• C’est la sensation que j’ai eue, ce matin en partant de « chez moi », laissant mon homme, son père et sa mère pour une journée de travaux supplémentaire à la maison. Je suis presque contente d’aller bosser. En fait non, pas presque. Je suis contente de partir bosser. Passer une journée de plus dans cette baraque en culpabilisant de ne pas pouvoir en faire plus de mes deux mains, devoir les regarder travailler « pour tenir compagnie », devoir les écouter s’engueler sur des broutilles, me forcer à faire la conversation au légume qui lui sert de mère… Oui, finalement, je suis bien mieux ici, à rédiger des bons de commandes et faire des photocopies (et accessoirement blogguer au passage) !

    Hier encore, j’ai eu la mauvaise idée de laisser ma mauvaise humeur transparaître quand mon beau-père me tend, tout fier de lui, un tarif pour une cuisinière bien moins cher que ce que nous avons vu jusqu’à présent puisqu’il a la possibilité d’avoir des prix dans certains endroits. Sauf que le modèle n’a rien à voir avec celui que j’ai choisi. Certes, j’ai à peine regardé. Mais je ne lui ai rien demandé. La cuisine, c’est pour 2007 et d’abord « de quoi je me mêle » est la pensée qui m’a sauté dessus en premier. Même si je sais que cela part d’une bonne intention… Ce fratras de bonnes intentions m’épuise. Mon homme n’a manifestement toujours pas coupé le cordon ombilical… avec son père. Aucune décision, rien, sans le consulter avant (Même nos vacances dépendent des leurs...).

     Depuis que j’ai dit un petit « ok » pour cette maison, ma vie ne m’appartient plus. J’ai signé pour un enterrement ici. Et je comprends bien que, vu l’énergie déployée par mon homme et son père pour faire de cette ruine un palais, il est évident que ce n’est pas pour y passer deux / trois ans et basta. Il est évident que ce n’est pas pour revendre après et se retrouver dans une habitation forcément moins bien ailleurs. Certes. Est-ce vraiment le lieu qui me pose un problème ? Parfois je me dis que non. Ce n’est pas tant l’endroit. Mais tout le reste.

     


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  • ???

    J'ai raté un truc là ?

    Qui m'explique ?

    Angy et Eva sont parties ?

    C'est quoi ce binz ? Personne ne m'a rien dit là ?

    Qu'est-ce qui se oasse là hein ???

    Youhou ?????


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  • Ca me tape sur les nerfs. Il y en a de plus en plus. Cette année, au moins trois fois plus que l’an dernier. Ils se multiplient, nichent partout jusque dans tous les recoins de mon garage, envahissent mon jardin… C’est limite hitchockien. Pas moyen d’écouter le silence. Ils génèrent un bruit de fond permanent qui m’exaspère. C’est pourtant bien ça l’un des principaux avantage de la campagne, non ? Le calme et le silence ? Je voudrais pouvoir m’étendre sur mon transat et n’entendre que le silence. Quelques cui cui discrets et épars, à la rigueur. Mais là, ça devient pire qu’un bruit de fond d’autoroute qu’on entend au loin et qu’on finit d’ailleurs par ne plus entendre du tout. Si si. Je vous jure.

     


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  • Un week-end un peu spécial. Mi-boulot mi-détente. Un séminaire d’entreprise, séminaire d’intégration, un truc qu’on ne voit que dans des boites d’une certaine taille.

    Je ne connaissais pas. C’était assez sympa bien qu’un peu trop sportif à mon goût. Et puis du coup, j’ai enfin eu droit à ma soirée en boîte que j’attends depuis plus d’un an ! Je n’ai pas décroché de la piste, comme d'hab’ même si je n’ai pas dansé comme à mon habitude (je suis restée un peu plus calme dans mes déhanchements quand même, j’ai une image à préserver, merde !). Au point que le président du groupe m’a rebaptisée « la danseuse infatigable » devant tout le monde le lendemain en réunion…

    La soirée s’est bien passée. Bon, y'a bien un mec dont j'ai eu du mal à me décoller (il est sympa et il fait partie de la société, dur dur de l'envoyer bouler), un autre assez charmant avec qui j'ai dansé plusieurs fois... et puis j'avoue avoir vu d'un autre oeil l'un de mes directeurs nationaux qui dégageait vraiment beaucoup de sensualité...argf...

    Bon 1- c'est mon directeur national, 2- sa femme attend un gosse, 3- suis mariée, faut pas l'oublier, 4- c'était quand même un truc de boulot donc une image à donner pas trop délurée non plus.... Donc, j'ai essayé de danser le plus loin possible de lui. Petit pincement au coeur quand, à 5h du mat' il m'envoie un texto en se trompant de destinataire (il s'adressait à son assistante partie chercher des croissants pour les survivants qui n'étaient pas encore allés se coucher). Du coup, on a échangé deux trois textos. Rien de tendancieux du tout mais ca m'a fait bizarre... (faut dire que j'étais en pyj. dans mon lit et à moitié endormie... Plutôt étrange comme situation).

    Et voilà, c’est reparti pour une semaine, plutôt courte et c’est tant mieux. J’ai aussi profité de ces deux jours pour lancer un signal discret mais concret à mon responsable national direct sur le fait que j’allais le solliciter bientôt pour qu’on discute de mes conditions salariales et qu’on les revoit à la hausse… Je prépare le terrain… Aujourd’hui encore, il m’a dit que deux docs que je lui avais envoyés pour validation étaient parfaits. J’ai cru comprendre qu’une de mes homologues, elle, était au statut cadre. J’engrange les arguments. J’essaie de faire tout du mieux possible.

    Je croise les doigts. D’ici la rentrée, je l’espère, les choses bougeront pour moi…

     


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  • 1- Parce que ce matin au réveil, les vociférations de mon homme sur des broutilles m’ont mis les nerfs en pelote. Faut pas m’emmerder tant que j’ai pas encore déjeuné. Marre de ce mode de communication. Il ne peut pas simplement "parler" comme tout le monde ???

    2-     Parce que notre seule et unique semaine de vacances au bord de la mer est compromise. Le patron de mon homme impose (et c’est nouveau depuis hier) une semaine de fermeture. Ce qui oblige mon homme à changer ses dates de vacances et donc à rater notre seule chance de disposer de l’appartement du sud. Sauf s’il acceptait l’idée de prendre 4 semaines au lieu de 3 et donc d’oublier, pour une fois, sa semaine de Noël. J’espère qu’il saura faire cette concession. Parce que passer 3 semaines d’été ici…

    3-     Parce que je n’avance pas comme je veux au boulot. Les tâches administratives me minent le moral. Heureusement, l’embauche d’une secrétaire est envisagée. Mais cela veut dire aussi qu’à cause de cette nouvelle embauche, mon augmentation risque d’être repoussée.

    4-     Parce que l’idée de devoir me contenter encore longtemps d’articles à 10 euros me déprime.

    5-     Parce qu’il pleut dehors et qu’on crève dedans.

    6
    -     Parce que.

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