• J'avais oublié à quel point le 24 décembre était une journée difficile pour moi. Pas depuis toujours. Non. Seulement depuis que j'habite avec mon homme et que je lui sacrifie une partie de Mon Noël pour que le sien se passe comme il l'entend. Ainsi, le 24 au soir se passe dans sa famille. Et le 25 au matin, nous partons sur la route pour manger 400km avant de retrouver les miens, vers 13h et entamer ma moitié de Noël à moi.

    Sauf que... Sauf que depuis que mes parents passent le 24 au soir seuls, j'ai du mal à supporter de ne pas être avec eux alors que je passe de mon côté une soirée somme toute assez médiocre. Sauf que pour moi, la magie de Noël, c'est le 25 au matin, quand on se réveille, qu'on se lève et qu'on découvre tous les paquets au pied du sapin. Désormais, je passe ce « moment magique » dans la voiture, à scruter l'horloge pour qu'on arrive au plus tôt puisqu'on nous attend avec impatience. Et je dois attendre le soir, quand tout est fini, pour qu'on puisse enfin se retrouver au pied du sapin familial, comme avant.

    Alors, il y a toujours un moment où, dans la journée du 24, la mélancolie et toutes mes frustrations me rattrappent. Ce matin, j'évoque avec mon homme ce « moment magique » qui me manque tant. Je lui demande « quand nous aurons un enfant, tu me promets qu'on passera une année sur deux le week-end entier de Noël chez mes parents ? Je n'ai pas envie que mes enfants passent tous leurs matins de Noël dans une voiture». Et non. La réponse est toujours non. Même pas « peut-être ». Non. « De toute façon, ils dormiront dans la voiture » (c'est ça, rêve)  «Et tes parents n'auront qu'à venir la veille passer le réveillon avec nous tous et on redescendra tous ensemble le lendemain en voiture ! ». C'est ça... Ils vont faire 400 bornes pour passer la soirée avec nous et courir le lendemain avec nous alors qu'une fois sur deux c'est ma mère qui reçoit toute la famille le 25. Complètement surréaliste. 

    Une fois encore, j'ai le cœur serré. Je pleure. Il s'énerve. Ne comprend pas. Me dit que ce n'est vraiment pas le jour pour faire la gueule. Et je réponds que s'il n'est pas capable de me promettre que moi aussi je pourrais faire vivre Noël comme j'en ai envie à notre enfant, alors, je n'en ferais pas. Depuis toujours j'encaisse. Parce que SES solutions à lui, SA vision de vie, SA conception des choses est toujours la meilleure. Il a toujours réponse à tout. Il ne veut pas sacrifier le moindre instant de sa vie pour me faire plaisir s'il estime que ma façon de faire est moins bien que la sienne, s'il doit perdre au change alors il trace sa route et je n'ai que le choix de suivre. Ou de partir. Vraiment, ça me fatigue.

    Il est 19h. Depuis, nous avons repris la conversation comme si de rien n'était. Je n'ai pas envie de me battre le week-end de Noël. Mais je n'ai vraiment pas envie de sortir. Pas envie de retrouver toute SA famille. Devoir sourire. Faire semblant de m'intéresser à leurs vies, leurs histoires. Manger un repas qui une fois sur deux ne me plaît même pas. Attendre. Attendre. Regarder l'heure passer. M'impatienter. Et devoir attendre jusqu'à 3h du matin. Histoire qu'on soit bien crevé le lendemain... Pour mon petit bout de Noël à moi.

    Bonne soirée à tous.

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  • Tout le monde me dit autour de moi que je suis enceinte. Je dis que non. On me réplique que cela se voit. Je me regarde. Je ne me trouve pas plus grosse que d'habitude. Le ventre un peu gonflé, comme souvent, mais rien de particulier. Tout le monde insiste. Pour vérifier et calmer tout ce petit monde je monte sur une balance. Et là, je manque de m'asphyxier : 98 kilos s'affiche ! Je panique, je m'affole, je dis que ce n'est pas possible et je me mets soudainement à crier "je ne veux pas de bébééééééééééé" !

    Fin du cauchemard.

    On dirait que ça devient obsessionnel... Ou bien est-ce une transposition de la situation de ma meilleure amie, qui ne veut pas d'enfants, le crie tout haut depuis longtemps, préférant vivre sa vie à elle plutôt que de prendre la responsabilité d'une vie tierce, ne souhaitant pas être déformée par une grossesse, ni par l'accouchement etc... Elle vient de m'annoncer qu'elle vient de tomber enceinte par accident. Crise d'angoisse. RDV pour avorter. Et puis finalement, décider de la garder quand même. Je ne pensais pas qu'elle serait un jour enceinte avant moi.

    Et moi dans tout ça ? J'y pense de plus en plus souvent. Mais je n'arrive toujours pas à arrêter la pilule. Je sens la pression monter. Même mon directeur me tient des discours contradictoires. "Pas avant 2008, j'ai besoin de toi l'année prochaine !". Et puis après, "il ne faut pas attendre trop longtemps. C'est le bon âge. Nous, on a mis quatre ans avant d'avoir le nôtre à partir du moment où on l'a décidé... N'attends pas trop". Putain, même si mon directeur commence à me faire flipper, où va t'on ?


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  • Je vous rassure (mais apparemment de toute façon, personne ne s'inquiète !), je suis toujours en vie même si je n'écris plus quotidiennement par ici.

    La ToDoList de fin d'année s'alourdit chaque semaine et vraiment, je commence à avoir sacrément hâte d'arriver aux vacances... Mon petit corps le signale a sa façon. Toutes mes douleurs ressortent, mon cou, mes épaules sont tendues au maximum et bloqués chaque matin au réveil. Mes pieds ne supportent plus les talons. Mes yeux sont fatigués. Je suis fatiguée et tombe de sommeil tous les soirs beaucoup plus tôt que d'habitude.


    Je suis toujours dans l'incertitude côté boulot. Je sais qu'on veut me confier plus de responsabilités (et ça a déjà commencé), mais je n'ai toujours pas eu de véritable proposition concrète en termes de salaire. Et faut pas pousser. Je suis motivée, mais si je dois prendre des responsabilités nationales, y'a pas de raisons qu'on se contente de me mettre au même niveau salarial que mes collègues. Un petit + me paraît indispensable. Sauf que pour l'instant, et bien je ne sais toujours rien. Ca commence à devenir frustrant.

    Noël approche. J'ai quasiment fini mes cadeaux. Mon homme ne s'est toujours occupé de rien. C'est limite si je ne vais pas devoir aller en ville samedi pour acheter à sa place ses cadeaux pour sa famille. Quant à mon propre cadeau (celui que j'attends depuis mon anniversaire d'ailleurs), il n'a pas encore pris le temps de s'y pencher. Je sens que je vais devoir choisir toute seule comme une grande si je veux avoir mon petit joujou avant la saint glin glin. Pfff.

    Allez hop, faut que je me remette au taf.

    A+


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  • Voyage à Paris. Pas terrible quand on passe toute sa journée de réunion à se tordre. Et encore moins génial quand on doit se taper 1h de métro, 3h de train, un quart d'heure de voiture et ajouter à cela le retard de la sncf avant de pouvoir enfin rentrer se reposer. Malade pendant la nuit. Ouf, pas tombée dans les pommes cette fois. Levée à 9h ce matin. Et retour au bureau à 10h30. Une liste de choses à faire qui n'en finit plus. Tant pis. Il est 18h, je rentre me reposer encore un peu...

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