• Faire l'amour avec une étoile de mer. Je ne peux pas. Ou plus. Ai-je déjà pu ? Je suis parfois moi aussi une étoile de mer (et deux étoiles de mer ensemble, ça ne fonctionne pas). Ou une étoile filante. Je file. Le parfait amour ? A l'anglaise ? Les clefs à la voisine ? en douce ? Je m'échappe de moi. Je me vide. Vider ma tête. Bienheureux sont les simples d'esprit. Ne plus penser. Je me quitte quelques heures, quelques jours, pour les regarder filer. Les heures. Les jours. M'inscrire aux abonnés absents quelques temps. Je suis absente de moi-même. Indifférente. Lasse. Lascive. Se vider pour mieux se remplir après. De belles choses. De bonnes choses.

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  • Hier soir j'ai appris au détour d'une conversation que "mon" petit Prince allait lui aussi avoir un enfant.Trois mois après moi seulement. Ca fait bizarre. Je suis heureuse pour lui et en même temps je trouve la coïncidence un peu troublante.

    Que de chemin parcouru depuis "nous". Avant, il n'avait jamais fréquenté de femme plus de trois mois. Depuis moi, il a trouvé l'équilibre avec une femme et au bout de 3 ans se lance même dans l'aventure bébé, lui aussi. J'aime à croire que notre histoire a été un peu comme un électrochoc dans sa vie et que quelque part, malgré les douleurs, les souffrances, c'est aussi un peu grâce à moi qui me suis efforcée de lui faire admettre qu'il était vraiment quelqu'un de bien qu'on pouvait aimer, qu'il est enfin parvenu à avancer...


    J'avance, il avance, nous avançons dans la vie, un peu au hasard, un peu dans le noir, parfois dans la lumière... A tâtons. Petit théâtre de la vie...

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  • Il fait encore gris. Il fait encore frais. Mais... Les petits plaisirs à venir me donnent le sourire (et en plus ça rime !) :

    - la météo annonce du grand beau temps pour tout le week-end !!! Alléluia !
    - je vais enfin prendre quelques heures samedi pour profiter un peu des soldes :-)
    -dîner chez des amis samedi soir. Avec un peu de chance, si la météo ne se trompe pas, ce sera le premier barbecue de l'été !
    - aujourd'hui : J-7 avant les vacances !

    Bon week-end à tous !


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  • J'ai appris vendredi soir que ma marraine venait de faire un infarctus. A 52 ans. Elle s'en est sortie. Elle a eu beaucoup de chance. Mais vu son état dépressif, suicidaire, alcoolique et son degré d'intoxication à la cigarette, on se demande tous si elle a vraiment compris la leçon et si elle va enfin prendre le dessus ou... Bref, c'est pas gagné. Espérons que le mariage de son fils qui approche sera l'occasion de lui redonner du baume au coeur et l'envie de s'en sortir (je n'y crois plus vraiment mais qui sait...).

    Et ce matin, premier coup de fil au bureau : le papa de notre assistante administrative nous apprend que celle-ci a eu un grave accident ce week-end. Elle s'est fracturée la colonne en tombant dans les escaliers, a été hospitalisé et opérée d'urgence mais devrait rester paraplégique... La nouvelle m'a foutu un sacré choc ce matin. Dur dur de trouver les mots face à ce papa désemparé, dur dur d'annoncer la nouvelle aux collègues. Il est 18h et je n'arrive toujours pas à y croire. Elle n'a même pas 30 ans. Elle commençait à peine (depuis son entretien avec notre directeur) à s'impliquer dans la vie de l'entreprise et à prendre goût à ce qu'elle faisait. Et aujourd'hui, pfiut. Sa vie bascule. Une minute, une seconde d'inattention et la vie nous échappe.

    C'est vraiment affreux. On se sent peu de choses. Je me sens effrayée par cette histoire. Juste une chute dans les escaliers... Comment est-ce possible ? J'avais déjà des angoisses et visions d'horreur passagères en voiture, alors si chaque fois que je descends mes sales marches de béton chez moi je pense à cela... Brrr.

    Je n'arrive pas y croire, je n'arrive pas à y croire...
     


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  • J'ai parfois la sensation de vivre avec un dictateur de la pensée unique. Parce que j'ai eu le malheur de ne pas m'extasier sur le week-end que nous venons de passer et d'emettre certaines réserves lorsqu'il m'a posé la question "alors ? C'était bien ce p'tit week-end hein ?", j'en ai encore pris plein la tête sur mon insatisfaction permanente et blablabla.

    Et ensuite, comme si ce laïus ne suffisait pas, il a enchaîné sur ma façon de doser le riz (et oui, nous étions dans la cuisine lors de ce petit échange"), me prenant la tête sur le verre à utiliser, comment le remplir etc. Saoulant. Véritablement saoulant. Tant et si bien que je l'ai planté dans la cuisine avec son verre doseur pour qu'il termine tout seul comme un grand la préparation du repas.

    Je me demande parfois comment je fais pour supporter tout ça en quasi-permanence. Quelquefois je me dis que ce n'est pas étonnant que j'ai mal partout. Que mon petit corps se crispe face à ce genre de situation. Et quand je lui confie cette pensée, il s'emporte "c'est ça, c'est encore de ma faute, tout est toujours de ma faute, t'as pas fini de raconter n'importe quoi ?".


    Bon, maintenant, il ne me reste que deux jours pour retrouver une certaine zenitude. Il n'est pas question que je me gâche ce séjour à Barcelone par des prises de tête mal venues.

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