• N'abandonne jamais

    Séance de méditation guidée aujourd'hui. A un moment, il faut visualiser une ligne du temps avec notre passé et notre futur. Je l'imagine me traverser, le passé derrière moi et le futur droit devant. On nous demande d'imaginer dans un an un objectif, même si on le considère comme impossible à atteindre. Je me vois, dans une maison au bord de la mer, avec mes enfants à mes côtés, heureuse, sereine, souriante et apaisée.

    Je me mets à pleurer tant c'est beau et me paraît pourtant inatteignable. On nous demande alors de nous retourner, et de nous adresser à notre moi d'aujourd'hui - celle là même assise sur le rebord de son lit, en train de méditer et d'avoir froid aux pieds - et de lui murmurer un conseil.

    La phrase qui me vient immédiatement à l'esprit est "n'abandonne jamais". Je me le répète en boucle. Et je sais que, même si tout ne dépend pas de moi, je suis sur le bon chemin. J'ai aujourd'hui un job qui me permet de travailler d'où je veux, donc du sud si je veux, un amoureux prêt à me suivre et une famille qui m'attend.

    Un jour, ce rêve se réalisera. Même si ce n'est pas dans un an, dans 5 ans ou dans 10 ans... Un jour ce rêve se réalisera.

     

     


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  • Happy New Year :-) !

    Une nouvelle année redémarre, et, comme le dit ma fille de 8 ans, rien n'a changé ! Télétravail quasiment 5 jours sur 5 pour moi, pas de reprise possible des cours de danse, pas de sorties resto/ciné et encore moins de perspective de voyages... Je suis quasiment auto-confinée et je crains qu'on ne soit pas sortis de tout ça avant des mois.

    Côté relationnel avec le papa de mes enfants, toujours aussi tendu. Il refuse de payer sa part de certains frais et refuse toujours de me parler. Il trouvera toujours un moyen de me faire chier. Toujours. Toute ma vie. Alors il faut que j'apprenne à lâcher prise.

    Aussi, j'ai noté une citation que je me répète pour m'aider à passer à autre chose et j'ai envie de la partager avec vous, si elle peut aider certains d'entre vous aussi : "Sois sélectif dans tes batailles, parfois la paix vaut mieux que d'avoir raison".

    Je crois que le secret avec lui mais aussi dans mon boulot, réside là. Ne plus chercher à démontrer que j'ai raison et m'en foutre pour pouvoir enfin profiter de tout ce bonheur à portée de mains : des enfants en pleine santé que j'aime plus que tout, un amoureux amoureux fou de moi, une douce et grande maison, une famille formidable, et un boulot stable.

    Je vous souhaite à tous une douce année. Voir le beau dans le quotidien, se laisser surprendre par la vie, par la nature, par la couleur du ciel, un sourire, un regard, une caresse et tout ce qui fait qu'une journée peut-être très belle si on y prend garde.

    Et si je me prend à rêver un peu, j'espère de tout coeur pouvoir reprendre une vie sociale et partir en week-end, voire même, soyons fous, au moins une fois en voyage cette année !

     

    HAPPY NEW YEAR !

     


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  • Confinement 2

    Je n'ai pas à me plaindre des conditions de mon confinement. Pour autant, je sens que ça commence à peser sur mon moral. Ne voir quasiment personne, sortir uniquement deux fois par semaine seulement, une fois pour faire mes courses, et la seconde pour suivre mes séances de kiné et une fois tous les 15 jours avec les enfants pour une balade d'une heure au parc voisin... Ca fait pas beaucoup d'interactions avec le monde extérieur. Quand je sens le moral flancher, je me reconnecte à ma réalité, à la chance que j'ai d'avoir un boulot qui continue de me nourrir (à défaut de m'éclater, car en ce moment, c'est un peu moyen côté challenge), de vivre dans une maison avec jardin, d'avoir des enfants en pleine santé. Mais bon, malgré tout je me sens fatiguée, avec cette sensation de ne faire QUE TRAVAILLER. Ca vous le fait à vous aussi ?

    Alors pour 2021, je me souhaite une année de plaisirs / loisirs personnels intenses : j'espère pouvoir enfin reprendre la danse, faire plus de chant peut-être, voyager si c'est possible et tout du moins prévoir tout un tas d'escapades et de petits-week-ends, parce que là, j'étouffe un peu.

    Y'a pas à dire, je n'aurai pas imaginé devoir passer autant de temps chez moi. C'est pourquoi je suis si heureuse d'avoir tenu bon, et d'avoir pu gagner le droit de racheter ma maison. Je m'y sens bien et je m'en réjouis.

    Cette fois, mon amoureux confine avec moi les semaines où je n'ai pas les enfants et il vient aussi deux ou trois soirs dans la semaine où ils sont avec moi. C'est un soulagement de voir que le courant passe bien entre eux.

    Quant à l'ex, il ne m'adresse plus la parole depuis au moins un mois, depuis qu'il sait que mon amour fait partie de ma vie et de celle des enfants. Je m'en moque, mais je trouve cela tellement puéril. Nous ne pouvons même plus avoir de discussions au sujet de la semaine des enfants pour faire un passage de relais constructif. Tant pis. Du coup, je me dis que je vais appeler plus souvent pour prendre des nouvelles directement auprès des enfants. C'est pas plus mal.

    Je vous souhaite une bonne fin de confinement, en espérant que cela soit le dernier.

    A très vite.

     


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  •  

    Reveal

     

    Depuis quelques mois, c'est vrai, je ne viens plus trop par ici. Après le confinement, il y a eu le télétravail, l'arrêt des déplacements, un changement de responsable hiérarchique, et puis les vacances, et puis la rentrée… Rien de notable. Juste la vie qui coule. Plein de moments de rien, de petits bonheurs, le plaisir de retrouver une vie plus apaisée.

    A la rentrée, j'ai décidé de présenter mon Namour aux enfants. Et depuis… j'attendais la vague déferlante qui n'allait pas manquer d'arriver quand leur papa apprendrait la nouvelle.

    Pas manqué… Hier soir, ils se sont croisés en voiture. Les enfants l'ont reconnu et ont dit à leur papa que c'était mon ami, qu'ils s'étaient vu etc... Dans la foulée, j'ai reçu deux textos incendiaires. Et à l'instant, je ferme la porte sur la grosse déferlante. Car il s'est permis de venir me donner des leçons de morale, chez moi. Alors même que j'étais en train de bosser.

    La discussion a été houleuse. Mais je l'ai envoyé se faire foutre. Je refuse catégoriquement de me plier à ses injonctions qui consistent à dire qu'il ne veut pas que les enfants le voient, qu'il ne veut pas le croiser ici dans cette maison etc. Je lui ai bien fait comprendre que de son côté, alors que nous étions tout fraîchement séparés, il n'a jamais tenu compte de mes demandes de ne pas fréquenter l'autre avec les enfants, que c'était trop tôt… Il n'en a jamais rien eu à faire, sous prétexte qu'il n'était pas arrivé à ses fins et qu'il ne se passait soit disant "rien du tout".

    Maintenant c'est son tour. Son tour d'avoir le cœur qui bondit chaque fois qu'il entendra son nom dans la bouche des enfants, chaque fois qu'il imaginera les enfants passer du temps avec cet autre, chaque fois qu'il pensera à ce "tableau de famille recomposée".

    Et en plus, dans cette maison. Celle qui l'a poussé à revenir vers moi, à me proposer de recommencer, juste pour la récupérer.

    Ca le fait bien chier.

    Il est reparti un peu calmé après avoir vidé son sac.

    J'espère juste qu'il ne va pas se mettre à monter la tête des enfants pour les retourner contre le Namour. Parce que jusqu'à présent, ça se passait très bien. Ca a intérêt de continuer comme ça.

    Promis, j'essaie de ne pas mettre 5 mois avant de revenir poster quelques nouvelles ici :-)

     Des bisous à tous.

     

     


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  • Confinement J+?

     

     

    Je ne sais plus trop quel jour nous sommes. Avec les vacances scolaires et le chômage, c’est un peu le week-end tous les jours depuis une semaine. J’ai arrêté de compter les jours, les semaines. Je me contente de les traverser. Jour après jour. Heure après heure. Les repères habituels s’estompent doucement. De nouveaux repères, de nouvelles habitudes s’installent progressivement : prendre le temps de respirer en regardant le paysage, de se poser, de dormir (le bonheur absolu pour moi qui ne suis pas du matin) découvrir le yoga et ses bienfaits pour moi, prendre du recul sur les choses de la vie, tenter de lâcher prise avec les enfants et cet autoritarisme dont je me sens obligée de faire preuve pour qu’ils m’écoutent, me laisser déborder, chercher l’équilibre, ne pas le trouver encore… Mais se sentir sur la voie… en espérant que ce soit la bonne.

     

    Jusqu’à présent cet arrêt forcé sur image m’a fait le plus grand bien :

     

    Je peux enfin profiter pleinement de mes enfants quand ils sont là et ainsi mieux gérer le manque de la semaine qui suit (même leur faire cours me plaît malgré le stress et les contraintes que cela crée). 

     

    Je mange enfin plus équilibré et mon ventre a naturellement dégonflé. Moins de stress, plus de légumes. Terminé les sandwichs sncf, les petits déjeuners copieux de l’hôtel, les burgers sur le pouce et les frites de la cantine. J’ai même arrêté progressivement de boire du lait (sans lactose) le matin. Ce que je fais depuis 45 ans. C’est dire !

     

    Avec l'arrêt de tous mes déplacements, je profite enfin de ma maison. Je crois que je ne suis jamais restée aussi longtemps chez moi sans sortir. Avant, au bout de 3 jours chez moi, j’étouffais. Aujourd’hui, je me sens bien chez moi. Ça me conforte dans l’idée que j’ai bien fait de m’accrocher à cette maison. J’y suis bien. Elle, c’est moi. Une extension de moi. Mon cocon.

     

    J’ai enfin stoppé la course effrénée contre le temps que je menais, j’ai enfin arrêté de remplir mes semaines pour revenir à cet état naturel d’oisiveté dont je me sens plus proche en ce moment. En fait je suis ce contraste dans tout. Besoin de moments d’oisiveté (que je n’avais plus vraiment) et besoin de moments intenses, remplis, d’activités. Besoin de solitude (ne voir, ni ne parler à personne du tout) et besoin de socialisation, de voir du monde grouiller autour de moi, d’échanger, découvrir de nouvelles personnes et personnalités tout le temps. Besoin de temps pour moi. Besoin de me consacrer aux autres.

     

    J’adore mon boulot et je me suis toujours impliquée à fond. Mais découvrir que là, finalement, ni mon travail, ni mes collègues de boulot ne me manquent. Absolument pas. Ressentir à quel point leur contact est factice. Ressentir à quel point ils sont faux, creux, et sans intérêt. Je savais déjà qu’ils étaient égo-centrés. Mais là… C’est le summum de l’indifférence. Dans les deux sens.

     

    Je suis ce contraste. Cette vague qui monte, qui déferle et s’écrase au bord du rivage.  Je suis un tout complexe que j’ai toujours eu du mal à décoder. J’ai toujours eu du mal à trouver l’équilibre car j’aime souvent les situations contraires et j’ai du mal à me « définir », me positionner, dire mes préférences. Je ne suis pas linéaire. Je suis tout le contraire. C'est ce qui fait que j'ai parfois du mal à savoir qui je suis et ce dont j'ai besoin. Car je n’ai jamais vraiment besoin de la même chose, du même genre de vie tout le temps, ni même au cours d'une journée. C'est pourquoi mon équilibre est fragile. Mais le comprendre, l’expérimenter, l’analyser, ça m’aide à comprendre qui je suis. Ca m’aide à m’accepter telle que je suis. Accepter ces hauts, ces bas, ces montagnes russes émotionnelles qui m'agitent depuis toujours.

     

    Donc voilà… Pendant un mois et demi je me suis sentie bien. Très bien même si je mets de côté le stress lié à la situation sanitaire et aux questions que je me pose sur « l’après tout ça ». Cet état de bien, de décompression a même duré très longtemps par rapport à mes habitudes.

     

    J’ai apprécié ce repos, cet arrêt sur image et tout ce que je viens de vous décrire. Mais là… Je sens la vague monter en moi. Le besoin de voir la mer est un signe, un signal que ça ne va pas. Je pleure soudainement et sans raison depuis hier. Souvent pour des choses très bizarres comme une soudaine reconnaissance pour toutes ces personnes qui donnent de leur temps sur les réseaux sociaux pour partager leurs expertises, leur compétences. Ou alors une inquiétude soudaine. Ou encore une fatigue molle m’envahir et le pleur en mode décompression surgit d'un coup d'un seul (je viens d’être malade une journée, ceci explique peut-peut-être cela).

     

    Je ressens le manque « des autres ». Tous les autres. Limiter mes contacts extérieurs avec trois mots échangés avec le caissier de carrefour City tous les 15 jours commence à me peser. Ne voir mon autre qu’en pointillé aussi. Alors après la vague de « bien », je sens la vague retour arriver… L’avantage c’est que là, je peux m’y préparer. Prendre une respiration. Et plonger.

     

    Bon confinement à vous tous.

     

    Portez vous bien.


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