Pour le titre, c’est un clin d’œil à qui se reconnaîtra. Pour le reste, c’est un peu le post chiant du jour (rédigé avant cette histoire d’O. d’ailleurs !). Au fait, j’ai entendu que Tschok est parti ? C’est vrai ? Lui aussi ? Et sans même me dire au-revoir ??? Pfff. L’impression d’être une sorte de dinausaure sur Bloggland moi.
Devenir moi en mieux
Je suis à peu près moi et c’est déjà pas mal. Mais est-on toujours tout à fait soi ? Je ne crois pas. Je n’ai pas encore beaucoup d’expérience derrière moi et pourtant, je sais que j’ai raté plusieurs occasions de devenir vraiment moi-même. Les « il n’est jamais trop tard » ont beau tourner dans ma tête, je sais aussi qu’on « ne rattrape pas le temps perdu ».
A chaque occasion manquée, la cause est la même pour moi : pression sociale / familiale, peur de s’affirmer dans ses différences d’envies, d’ambition, un manque total de confiance en soi et de soutien dans les choix que j’aurais pu faire à ces moments clés de ma vie…
Qu’on le veuille ou non, nous sommes tous plus ou moins formatés pour entrer dans un moule. Le mien est « fais de bonnes études, trouve un job sûr (si tu peux devenir fonctionnaire ma fille, vas-y, fonce !), trouve un garçon gentil pour mari, construit une maison, une famille, et tu seras heureuse ma fille ».
J’ai fais des études. Que j’ai choisi et aimé. Mais pas celles que je voulais vraiment au départ, trop coûteuses et « sans avenir ». Choix non validé par la madre. Deuxième option ? Ok, ok. Je me suis mariée avec un garçon « bien sous tous rapports », que ma famille adore et dont la famille est très sympathique. J’ai construit (enfin, suis en train hein) une maison qui en ferait rêver plus d’une autour de moi. J’ai résisté sur deux points jusqu’à présent : le job pénard et le bébé. Pourquoi ? Parce que j’ai beau avoir suivi la voie toute tracée qui était la mienne, je n’en retire pas encore un bonheur suffisant. Le job pénard, ça ne m’intéresse pas. La mentalité fonctionnaire ? Je ne peux pas, c’est au dessus de mes forces. Pire encore, entrer dans une case et ne plus en bouger pour le restant de ses jours… Je ne peux même pas ne serait-ce que l’envisager. Le chômage, j’ai pourtant connu. Plusieurs fois. Ce n’est ni simple, ni agréable, ni facile. Certes. Mais c’est aussi un challenge à relever, une chance d’ouvrir d’autres portes, de changer de direction, d’évoluer vers de nouveaux horizons… Ca ne m’effraie pas plus que ça. En dehors des contraintes financières un peu trop longues à évacuer, même après avoir retrouver du boulot. Mais je suis entourée de fonctionnaires…
Quant à devenir mère, je ne vais pas me répéter sur mes manques, mais je crois que tant qu’il y en aura autant, cela ne va pas être facile de franchir le cap. Devenir mère de famille n’est pas une priorité. Je ne peux pas le dire très fort non plus. « Mon Dieu, mais c’est la plus belle chose pour une femme ». Peut-être. C’est aussi pour cela que je ne veux pas complètement passer à côté non plus. Même si je ne suis pas pressée, vous connaissez tous l’histoire de l’horloge n’est-ce pas. Elle tourne. Je l’entends de plus en plus distinctement au fil des mois. Ca me donne une bonne raison pour que les choses bougent, que je me bouge aussi, que je me bouscule un peu, pour devenir moi… en mieux.
je ne suis aps d'accord avec ca: "Qu’on le veuille ou non, nous sommes tous plus ou moins formatés pour entrer dans un moule"... Sinon, c'est a quoi le clin d'oeil dis ?