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    Au bord de la crise de nerfs

    Au bord de la crise de nerfs. Disons même que ça y est, je suis en pleine crise de nerfs.  A fleur de peau depuis plusieurs jours, je dors mal. Très mal. Une accumulation de choses. Des personnalités agressives à gérer au quotidien au boulot, un gros dossier sur lequel on m'attend au tournant et un timing trés serré pour y arriver, une absence à venir validée par ma chef mais que je n'ai pas pu annoncer à mon responsable opérationnel tant je sens bien que m'absenter alors que nous préparons un gros projet ne va pas passer (mentir par omission me fait me réveiller la nuit, je vais devoir lui en parler même si ce ne sont que deux petites journées et vu sa réaction sur un autre sujet du même genre il y a quelques jours, je sais déjà que ça va mal se passer), un voyage qui tombe mal (d'où mon absence) et que je n'ai pas du tout envie de préparer, des cours à donner au pied levé et je n'ai pu avancer que sur les 4 premières heures (faut que j'en ponde 33).

    Une ambiance "colocataire" à la maison dont je finis par m'accomoder.

    Un amoureux dont je ne me sens pas amoureuse en ce moment. Et les doutes qui dansent et tournent dans ma tête.

    Alors ce soir, seule avec les enfants qui n'écoutent rien et qui, pire, rient quand je les gronde, j'ai craqué. J'ai hurlé pour qu'ils arrêtent et qu'ils écoutent enfin, qu'ils cessent de se chamailler pour un rien, qu'ils arrêtent de se foutre de moi quand je leur demande de faire quelque chose ou tout simplement de se taire.

    Je ne suis pas fière de moi.

    Je suis excessivement fatiguée.

    Je ne sais plus par quel bout prendre les choses.

    Je sais que  je peux y arriver. Je peux y arriver. Mais à quel prix...

    Je m'accroche parce que je sais que c'est un moment important professionnellement. Mais je ne suis pas du tout au mieux de moi-même. Au contraire.

    Alors ce soir ici, je profite de MON espace pour lâcher un peu. Pleurer un bon coup.

    Je pleure et je ne sais même pas vraiment pourquoi.

    Quatre jours à la maison, en famille, avec le mari et les enfants, la maison à gérer et le boulot qui s'accumule, c'est semble t'il beaucoup trop pour moi.

    Bonne nuit à tous.

     


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  • Une douce parenthèse

    Nous avons profité d'un de mes déplacements pour nous retrouver chez une amie à moi. Deux soirées et une journée, ensemble. Le poids de la culpabilité peut-être a fait que je ne me suis pas sentie aussi bien que ce que je l'aurai pensé. Mes émotions enfermées. Mon coeur insensibilisé. Cela me fait douter, encore et encore, sur la nature de mes sentiments.

    Pourtant mon amie m'a dit qu'à nous voir ainsi, notre couple était une évidence. Que j'avais l'air épanouie et heureuse à ses côtés. Qu'elle ne m'avait jamais vu aussi bien.

    Je poursuis mon chemin, mon cheminement intérieur. Et je continue à consulter les petites annonces d'appartement et surtout à faire des économies...

    Parallélement, mes douleurs vont et viennent encore et encore. Mon rhumatologue me dit ne rien pouvoir faire pour moi tant que ce n'est pas totalement insupportable et tant que je suis encore trop jeune.

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    Psoriasis : personne souvent hypersensible qui n’est pas bien dans sa peau et qui voudrait être quelqu’un d’autre. Ne se sent pas reconnue, souffre d’un problème d’identité. Le psoriasis est comme une cuirasse pour se défendre.

    • Besoin de se sentir parfait pour être aimé.

    • Souvent une double conflit de séparation, soit avec deux personnes différentes, soit un ancien conflit non résolu, réactivé par une nouvelle situation de séparation.

    • Se sentir rabaissé ou rejeté, à fleur de peau.

    • Se protéger d’un rapprochement physique, ou protéger sa vulnérabilité, mettre une barrière.


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