• ... la vraie reprise. Cela fait 7 mois que je n'ai plus passé une journée entière au bureau. Certes, je n'ai jamais vraiment cessé de travailler, mais le télétravail, ce n'est pas tout à fait la même chose. Il a bien fallu laisser le petit bout, ce matin, pour sa première journée de crèche. Ca fait bizarre. Ca n'a pas été trop dur ce matin de le laisser, mais là, il commence déjà à me manquer... Faut que je pense à autre chose. Surtout, ne pas penser à lui de toute la journée. Là.

    Me voilà face à une montagne de documents à lire, trier, classer... Tout ce monticule, déposé sur mon bureau au fil des semaines. Parallèlement, relancer les actions engagées en juillet et un peu en stand by à cause des absents en vacances qu'il faut maintenant réveiller.

    C'est la reprise. Tout doucement, ou presque, car mon dimanche sera déjà monopolisé par une action à laquelle je dois participer (bouh).

    C'est la reprise... Et je constate qu'une partie de mes responsabilités ont été redistribuées, dont certaines définitivement à certaines personnes qui ne savaient pas trop quoi faire de leur temps.

    C'est la reprise... Il va falloir à nouveau montrer que je suis là, que j'existe, que je mérite mieux que la moitié de ce qui est donné à d'autres pour faire le même boulot que moi dans la même entreprise. Verdict en janvier. Sinon, je passerai définitivement en mode light, c'est décidé (en attendant de rebondir ailleurs si l'occasion se présente).

    2 commentaires
  • Ce test tombait à pic dans mes réflexions actuelles. Sauf que côté résultats, je suis ex-aequo sur deux profils qui me paraissent plus opposés que complémentaires... C'est à n'y plus rien comprendre. Ainsi je serais mi-"maîtresse de maison" mi "femme-enfant". Une contradiction peut-être à l'image de la situation...

    La maîtresse de maison

    Au travail ou à la maison, vous avez l'habitude de protéger votre entourage et d'apporter votre aide, sans que l'on ait forcément besoin de vous le demander. Vous êtes là pour veiller à ce que votre maison ne devienne pas un lieu où règnent le désordre et la saleté. Courses, repas, ménage, comptabilité...vous aimez vous occuper de tout. Votre besoin de tout maîtriser vous pousse parfois à être trop excessive. Mais vous êtes le pilier de votre couple et finalement, ce n'est pas votre homme qui s'en plaindra.

     

    La femme-enfant

    Vous avez besoin que votre homme vous rassure et vous protège. Réparer un meuble, faire les comptes, amener la voiture au garage... voilà autant de tâches que vous déléguez bien volontiers. Vous n'aimez pas forcément prendre les devants mais ce n'est pas pour autant que vous dîtes oui à tout sans répliquer. Vous savez ce que vous voulez. La gentillesse et la compréhension de votre partenaire sont des éléments essentiels dans le bonheur de votre couple. Faites attention cependant à ne pas trop lui en demander.

     


    votre commentaire
  • Après avoir fait la tête en réponse à mon "je suis déprimée", c'est, sans rien dire vraiment, qu'il a dès hier soir, changé légèrement d'attitude par rapport à ses habitudes. Il a annulé notre visite chez ses parents en prétextant que nous étions trop occupés ce WE (parce que je lui ai dit que je n'avais pas très envie de les revoir tout de suite suite à cette histoire de vacances), il s'est fait plus tendre. Il a préparé le repas (bon, ok, ce n'était que des croque-monsieur, mais au moins je n'ai rien eu à faire).

    Sauf qu'au fond de moi je sens bien que cela ne durera probablement pas très très longtemps... Et c'est dommage. Parce que lorsqu'il est ainsi, à mon écoute, c'est tellement mieux entre nous...

    2 commentaires
  • J'ai besoin de réfléchir. Tentons une analyse de la situation. Depuis 15 ans, en réalité, si on y regarde de plus près, le schéma de notre mode de fonctionnement est presque toujours le même. Dès que nous ne sommes pas d'accord sur un point ou un projet, nous dépensons chacun beaucoup d'énergie à essayer de convaincre l'autre qu'il a tort. Chacun campe sur ses positions. Au bout d'un moment, il faut bien que les choses avancent. Et pour cela, généralement, c'est moi qui finit par céder du terrain, accepte un compromis, ou capitule d'épuisement pour avoir <st1:PersonName productid="la paix. Ce" w:st="on">la paix (sauf pour la destination de notre voyage de noce. He he. Là, je l'ai eu à l'usure le bougre !). Ce</st1:PersonName> fut ainsi pour notre lieu de vie. Je ne voulais pas mettre les pieds dans cette ville. Mais comme j'étouffais dans mon <st1:metricconverter productid="18 M2" w:st="on">18 M2</st1:metricconverter>, j'ai fini par accepter qu'il m'héberge quelques mois . La condition était « dans trois mois, on se met à chercher ensemble un lieu de vie qui nous convienne à tous les deux, mais pas ici ». J'aurais du me méfier de son « oui, oui... » pas très convaincu. J'ai compté les semaines. Et quand j'ai lancé la phase 2, il m'a regardé complètement étonné en me disant qu'il n'allait pas quitter un appartement qui lui appartient pour un appartement en location et s'en est suivie une foule d'autres arguments très carrés ne prenant pas en considération mon ressenti. Difficile de lutter contre des arguments très terre à terre avec pour seul argument « mais ici, je n'aime pas. Je ne m'y sens pas bien ». Tout ce qui est de l'ordre du sentiment, du ressenti, ne l'atteint pas. Longtemps j'ai espéré qu'il finisse par changer d'avis. Mais non. Et il en est ainsi pour chaque chose. Ces vacances en sont le parfait exemple. Je l'ai prévenu plusieurs mois avant que je ne voulais pas partager ces vacances avec ses parents. Ses parents n'étant pas décidé à partir et lui à leur dire clairement les choses (« parce qu'ils sont chez eux, on ne va pas les chasser quand même »), j'ai accepté le compromis du « on arrive dimanche, ils partiront lundi ». Pour finir par me retrouver dans une situation où une fois encore, je cède un doigt et on me bouffe le bras (et me retrouver ensuite avec des reproches parce que je ne le vis pas avec le sourire, ce qui est pour moi le comble du comble).

    Mon homme n'est pas naturellement très attentionné. Longtemps j'ai espéré qu'il évolue sur ce point en exprimant clairement mes besoins. Il y a bien eu quelques progrès. Généralement à l'issue de grosses crises, lorsque je suis quasiment sur le point de partir. Mais j'évolue aussi, je grandis, mes exigences aussi. Ce qui fait que lorsqu'il fait des efforts, c'est toujours un peu tard. Et entre temps, j'ai besoin de plus. Résultat, il me trouve insatisfaite et  ses efforts ne durent que quelques heures, quelques jours, voire quelques semaines. Un cercle vicieux pas du tout vertueux.
    <o:p>
    </o:p>

    Il faut casser ce cercle. J'avais bien conscience qu'on ne change pas les gens. Mais j'espérais que sans changer en profondeur, j'arriverais à quelques évolutions à force d'explication de mes besoins, de mes envies. J'ai bien fait comme dans tous ces livres qui nous conseillent d'éviter d'attendre que notre homme devine ce que nous attendons. Je ne joue pas les femmes mystérieuses. J'exprime clairement les choses. Mais ça ne fonctionne pas. Si on ne change pas les autres, peut-on alors changer soi-même ? Un changement d'attitude, de comportement ou d'habitude de ma part pourrait-il, comme l'aile du papillon, engendrer des modifications dans notre vie et dans sa façon d'agir avec moi ?

    Je ne vois que ça. Plus que ça.

    Je réfléchis. Quoi changer exactement de mon côté ? Par quoi commencer ? Je fais quelques essais dans la foulée de mes réflexions. Lorsque je ne réponds plus à ses agressions verbales (lui considère juste qu'il parle fort, moi qu'il me hurle dessus) en optant pour le silence, il en déduit que je fais la tête et se met à faire la tête également. Pas bon. Lorsque je propose « autre chose » genre « je chercherai bien une maisonnette avec jardinet à louer dans le coin l'année prochaine. Ca pourrait être sympa » (sous-entendu, on ne va pas recommencer le cirque de cette année. Prenons notre indépendance quitte à ce qu'on doive économiser toute l'année). Lui reste sur son disque « mais on ne va pas payer pour louer un truc ici quand même » (sous entendu, avec l'appartement familial dans le coin, ce serait ridicule). Je ne cherche pas à aller plus loin dans l'explication du fond de ma pensée. Pas envie de rentrer à nouveau dans le jeu de l'argument / contre argument pour aboutir à du ressenti qu'il ne comprendra pas de toute façon. Quand je réponds à ses « pourquoi tu fais la tête » par un « je ne fais pas la tête, je suis déprimée. Ca fait longtemps que je le suis de toute façon »,  il se referme comme une huître, comme vexé, et se met à me faire <st1:PersonName productid="la tête. Mes" w:st="on">la tête. Mes</st1:PersonName> quelques tentatives expérimentales n'ont rien donné.<o:p>
    </o:p>
    Il faut que je trouve autre chose.

    Mais quoi ? Je continue à réfléchir. Je veux croire en la puissance du bruissement de l'aile du papillon.


    11 commentaires
  • Ca y est. Les vacances sont terminées. On a fait mieux, mais on ne va pas se plaindre, on fait bien pire aussi. Petit récit pour me débarrasser de cette rancoeur qui m'embarasse et que je n'ai pas envie de traîner jusqu'à l'année prochaine.

    Au départ, il était un veto. Pas question de partager au-delà de quelques heures l'appartement familial pour les vacances d'été.  Ensuite, il y eu le doute. L'homme a-t-il entendu ma demande, l'a-t-il comprise, pense t'il aller dans mon sens pour une fois ? A-t-il clairement exprimé à ses parents notre (enfin "mon") point de vue ? Puis, après quelques disputes, vint l'heure du compromis. Nous arriverons le dimanche. Ils partiront le lundi. Cette information enfin en mains, je m'arrange pour que nous partions le plus tard possible le dimanche, sachant qu'ils sont censés partir le lundi après le déjeuner, je prends sur moi et accepte de jouer le jeu. Nous n'arriverons donc qu'à 17h. Je prends une grande respiration et arrive tout sourire, propose à ma belle mère de partager mes photos du petit bout avec elle, prend des nouvelles du déroulement de leurs vacances. Au bout de quelques heures, le piège se referme sans que je n'ai le temps de m'en rendre compte. Dans la conversation, les voilà qu'ils nous annoncent qu'ils ont invité les voisins à dîner lundi soir. Mon cerveau entre en ébullition. S'ils ont invité du monde lundi soir, cela signifie donc qu'en réalité, ils ne comptent pas partir avant mardi. Je bouillonne. Mon sourire s'envole. Je n'ose plus ouvrir la bouche de peur qu'une phrase malheureuse ne m'échappe. Je fusille mon homme du regard qui fait semblant de ne rien remarquer et ne souligne même pas ce changement de programme à ses parents. Je me sens donc soudainement très seule. Un peu plus tard dans la soirée, je les entends inviter par téléphone des amis à eux pour un apéritif mardi soir. Je manque de m'étrangler. Mardi soir ? Et puis quoi encore ? Jusqu'à quand ce petit jeu va-t-il durer ? Pour mon plus grand soulagement, les amis en question ne sont pas disponibles mardi soir. Mais je reste dans la crainte qu'un autre événement, une autre invitation, ne vienne à nouveau retarder leur départ. Je suis rongée de l'intérieur par une colère féroce qui grandit doucement.<o:p>
    </o:p>

     Le lendemain, c'est décidé : je vais les éviter au maximum jusqu'à ce qu'ils soient partis, parce que :

    <o:p> </o:p>1-       J'ai du mal à me contenir donc moins je les vois, moins je risque de déborder.

    2-       Je tiens à faire comprendre à tout mon petit monde que je n'adhère pas. Et si ce n'est pas par des mots qui fâchent, ce sera par mon attitude. Moins polémique, mais efficace malgré tout à moins d'être aveugle (même si au final,  je ne suis pas sûre que mes beaux-parents aient  vraiment compris le message. Mon homme, lui, oui par contre, puisqu'il  me reprochera  ensuite mon attitude, c'est le comble).

    3-      Je ne compte pas leur laisser croire qu'en s'imposant au milieu de nos vacances, ils vont pouvoir profiter d'autant mieux du bébé. Au contraire, je fais en sorte qu'ils le voient le moins possible. Il ne faudrait pas que ça se passe trop bien. Ca leur donnerait des idées pour l'année prochaine. Et ça, c'est tout simplement impossible. Je suis désormais encore plus radicale sur le sujet. Plus le moindre compromis possible sur <st1:PersonName productid="la question. Termin←." w:st="on">la question. Terminé.</st1:PersonName>

    Je passe donc le plus clair de mon dimanche, lundi et  mardi enfermée dans la chambre avec le bébé. Hors de question de la jouer « vous nous le garder pendant qu'on va se dorer la pilule à la plage ». Ils n'attendent que ça. Je suis tête dure. Je ne le leur donnerai donc pas, quitte à rester en apnée pendant ces trois jours. Je sais qu'ainsi je me punis aussi en me gâchant moi même ces trois jours (mais gâché pour gâché hein, je ne suis plus à ça près). Et j'entends d'ici les holàlà de bon nombre d'entre vous, m'enjoignant à profiter de la situation et de ce début de vacances malgré tout en trouvant ma réaction ridicule. Mais heu...non. Je ne supporte pas qu'on m'impose quelque chose. Alors je préfère encore m'imposer quelque chose de pire mais que j'aurais choisi. C'est ainsi.  Je ne descendrai que pour déjeuner. Je reste cloîtrée le plus possible, un bon bouquin et quelques magazines en stock. J'ai de quoi m'occuper. Pas question de partager les <st1:metricconverter productid="15 m2" w:st="on">15 m2</st1:metricconverter> de la pièce à vivre pendant ces trois jours. Je suis tout aussi bien seule, confortablement installée sur mon lit.

    Au bout des trois jours, les voilà partis. Je ronge mon frein. C'est plus à mon homme qu'à eux que j'en veux réellement. Il faut que ça sorte. Dispute. Mise au point. Je ne me sens pas vraiment comprise. J'ai quand même l'impression que mes larmes le touchent. Mais au fond, qu'est-ce que ça va changer hein ? Rien. Je m'en doute déjà.<o:p>
    </o:p>

    Le reste des vacances se déroulera presque normalement. Sauf que je suis un peu en retrait. Je parle peu. J'ai un peu fait la tête au début, mais dans ce cas, il fait la tête aussi et l'ambiance s'envenime. Je tiens à respirer un peu. C'est sans scrupule que tous les matins je pars seule à la plage pendant 2h. Après tout, lui part deux heures un soir sur deux pour faire un peu de sport. Nous gardons le bébé à tour de rôle. Ce sont des vacances un peu particulières. Nous savions que nous devrions fonctionner ainsi. Et au final, au lieu de me déranger, ça m'arrange. Je respire. Je réfléchis. Je n'ai pas besoin de faire semblant d'être aux anges. Il faut que je prenne du temps pour analyser la situation, calmement.  Parce qu'il faut que quelque chose change. Je suis en train d'arriver au bout de mes réserves de patience,  de capacité d'adaptation et de sourires.

    <o:p> </o:p>


    4 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires