• De fil en aiguille... ou en seringue

    Petite mine ce matin. Un peu fatiguée. Pas trés motivée. Passe mon temps à blogguer. Pourtant faut que je mette à travailler. Il fait gris. J'ai un peu mal au ventre. J'ai envie de vacances. J'ai BESOIN de vacances. Pourtant, Noël, c'est pas si loin. Oui, mais Noël, c'est pas tout à fait comme de vraies vacances. Enfin si, mais pas tout à fait. Moins j'en fais, moins j'ai envie d'en faire, alors faut que je me booste. Oui, mais se booster toute seule... Pas facile quand on n'a pas la pêche.

    Font chier ces ragnagnas. J'sais pas si ce sont les fautifs, mais bon. Mercredi, je dois reprendre <st1:PersonName productid="la pilule. Mon" w:st="on">la pilule. Mon</st1:PersonName> homme, chaque mois, m'enjoins à arrêter. Cette fois, la prendrais-je ou pas ? Céderais-je ou pas ? Echos d'une amie d'une amie qui a mis au moins trois ans avant d'arriver à tomber enceinte. Et mon boss dont la femme a mis 6 ans avant d'y arriver. Merde. Je sais que je ne suis pas pressée, mais un truc pareil, ça me ferait flipper quand même. Dans un mois, 32 ans au compteur. Quand même. Ca commence à faire. Arf... Et puis l'envie de passer à autre chose dans ma vie qui me titille depuis cette déception professionnelle. Peut-être est-ce le moment ? Arrêter de se poser des questions. De toute façon, je ne serais jamais prête je crois.

    Oui, mais si jamais ça marche tout de suite, hein ? Comment je fais ? Je n'ai même pas un bon gynéco à qui faire confiance. Le mien, je le supporte avec difficultés 10 mn par an, alors pour toute une grossesse, c'est pas possible du tout. Vraiment pas. En trouver un autre, oui, mais ça ne me paraît pas si simple. Pourtant va bien falloir que je commence à chercher... Il faut qu'il soit sympathique et souriant (le mien est aussi froid qu'une porte de prison) et qu'il accepte de répondre à mes questions toutes plus débiles les unes que les autres sans se moquer de moi, et de me rassurer aussi, parce que ce qui m'effraie le plus dans le fait d'avoir un enfant, c'est de le fabriquer et de devoir porter du poids en permanence (vu l'état de mon dos, ça promet) et surtout, de devoir le pondre... Ca, vraiment, je peux pas. S'il y a bien un truc qui me traumatise depuis toujours, c'est l'accouchement. Et merci, pas de commentaire sur le fait que toutes les femmes font ça depuis des milliards d'années hein. Je suis une hyper douillette qui, rien que d'y penser, a déjà mal. Les piquouses tous les mois, moi qui tourne de l'oeil rien qu'à la vue d'une seringue ou au récit d'une prise de sang (et rien que d'écrire ces lignes, mes mains tremblottent déjà, c'est affreux), je sais pas comment je pourrais les supporter. Et puis rien que l'idée de l'épisiotomie... C'est horrible ce truc là. Et devenir grosse comme une baleine... Déjà, rien que lors d'une crise d'aérophagie mon bide me tiraille afreusement, franchement, là... J'ai vue une femme enceinte avec un ventre tellement énorme que je me demandais comment elle faisait pour ne pas tomber en avant. Toutes ces images... Beurk... Et ces femmes qui s'épanouissent dans leur grossesse me direz-vous ? Oui, j'en connais aussi. Et je les ai toujours trouvé ridiculement béates... J'en connais même une qui en a déjà fait trois et qui, si elle pouvait, passerait sa vie enceinte ! Mouais, ben moi, le côté mère pondeuse, ça ne me branche pas du tout.

    Bon... Je ne suis pas sortie de l'auberge...

  • Commentaires

    1
    Lundi 19 Février 2007 à 12:01
    L'idée
    d'une aiguille crée chez moi des sueurs froides... Oui je me suis faite tatouer, mais jamais du coté face pour ne pas avoir à les voir ces putains d'aiguilles... quand ma soeur a accouché, elle m'a dit, ça fait mal tu ne pourrais pas... Hum... bah oui j'suis une douillette en plus d'une chialeuse... Et puis toutes ces femmes qui te disent "je me sens prête" ce sont des menteuses... On n'est jamais tout à fait prête à l'inconnu... mais comme tu dis, le temps passe, les années aussi... Et au final est-ce qu'on s'imagine vieille sans une petite famille ? La peur c'est une chose, on peut toutes la surmonter... Bon toi d'abord quand même... Sourire
    2
    titi
    Lundi 19 Février 2007 à 12:16
    Tim
    Arf, tu vois, même ta soeur elle le dit que ça fait super mal... C'est vraiment un truc insurmontable pour une douillette comme moi de me dire sciemment que je vais faire un truc qui va me faire vraiment souffrir. Et je ne suis absolument pas maso comme nana... En plus je sais que je vais me massacrer le dos. C'est le docteur qui me l'a dit. C'est super encourageant.
    3
    Angy
    Lundi 19 Février 2007 à 12:41
    J'ai connu...
    ... une fille exactement comme toi. L'idée d'être enceinte la pétrifiait, elle était tétanisée à l'idée des différents 'maux', et l'allaitement était pour elle une pratique "dégoutante". Elle s'est décidée, parce que le temps passait, un peu à contre coeur. Elle a eu une grossesse agréable, même si elle a du passer différents examens qui lui semblaient insurmontables avant d'être enceinte, elle a même regretté que ça n'ait pas duré plus longtemps, elle a accouché sans problème et a allaité plus de 3 mois. J'ai eu deux grossesses... Différentes et plus ou moins agréable. Je ne dirais pas que c'est un état qui me plait, mais franchement, ce sont des maux auxquels on s'adapte très bien et qu'on oublie très vite. Allez, on se jette à l'eau avant qu'il soit trop tard... allez, allez... ;)
    4
    Lundi 19 Février 2007 à 13:18
    tu es
    comme ma fille, elle a 29 ans. Elle me demande: Veux-tu devenir grand-mère? Je lui dis: N'aie pas d'enfants si tu ne les désires pas, ne regarde personne dans ta résolution, c'est la vie à toi et ton droit. Moi, j'en avais trois,+ deux avortés; l'accouchement, ce n'est rien. Mais aujourd'hui, si j'avais à choisir, je n'en avais aucun. Il faut beaucoup aimer, aimer à la folie, aimer un homme qui mérite l'amour d'une femme
    5
    titi
    Lundi 19 Février 2007 à 14:27
    Merci Angy
    Dès que je me lance, je vous avertis tous, parce que je vais avoir besoin d'un fort soutien psychologique, je le sens !
    6
    titi
    Lundi 19 Février 2007 à 14:35
    Soda
    Bouh, ta dernière phrase me file le bourdon. C'est triste de se dire à propos de ses propres enfants "si c'était à refaire, je n'en aurais pas". Bouh :-( C'est peut-être un peu à cause de ça d'ailleurs que ta fille ressent inconsciemment le fait de devenir mère comme un poids, non ? Oups, désolée, je m'avance, je ne suis pas psy non plus hein... Mais c'est curieux ces mécanismes qui nous régissent. J'essaie de comprendre, mais c pas évident... Je me demande toujours d'où me vient ma peur affolante du sang, des veines, des aiguilles, des docteurs etc... Et je n'ai toujours pas trouvé :-(
    7
    Lundi 19 Février 2007 à 19:08
    Plus trouillarde que moi
    Tu meurs, une aiguille en vue et je tombe raide, rien que d'être dans la salle d'attente d'un medecin je me sens mal. j'ai accouché deux fois et sans péridurale, me demande encore comment j'ai fais tiens!! timounch a raison, on est jamais prête....à être parent, mais parfois on le devient et c'est pour moi et malgré les difficultés la plus belle chose du monde.
    8
    titi
    Mardi 20 Février 2007 à 11:03
    merci lokie,
    c'est encourageant :-)
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