• Il fait beau dehors. Probablement les derniers rayons de l'automne, les derniers jours de douceur... Alors pas envie de travailler aujourd'hui. Juste envie de regarder le ciel par la fenêtre. Juste envie de rentrer tôt. Juste envie de faire une sieste, de lécher les vitrines ou d'aller boire un verre... Mais rien de tout ça. Devant mon écran, enchaîner les dossiers, traîner la patte dans ces bureaux quasi-déserts. Calmes. Bien trop calme pour stimuler mon petit cerveau qui n'a qu'une seule envie : partir en vacances...


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  • Longtemps… Cela faisait bien longtemps que mon petit crâne n’avait pas généré des orages de fantasmes. Pas de pensée vagabonde. Pas d’envie d’ailleurs. Rien. Une vie au millimètre, rythmée par le boulot, le ptit bout, les activités sportives, la famille… Et puis, sans y prendre garde, la boite à fantasme s’est rouverte, toute seule, d'un coup, d'un seul. Sur la simple annonce du départ d’un collègue qui bosse dans une boite partenaire. Près de 10 ans que je le côtoie, que j’admire la vivacité de son esprit, son intelligence aussi bien intellectuelle qu’humaine et que je l’apprécie.

     

    Soudain, c’est comme un manque qui a surgi. Envisager de ne quasiment plus le voir qu’à de très rares et exceptionnelles occasions a fait basculer mon cerveau dans un autre monde. Je me suis mise à le regarder différemment. Et à l’occasion d’un long voyage en voiture ensemble (nous n’étions pas seuls mais aucun de nous deux ne conduisait), un long regard échangé. Fruit de mon imagination peut-être ? Et ce bouquet de fleur qu'il nous a offert  ensuite à toutes les filles de la société (on est 3 hein, pas 15 non plus) à l'occasion du retour de l'une d'elle dans l'équipe. Attention déguisée ou simple galanterie peut-être ? Et ce ton, plus doux semble t'il... Une interprétation sans fondement ? Cette façon de venir consulter une information sur internet, par dessus mon épaule, tout près... Juste un geste banal du quotidien  ?

     

    Depuis, mon cerveau est parti dans des délires et s'amuse à imaginer que je pourrais peut-être lui plaire, qu'à l'occasion du pot de son départ, dans quelques semaines, un dérapage pourrait avoir lieu. Me voilà qui sombre dans des images de baisers torrides, de corps à corps langoureux., de regards amoureux...

    Arf... Je crois que j'aime avoir quelqu'un sur qui fantasmer. Mais il va bien falloir que je me calme. Objectivement, ce ne serait pas une bonne chose. Nous sommes tous deux mariés avec enfants. Il est plutôt du genre honnête et une dérive pourrait nous conduire Dieu sait où. Sans compter que, professionnellement, il n'est pas impossible qu'à termes nous soyons amenés à travailler de nouveau ensemble, voire même qu'il représente une opportunité pour moi pour un éventuel changement de poste dans quelques années...

     

    Alors me voilà partie à déduire de son comportement que de toute façon, il embrasse certainement très mal et qu'une partie de jambes en l'air avec lui n'aurait de toute façon rien d'exceptionnel. Reste juste que pour ne pas en arriver là, il me faut renoncer à ce que j'aime le plus : les regards, les frôlements de peau, l'imaginaire qui s'emballe capable de m'accrocher un sourire n'importe où, n'importe quand... Bientôt, il va me falloir refermer la boite à fantasmes....


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