• Comme un nouveau blog

    Me voilà partie d'ici depuis deux mois à peine. Je reviens et hop, je découvre une nouvelle interface ! Disparu blogg.org. Cela fait bizarre. C'est un peu comme si on avait déménagé ma maison sans me le dire. Je découvre le nouveau décor. Il faut que je m'y fasse. Et en même temps, c'est une sorte de renouveau qui ne peut pas faire de mal. C'est comme un nouveau blog, pour un nouveau Moi ?

    Le "nouveau moi" apprivoise ses contradictions.

    Je suis peut-être faite pour cette vie : stabilité d'un côté, amour aventureux de l'autre. Je ne suis pas certaine que cette histoire puisse durer encore longtemps. Mon "autre" s'impatiente. Je lui manque de plus en plus. Il se projette dans une vie à deux... Et j'ai beau avoir été claire depuis le début, tout cela devient très sérieux. Peut-être trop pour moi qui ait besoin certes d'un lien fort et profond mais aussi de légèreté.

    Durant les 12 jours de vacances que je viens de prendre, j'ai certes pensé à lui chaque jour au moins une fois. Mais je n'ai pas réellement ressenti de manque. De son côté, le manque devient viscéral. Un déséquilibre est en train de se mettre en place. Tout déséquilibre est source de péril. J'en suis attristée... Mais je reste sur ma conviction première qui est que je ne veux pas détruire cette vie de famille que j'ai mis tant de temps à construire. Même si elle n'est pas parfaite, ni entièrement satisfaisante, ni pleinement épanouissante.

    Pourtant je sais que cet autre est indispensable à mon équilibre. Quelques minutes dans ses bras et je me sens ressourcée. Un problème et quelques minutes d'échanges avec lui suffisent à m'apaiser ou m'aider à trouver des réponses. Il est intellectuellement stimulant, physiquement son désir pour moi fait naître chez moi un désir pour lui qui donne à nos ébats une intensité extraordinaire, amoureusement la tendresse de nos corps, de nos mains, de nos regards est un trésor de douceur. Il croit en moi. Il me donne confiance en moi. Il m'aide à devenir moi. Et cela n'a pas de prix.

    Et si parfois je me surprends à me projeter moi aussi dans une toute autre vie, une petite voix en moi me murmure que les dictons disent toujours vrai et que l'herbe n'est jamais réellement plus verte ailleurs, que je gagnerai certainement une relation beaucoup plus riche et épanouissante, mais que j'y perdrai aussi beaucoup de choses que je ne retrouverai plus, comme tout simplement une vraie vie de famille. Je n'ai qu'une famille... Et je ne veux pas la perdre...


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