• "Oh là là, mais qu'est-ce que t'as gonflé*... Tu te laisses aller ma chérie. Et en plus tu ne fais rien pour essayer d'arranger les choses".

    Dixit le chéri, le 24 05 07, 23h.

    Merci pour tant de délicatesse.

    * du bidou. Je précise pour ceux qui n'auraient pas suivi.


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  • Voilà, ça y est, c'est fait... Déjà passé. A toute vitesse. 4 jours de coupure. Départ le jeudi vers 9h30. Arrivée à l'hôtel vers 18h30 et premiers pas dans Barcelone vers 20h... Et des pas, on en a fait ! On a bien du marcher 40 km. Je n'ai plus de pieds, mais ça valait le coup. J'ai tout de suite adoré le monde qui grouille, les terrasses des cafés, les façades toutes plus belles les unes que les autres, la douceur des températures même à minuit. On a eu du beau temps (excepté quelques gouttes samedi après-midi). On a pris des couleurs (enfin je ne suis pas bronzée non plus hein, mais vu mon teint lavabo au départ, c'est pas difficile d'améliorer la situation !). On en a pris plein les mirettes aussi : la Rambla et sa faune qui grouille, la sagrada familia et ses grues ;-), le passeig des Gracies et ses vitrines de luxe, la place Reial et sa fontaine, le parc Guell et ses mosaïques gaudinesques, les petites rues et ses boutiques (dans lesquelles je n'ai pas eu le droit de rentrer sous peine d'exploser encore plus notre budget !) ses bars à tapas et ses touristes (c'était bondé, je comprends mieux pourquoi tous les hôtels étaient bookés !), le stade (ben oui, il a fallu passer devant au moins une fois quand même, à chacun ses plaisirs !) le musée Picasso et ses toiles colorées, le parc Montjuic et sa vue panoramique sur toute la ville... J'ai beaucoup aimé. Il nous faudra y retourner encore pour découvrir les plages (on n'a pas eu le temps...), le port olympique et ses fiestas et tous les environs de Barcelone qu'il nous reste à découvrir (je suis tentée par Sitges, quelqu'un connaît ?).

    Bref, nous sommes crevés (on s'est tapés des embouteillages monstrueux dimanche pour rentrer), ruinés (notre budget a explosé malgré nos restrictions côté bouffe (pas de déjeuners), côté parking (on a choisi un parking à 5,5 euros la journée, mais loin du centre ville) et côté souvenirs - on se contentera des photos) mais ravis d'avoir fait cette pause.

    Mes seuls petits regrets :

    1- Bien que bien placé à 10km de Barcelone, le coût de l'hôtel me reste un peu en travers de la gorge quand on voit la qualité de l'accueil plutôt moyen, la propreté limite de la salle de  bains à notre arrivée (la baignoire n'était pas rincée si vous voyez  ce que je veux dire) et l'inaccessibilité de la soi-disante piscine (minuscule, cachée dans un coin et au portillon fermé, sans transat ni rien pour se poser autour de toute façon, ni même sur la soi-disante terrasse ensoleillée d'ailleurs qui la surplombe). Avec un budget de 476 euros pour trois nuits, soit la quasi-totalité du budget initialement prévu pour l'ensemble du séjour (!!!) je suis moyennement contente. M'enfin, la chambre était calme, c'est ce que j'avais demandé. C'est déjà pas mal.

    2- J'imaginais que nos soirées, à défaut d'être festives
    , seraient torrides (enfin au moins un peu chaudes). Mais en dehors du premier soir, l'homme était trop fatigué pour penser à profiter de la situation... Bouh.

    Voilà, maintenant, les vacances d'été arriveront vite. Il est temps que je commence à m'occuper de trouver quelque chose si je veux éviter de passer 15 jours à biiiiiiiip (toujours le même endroit depuis 15 ans), mais vu l'état de nos finances, je ne sais pas trop ce qu'il va être possible de faire. Les factures de la cuisine commencent à tomber. On va certainement replonger dans le rouge pour quelques mois. Mais c'est pas grave. Je respire mieux aujourd'hui, et c'est déjà beaucoup.

    Pourvu que ça dure.


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  • J'ai parfois la sensation de vivre avec un dictateur de la pensée unique. Parce que j'ai eu le malheur de ne pas m'extasier sur le week-end que nous venons de passer et d'emettre certaines réserves lorsqu'il m'a posé la question "alors ? C'était bien ce p'tit week-end hein ?", j'en ai encore pris plein la tête sur mon insatisfaction permanente et blablabla.

    Et ensuite, comme si ce laïus ne suffisait pas, il a enchaîné sur ma façon de doser le riz (et oui, nous étions dans la cuisine lors de ce petit échange"), me prenant la tête sur le verre à utiliser, comment le remplir etc. Saoulant. Véritablement saoulant. Tant et si bien que je l'ai planté dans la cuisine avec son verre doseur pour qu'il termine tout seul comme un grand la préparation du repas.

    Je me demande parfois comment je fais pour supporter tout ça en quasi-permanence. Quelquefois je me dis que ce n'est pas étonnant que j'ai mal partout. Que mon petit corps se crispe face à ce genre de situation. Et quand je lui confie cette pensée, il s'emporte "c'est ça, c'est encore de ma faute, tout est toujours de ma faute, t'as pas fini de raconter n'importe quoi ?".


    Bon, maintenant, il ne me reste que deux jours pour retrouver une certaine zenitude. Il n'est pas question que je me gâche ce séjour à Barcelone par des prises de tête mal venues.

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  • Impressions mitigées d'un week-end pas si mal mais pas terrible non plus.

    Les moins :

    - Se lever à 6h du matin, pour finir par attendre les retardataires sur une aire d'autoroute
    - Arriver dans un centre d'hébergement franchement glauque, aux chambres plus que spartiates, avec deux lits séparés dont les matelas n'étaient même pas à la même hauteur, aux robinets d'eau qui bloquent, une douche sans pommeau sur laquelle il faut appuyer sans cesse (comme dans les douches collectives) pour que l'eau coule
    - Passer la première matinée sur place, à boire des apéros sur une chaise au lieu du pique-nique au bord du lac initialement prévu
    - Pseudo-promenade visite passée à s'attendre les uns et les autres. Pas facile quand on est 30 d'avancer sans se perdre.
    - Le match de foot prévu entre 17h et 19h qui se transforme en tournoi de 19h à 23h30
    - la tartifllette qui arrive à minuit, dans une salle bruyante, remplie de footballeurs imbibés
    - Un petit prince que je ne peux m'empêcher de regarder cachée derrière mes lunettes de soleil. Des souvenirs refoulés qui remontent. Une nostalgie, une douceur, une certaine mélancolie qui me caresse. Et cette distance entre nous qui me pèse. Pas un regard, pas un sourire, pas un mot. A moins que, lui aussi, derrière ses lunettes, parfois, il m'a semblé... Mais peut-être que non en fait.

    Les plus :

    - Découvrir, même trés partiellement, un nouvel endroit, ça fait toujours plaisir
    - Sympathiser avec quelques autres femmes de joueurs toutes aussi ravies que moi de se trouver là par la force des choses
    - Une partie de pétanque et un pastis, comme un air de vacances pendant quelques heures. Ca fait du bien.
    - Un bon resto où tout est fait maison, des frites jusqu'aux sorbets et glaces, en passant par la chantilly et la meringue. Miam.
    - Un verre sur une terrasse ensoleillée, avec le lac derrière
    - une petite paire de ballerines vernies noire à 15 euros au passage (ben quoi ?)
    - La petite amie du petit prince est bien sympathique. Je suis heureuse pour lui. Ils forment un joli couple. Je ne peux m'empêcher de croire que c'est un peu grâce à moi, à notre histoire, qu'il a enfin réussi à prendre confiance pour se lancer dans une histoire à deux. Il n'avait jamais eu d'autre histoire longue durée avant moi. Et j'ai aussi passé beaucoup de temps à lui faire comprendre qu'il fallait prendre des risques si on voulait espérer construire quelque chose avec quelqu'un. A le rassurer sur sa capacité de séduction, sur le fait que, oui, une femme pouvait l'aimer, qu'il était vraiment plein de qualités. Dans ce cas, malgré tout le mal que je lui aurai fait, je lui aurais fait aussi beaucoup de bien. Ca me rassure de penser ça, peut-être que c'est une vue de l'esprit. Peut-être que c'est une coincidence. Mais l'essentiel est là. Maintenant, il est heureux.

    Maintenant il faut que j'arrive à me débarrasser de cet état mélancolique qui me colle au coeur, de ces images de douceur qui reviennent... Avec la grisaille et l'orage qui gronde, la pluie qui frappe les carreaux, pas facile de changer d'état... Heureusement, dans trois jours, viva Barcelona !


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  • Dernière ligne droite avant le week-end. Un gros dossier à boucler aujourd'hui. Une manifestation pour laquelle il va falloir que je coache mon boss. Un rendez-vous chez le kiné. Un rendez-vous avec le cuisiniste. Une commande la Redoute à aller récupérer. Un sac à boucler et un pique-nique à préparer. Car demain matin, point de grasse matinée. Ce week-end, j'appréhende un peu, c'est un week-end foot. C'est à dire que nous partons tous en déplacement avec nos hommes qui jouent dans un autre département samedi en fin de journée et que nous en profitons pour passer un week-end visite / détente (hum, hum) ensemble puisque toutes les femmes de joueurs sont conviées.

    Déjà, partir en troupeau, ça ne m'excite pas du tout, même si le lieu à visiter doit être sympa. Ensuite, me retrouver avec toutes ces nanas que je connais à peine (à part deux d'entre elles, c'est déjà pas mal), toutes mamans (heureusement, les mioches ne sont pas invités) ça ne m'enchante pas des masses non plus. Par dessus le marché, avec mon dos en compote, je crains le pire quant au couchage prévu. Et enfin... Il y a de fortes chances que Petit Prince et sa nouvelle princesse soient du voyage. Je pense être prête. M'enfin, ça n'empêche que j'aurais du mal à me sentir tout à fait à l'aise s'ils sont là.

    On verra bien. Zen, soyons zen.


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