il ne va pas très bien en ce moment. Son quotidien est difficile. Aussi je ne voudrais pas entrer en mode séduction. Juste lui apporter l’épaule, l’évasion, la bulle dont il semble avoir besoin pour supporter les épreuves qu’il traverse… Malgré moi pourtant mon cœur trésaille quand je reçois un message de sa part. Malgré moi pourtant je lui souris parfois avec une douceur sucrée dans le regard. Malgré moi je surprends de temps en temps mon esprit vagabond imaginer des choses interdites au moins de 18 ans…  C’est pas bien. Je sais, je sais.


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  • Encore une mauvaise nouvelle. Encore un cancer. Encore ma tatie. Je croise les doigts pour que cette fois tout se termine bien...


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  • Passer voir une vieille connaissance de boulot dans un cadre festif. Juste 20 mn en passant pour répondre à l'invitation, collective, à laquelle je serais la seule du bureau à répondre. Echanger des sourires, des frôlements de peau. Penser à autre chose, juste partager ces quelques minutes comme dans une bulle hors du temps, hors de tout. Sentir mon coeur se soulever à chacun de ses sourires. Retrouver le mien. Envoyer un texto de remerciement et attendre une réponse, sans l'attendre vraiment. Recevoir le lendemain un message touchant. Et se promettre de recommencer, un jour...

    Bon week-end à tous.


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  • En juin, cela fera déjà un an. Et pourtant, la blessure est toujours là. La rancune aussi. L'envie de vengeance comme un besoin pressant obsède les moindres recoins de mon cerveau. Je chasse une à une ces mauvaises idées. Mais elles reviennent inlassablement hanter mon esprit et mon coeur toujours en colère. Je ne digère toujours pas l'attitude prétentieuse de cette fille qui s'est permise de se plaindre de mon appel auprès de mon mari en s'indignant "De quel droit elle appelle chez moi ? Empêche là de faire ça ! c'est ma vie ! ". J'ai bien envie de lui démontrer que j'avais tous les droits pour défendre mon nid.

    Les paroles s'envolent, les écrits restent. J'ai conservé précieusement tout ce temps une capture d'écran d'un de ses messages. Celui où elle dit

    "Tu sais quand j'ai décidé de me marier celà n'est pas allé de soi... J'ai du me dire que je me devais de tracer quelques chemins dans ma vie et que mon mari était définitivement qq'un de bien et qui m'aimait et m'aime encore. Parfois je trouve qu'il m'aime plus que moi... et j'ai pendant longtemps pensé que je n'avais pas envie de me fixer trop lontemps avec qq ... mais au bout du compte nous sommes ensembles depuis 1992. Je ne supportais pas d'être seule et voilà je l'ai rencontré et nous sommes encore ensemble là.

    Moi quand j'ai su que tu t'étais mariée j'ai encore eu une amertume, une pincée de jalousie pour cette nouvelle femme qui t'avais attrapé ... Oui on se mariaient la mm année mais pas ensemble ... Le destin était farceur et un peu mesquin...

    Je ne sais pas si les amours adolescentes sont plus forts car les premiers émois sont tjs plus intenses paraient -ils ... mais ce que je sais c'est que ce que j'ai ressenti pour mon homme était différent comme moins fort  que ce que j'ai ressenti avec toi... C'est pas sympa peut etre de dire ça ... mais j'ai vécu avec toi de belles choses et je n'avais pas envie qu'elles s'arrêtent..."

    Ou bien carrément la copie des 70 pages de mails, avec en substance la même chose délayée et des tentatives de séduction plus ou moins directes. Je me dis que cela ferait un joli cadeau pour leur anniversaire de mariage.

    Et puis au fond de moi, je me dis "A quoi bon ?".


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