• Et voilà. J'avais bien l'intention d'écrire mon petit compte rendu au jour le jour et oups. Les 4 jours en mode "monoparental" se sont écoulés à la vitesse de la lumière, idem pour le week-end et voilà. Pour résumer donc, ces 4 jours se sont parfaitement bien passés. J'en retire quelques conclusions :

    Le positif :

    Seule, je n'ai que moi sur qui compter donc je suis deux fois mieux organisée.
    Seule, je m'active plus.
    Seule, je me délasse devant un ptit film qui n'aurait pas plu au chéri mais que j'ai plaisir à regarder
    Seule, je passe plus de temps avec le ptit loulou (déjà, je suis bien obligée de rentrer plus tôt !)

    Le négatif

    Seule, je ne cuisine plus. Je ne mange donc quasiment plus rien les soirs en dehors d'un yahourt et quelques petites choses
    Seule, je ne peux pas pratiquer mes activités sportives (bon si c'était une situation durable dans le temps, je trouverai bien une nounou hein)
    Seule, on est un peu plus fatiguée à la fin de la semaine quand même
    Seule, je ne peux pas partager les ptits moments de bonheur que m'offre le ptit bout

    Et puis le chéri est rentré. Je n'ai ni sauté de joie, ni eu de crise d'urticaire. Juste des habitudes que j'avais presque commencé à prendre. Presque rien. Juste ce qu'il faut pour qu'il se rende compte (et moi aussi par la même occasion) que, même sans lui, j'arrive à exister. Qu'être ensemble, c'est bien. Mais que le silence, c'est pas mal non plus pour entendre ses propres besoins et envies sans être parasité sans cesse par les désirs, besoins et envies de l'autre.


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  • Le chéri est en déplacement quasiment une semaine. Je teste donc la vie "monoparentale", sans famille sur qui compter qui plus est, pendant 4 jours complets.

    C'est parti.

    Jour 1 :

    7h00. Lundi matin. Le chéri fait sa valise et nous abandonne quelques jours pour son boulot. Un sentiment mitigé s'empare de moi. Un peu d'appréhension sur l'organisation, la gestion "toute seule" de la vie courante avec un ptit loulou sur les bras. Mais aussi l'impression que c'est une semaine de vacances qui démarre. Il va en effet me falloir rentrer plus tôt du travail pour récupérer le ptit bout et m'en occuper. Je ne pourrais pas aller à mes deux séances de sport hebdomadaire pour le garder et aurais donc l'intégralité de mes soirées à venir en mode cocooning.

    8h00. Ouh là là, le chéri a décidé d'emporter le fer à repasser. Vite vite, ajouter au planning déjà chargé du matin une séance de repassage pour que le ptit bout ait des affaires à peu près soignées à se mettre ! Ca commence bien tiens ;-)

    17h10. Oups ! La journée passe si vite. Il est déjà plus de 17h et je suis encore en plein dans mes dossiers. C'est en fin de journée que je suis la plus efficace en règle générale. Mais là, je commence à m'affoler : j'ai carrément failli oublier qu'il me fallait partir à la crèche ET faire quelques courses.

    18h00. Le ptit bout teste pour la première fois l'assise du caddie. Ca l'amuse. Mais pas trop longtemps quand même. Arriver les bras chargés à la maison, tout sortir de la voiture pendant qu'il s'impatiente, bouh. Heureusement que ce n'était que quelques bricoles, mais des bricoles indispensables pour la vie du loulou (et oui, plus de couches et de lait, dur dur la vie d'un bébé).

    20h00. Hop, il est au lit. Je suis passablement fatiguée mais tout s'est bien passé. Je grignote une carotte, quelques pâtes et un yahourt en admirant le ténébreux Gérard Lanvin et en m'imaginant dans ses beaux bras musclés à la place de la petite Ledoyen... Arf.

    23h30. Mes petits yeux se ferment. Je m'endors paisiblement en profitant pleinement de toute la place pour m'étaler. Un délice.


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  • Un an de plus dans les dents. Paf. Je serais presque vieille tiens. Et pourtant, même si ma peau est moins belle aujourd'hui, les contours de mon visage se sont affinés. Je n'ai plus cet air rond et poupon d'il y a quelques années à peine. Je suis probablement mieux comme ça. Même si au niveau du reste du corps on ne peut pas en dire autant (on ne peut pas tout avoir... Ce n'est pas faute de faire de la gym et de la danse pour bouger tout ça mais bon...).

    Je m'habille mieux aussi, même si je n'ai pas encore eu de révélation fashionistique sur mon style.

    Je suis plus affirmée. Même si j'ai toujours eu mon petit caractère, j'ai plus de facilités à m'imposer aujourd'hui. Notamment professionnellement.

    Et dans 15 jours, ce sera autour de ce blog de fêter ses 5 ans. Jamais je n'aurais pensé en l'ouvrant tenir si longtemps. Et pourtant, ce n'est que la continuité des dizaines de cahiers que j'ai noirci de ma plume quand j'étais plus jeune. Un fil conducteur. Un fil. Fragile équilibre entre les émotions, la vie, les désirs, la réalité.

    Un an de plus. Un an encore. La vie passe si vite...


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  • ...moins on a envie d'en faire.

    Alors tant que le flou artistique règne sur cette évolution de poste proposée en "off" toujours pas officialisée, tant que l'équipe se disperse un peu plus, chacun de son côté, tant que les bourgeons ne pointeront pas le bout de leur nez...

    Je profite et me délecte de ce temps que je gère comme bon me semble, de ces matins avec petit loulou, sans se presser avant d'aller travailler, de ces intermèdes pauses-déjeuner qui s'étirent parfois, de ce tout petit quart d'heure qu'il me faut pour regagner mes pénates dès que ma journée se termine, de cette liberté de faire, ou ne pas faire, sans compte à rendre à qui que ce soit.

    La motivation reviendra. Même si ça prend plus de temps que ce que j'aurai pensé.



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  • " Ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve."
    Euclide

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