Ce matin, j'avais les nerfs. D'abord parce que tous nos chers petits copains ne se sont toujours pas décidés pour le réveillon et merde, c'est quand même demain. Ensuite, parce que j'ai demandé ce matin à mon homme en vacances de nettoyer notre vieille SDB toute pourrite et qu'il m'a renvoyé sur les roses avec un « je n'aurais pas le temps puisqu'il faut que je peigne telle pièce ! » (putain, chéri, t'en as pour ¼ d'heure à tout casser et ça me permettra de mieux respirer parce que là j'en peux plus et en plus tu m'avais promis de récurer la baignoire que TU as encrassé. Non ? Ok...). Enfin, parce que je viens d'apprendre que je n'ai pas droit aux RTT (je suis censée être aux 35h et j'en fais souvent plus de 40h, sans compter que cela va s'empirer paraît-il donc... deux options, soit je renégocie tout dès lundi, soit je m'arrête de bosser et je passe réellement aux 35h. Marre de me battre. Shit).

Mais j'ai décidé de positiver. Pour le réveillon, j'ai pris les choses en mains. Après tout, j'avais proposé que cela se passe chez moi, alors mioches ou pas mioches, comme ils n'ont pas envie de cuisiner et que moi, oui, j'ai réitéré l'invitation, en proposant le menu et tout le monde est tombé d'accord. Donc, problème réglé. Pour la salle de bain, j'essaie d'oublier la question pendant la journée et je trouverais bien le temps de le faire moi-même ce soir ou demain si jamais mon homme refuse toujours de s'y coller. On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même. Et puis quand je m'y mets, en général, derrière, il finit par suivre tout seul alors... Enfin, pour cette histoire de RTT (à la base, c'est même pas moi qui ait posé la question, c'est un collègue de travail). Je verrais la semaine prochaine. Après tout, j'ai eu une semaine de payé en septembre alors que je n'avais pas vraiment démarré concrètement le boulot. Donc, ce qui est pris n'est plus à prendre. Pour la suite, on devrait pouvoir s'arranger. Mes boss sont assez compréhensifs et pas vraiment regardant du moment que le boulot est fait. Dont acte.

Bon, voilà. J'ai retrouvé un début de bonne humeur (et en réglant toutes ces questions, y compris celle du menu, j'ai pas bossé un brin moi ce matin... donc c'est un peu comme si j'avais été en RTT ;-)).

Bon réveillon à tous.

2005 se termine. Enfin ! Je mets beaucoup d'espoirs en 2006. Et en même temps, je me sens tellement lasse que je me demande où je vais bien pouvoir puiser l'énergie pour redémarrer sur de bonnes bases.

2005 n'a pas été de tout repos. Chômage, recherche active d'emploi, emploi précaire et sous payé, travaux qui traînent, ressources qui s'amenuisent... Et les conséquences qui vont avec. Fatigue, déprime, laisser-aller. C'est sur ce dernier point que je veux lutter. Je ne me supporte plus ainsi. A ne plus regarder ou presque ce que je mets sur le dos à force de vieilleries dans ma penderie, à force d'absence de miroirs, à force de températures insupportables pour la fille du sud que je suis, à force de... je ne sais quoi. A ne plus regarder de près à quoi je ressemble avant de sortir, lunettes périmées sur le nez à cause de cette kératite qui dure depuis plus de 8 mois, maquillage succint, presque bâclé, cheveux à peine démêlés parfois... Une maison en vrac, papiers qui s'accumulent dans tous les coins (j'ai beau faire des tris et jeter régulièrement, il en reste toujours, encore et toujours), des cartons toujours pas déballés depuis que nous avons emménagé (3 ans et des brouettes) faute de rangements, des cailloux (et donc de la poussière en permanence) qui tombent des murs à chaque mouvement faute de finitions, à venir plus tard, toujours plus tard... Je me fais horreur. Cette maison me fait horreur.

2005 m'a demandé beaucoup d'énergie. Sans compter l'énergie dépensée depuis 2004 pour redonner vie à mon couple (patience, efforts et tout le reste...). Vous ne vous en êtes peut-être pas rendus compte mais c'est vrai... J'ai donné beaucoup de mon énergie. Pour finir par retrouver une certaine quiétude dans mon couple. Pour finir par trouver un job qui devrait nous permettre d'ici deux / trois mois de nous remettre financièrement à flot, mais dans lequel je ne m'éclate pas non plus. Pas encore en tous les cas. En résumé, rien de très réjouissant. Ni de très grisant. Malgré tant d'efforts. Ca donnerait presque à réfléchir... Mais je risquerais de me perdre.

Je ne sais pas quelle orientation donner à 2006. J'ai besoin de repos. Besoin que tout coule tranquillement et se mette en place. Mais l'idée d'une année « tranquille » m'ennuie déjà. Il va me falloir trouver l'équilibre, le juste équilibre. Un an que je n'ai pas fait la fête (vous vous rendez-compte !!! nota bene : faire la fête pour moi signifie sortir dans un endroit sympa, avec de la musique sympa et des gens agréables et danser toute la nuit... nan, je précise parce que mon homme et moi on n'a pas du tout la même notion de la fête).

Et ce n'est pas le 31 de cette année que je vais y remédier. Déjà parce que « sortir » un 31 ça coûte un œil, c'est bondé de gens qui ne sortent jamais et qui sont bourrés avant même les 12 coups de minuit et au final ce n'est pas amusant du tout. Ensuite, même une version light du réveillon que j'envisageais cette année faire chez moi est remise en cause vu que les deux couples que nous avons invité ne nous ont pas encore répondu (l'un d'eux prétextant que ce serait mieux « chez eux à cause des enfants » et l'autre couple restant évasif sur leur disponibilité étant déjà invité par ailleurs). Sympa. 

Vivement que 2005 se termine, parce que là, vous ne le voyez pas, mais j'en ai franchement ras la casquette (quelle casquette ? Je ne porte jamais de casquette ! Je vous rassure, je n'en suis pas encore là).

Bon bout d'an à tous !

Noel est passé, terminé, envolé comme un éclair... Nous avons été gâtés. Pour moi, des boucles d'oreilles en argent, un bracelet Gas, une paire de chaussures, un petit haut et... un livre sur le bonheur... (comme quoi ça doit finir par se voir et/ou s'entendre que je ne nage pas dans l'absolu béatitude). Pour nous, des maxi draps de bains pour notre future salle de bains, un pied de parasol en fer forgé, notre numéro de maison en Moustier, une poterie peinte à la main remplies de coquillages du sud de la France ramassés par ma filleule, et puis des sous pour nos travaux... Pour lui, des chocolats, jeu de PS2 etc. Bref pleins de jolies choses. Deux bons repas. Le 24 ici et le 25 là-bas. La course entre les deux bien-entendu. Repos total le 26 et le 27. Nous n'avons pas voulu courir voir les uns ou les autres (en plus, mon homme avait la crève, donc repos mérité). Des amis qui de toute façon sont eux-aussi en famille. Ce sera pour une prochaine fois...

Noël presque comme avant. Sauf que j'ai fait une crise de nerfs le 24 au matin. Sauf que ça ne se passe plus chez mes grands-parents. Sauf que ma tante hystérique a encore fait des siennes, cette fois en ne venant pas du tout, ce qui a fortement contrarié ma grand-mère. On fait comme on peut quand même hein. C'était quand même Noël. Avec ses allusions attendues sur ma descendance que je tarde à procréer et touti quanti. Mais ça y est. Bouh... C'est fini... Et aujourd'hui, de retour au boulot. Avec aucune envie de bosser. Aucune motivation. Dehors il neige. Mon homme est à la maison, encore en vacances jusqu'à la fin de la semaine. Seule</personname /> au bureau ce matin, j'écoute un peu de musique trouvé sur Pandora, en pensant à la personne qui m'a fait découvrir ce site. Je surfe sur quelques blogs. Je flâne. Je flâne...