• Dans les bois

    16h30. Je pars du bureau pour rejoindre mon amant. Je porte une robe noire et blanche, mi-longue et assez classe, avec des talons blancs. Anachronisme entre ma tenue et notre destination... Lorsqu'il me rejoint sur le lieu de notre rendez-vous, il m'avoue timidement qu'il m'a menti. Qu'il ne connaît pas d'endroit discret où nous pourrions aller, mais qu'il avait trop envie de me voir et avait peur que je refuse s'il n'avait pas dit savoir où m'emmener. Je trouve cela très touchant mais n'ai aucune idée de l'endroit où nous pourrions nous réfugier. Nous partons ensemble, à la recherche d'un coin tranquille. Je le sens près de moi, son odeur, son souffle, sa main sur ma cuisse. Je ne porte pas de culotte. Celle du jour n'était pas à la hauteur d'un rendez-vous de ce genre. J'ai préféré la retirer. Cette idée et cette sensation de nudité sous le tissu léger de ma robe m'excite par avance. Et puis cette initiative ne fera que simplifier nos acrobaties... Nous tentons plusieurs petits chemins, mais sans succès. La tension monte. Cette "perte de temps" m'exaspère un peu. Nous envons très envie l'un de l'autre et ne disposons d'1h30. J'allais presque renoncer quand nous trouvons enfin un chemin tranquille dans les bois. Nous garons la voiture et poursuivons à pied, nous enfonçant dans la forêt, faisant quelques haltes pour nous embrasser, nous serrer très forts l'un contre l'autre. Chaque étreinte réveille en moi quelque chose d'animal. L'odeur de sa peau, je ne sais pas... Un petit coin d'herbe, abrité de quelques arbres... Nous nous allongeons dans l'herbe au beau milieu du chemin. J'ôte sa chemise qu'il dépose délicatement sous mes genoux, fais glisser son pantalon, m'empare de son petit loup que j'aime tant, le caresse sans cesser de l'embrasser encore et encore... Et nous faisons l'amour avec débordement, moi sur lui, rythmant le tempo. Il manque un peu de douceur, sa tête tourne, ses mains me cherchent, me malaxent, me serrent... Ses yeux mi-clos ne me regardent plus, il est ailleurs, dans les étoiles... Et moi je savoure cet instant où je dirige son plaisir et le mien avec le risque, toujours présent, qu'un promeneur ne nous surprenne. Un délicieux souvenir. Après l'amour, il me serre dans ses bras, je caresse son dos, enlevant les traces de terre qui le marquent, prenant la douceur qui m'a un peu manqué dans cette union sauvage. Il reprend peu à peu son souffle, ses esprits et me murmure avant que nous ne repartions "Titi, je t'adore, peut-être même un peu trop"...


  • Commentaires

    1
    Devilish Angel
    Mardi 27 Juillet 2004 à 16:30
    Promenons nous ...
    ... dans les bois .. voir si le loup n'y est pas ... Il y est le voilà et dans ces bras sa proie .. mais qui dévore l'autre ?
    2
    heaven
    Mercredi 28 Juillet 2004 à 10:07
    je l'avais pas vu ce post
    tas de la chance d'habiter pres des bois...
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