• Je suis charmée. Deux fois que je le croise. Dans les locaux du boulot de mon Homme. Il m'a réparé ma voiture une fois. Je l'aurais volontiers payé en nature... Aux premières nouvelles, il allait s'installer avec sa petite amie. Aux dernières nouvelles, celle-ci venait de le quitter. Peut-être parce que son boulot lui prend trop de temps, y compris les week-end. Ou pour autre chose, je n'en sais rien après tout. Toujours est-il qu'il va changer de job. Simple opportunité ou tentative pour retrouver sa belle ? Allez savoir. Aujourd'hui encore, j'ai croisé son regard. Avec mes vieilles lunettes sur le nez, je ne pensais qu'à me cacher derrière mes cheveux. Regrettant qu'il me voit ainsi. Mais toujours le plaisir volé de ce visage que je trouve si charmant... Et dire que je vais enchaîner sur un rendez-vous professionnel avec un homme tout aussi charmant. Dans l'état où je suis (à moitié balade par dessus le marché), aucun risque qu'il ne tombe sous mon charme. Pfff. C'est vraiment dommage tout ça. Dommage que sans lunettes je ne puisse pas tenir le temps d'un rendez-vous. Côté positif : plaisir des yeux et de leur compagnie l'espace de quelques heures dans ma journée qui, enfin, est pleinement ensoleillée.

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  • Ben voilà. Fallait bien qu'un nouveau bobo s'ajoute aux autres. La main, l'épaule, le dos, le pied ne suffisaient pas, n'est-ce pas ? Voilà 15 jours que je souffre des yeux. Depuis quelques jours, cela devenait intenable. Rendez-vous en urgence chez un nouvel ophtalmo. Le précédent n'avait même pas été capable de me prescrire de nouvelles lunettes en même temps que mes lentilles. J'ai donc préféré tenter ma chance ailleurs. Et là, vlan. Caratite (heu, je ne sais pas si ça s'écrit comme ça vu que je n'en ai jamais eu...). Interdiction de porter mes lentilles pendant au minimum 15 jours. Quelle horreur !!! Je suis horrible avec des lunettes. Mon visage est trop petit pour supporter avec grâce ce genre d'attributs... Je me sens mal avec. Je me déteste avec. D'autant plus que celles que j'ai ne sont ni à ma vue (cf. l'ophtalmo de l'année dernière), ni très fashion étant donné que jusqu'à présent je ne les portais qu'à la maison, sans témoin en dehors de mon mari... Donc pas terrible comme modèle. Bwarf.

    En plus, j'ai un rendez-vous demain avec un très charmant jeune homme (pour le boulot hein) et rien qu'à l'idée qu'il me voit avec ces lunettes me désespère... Je me revois adolescente. Ignorée de tous les garçons qui m'intéressait. Moche. Les yeux cachés derrière ces verres trop grands pour moi. Je déteste cette époque. Bon allez. Regardons le côté positif des choses : je crois qu'après 5 ans d'errance d'ophtalmo en ophtalmo, tous plus autistes les uns que les autres, j'ai enfin trouvé quelqu'un qui me convient. Qui parle. Qui explique. Qui sourit. Elle est pas belle la vie ? Hein ? Aïe. Il recommence à pleurer tout seul... Pfff.


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  • Hier soir. Exilée dans la chambre pour cause de foot. Je me retrouve devant mon écran minuscule. Comme d'hab, pas grand chose au programme. Epuisée par notre virée grande surface pour remplir le frigo, pas la force d'ouvrir un bouquin. Je zappe. Entre un film sympa mais déjà vu plusieurs fois, la soupe aux choux dont je n'ai plus de souvenirs mais qui ne me tente pas, une émission pour parents pitoyables et en détresse qui ne savent pas comment gérer leurs gosses...

    Et puis je tombe sur une émission intéressante. Sur le sommeil. Le rêve serait selon l'un des intervenants, ce qui permet aux humains de se différencier les uns des autres, de construire notre individualité qui, sans cet échappatoire, aurait tendance à s'harmoniser à celle des autres, influencés que nous sommes au quotidien par les médias, la société etc. Intéressant, certes mais... enfoncée sous la couette, je finis par m'endormir.

    Rêve troublé et incompréhensible. Bribes de ma vie extrapolées. Je rêve que je plaque tout pour partir en Italie et suivre une formation de stylisme. Mon beau-père est là pour refaire l'électricité de mon appartement en ruine. Il pleut à torrent. Risques d'électrocution. Morceaux de cours de danse. Tensions. On ne sait pas nos pas. Je suis en retard. Puis je croise ma soeur, ma cadette de 8 ans, enceinte (en rêve seulement). Sentiment partagé entre joie et frustration. Ce n'est pas dans l'ordre des choses et je me sens mal. Fouilli dans ma tête. Au réveil ce matin, sensations étranges et douleurs dans tout le corps qui s'accentuent lentement mais surement depuis un mois. A part ça, jusque là, tout va bien. Jusque là tout va bien.


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  • Tiens. Un coup d'oeil rapide sur les stats. Cela faisait un moment que je ne m'en préoccupais plus. Surprise. Je constate que depuis quelques jours, je suis passée d'une moyenne de plus de 50 visiteurs par jour à... 2. Curieuse cette chute si brutale. Pas grave mais curieuse. Je me demande à quoi cela peut être dû. Mon absence de posts quotidiens depuis près d'un mois ? Un problème de référencement sur google ? Un désintéressement total pour ce que j'écris (ça, je peux le comprendre !). Un petit coup à l'égo aussi même si je ne suis pas là pour ça. Mais je m'étais habituée à me sentir lue. Bizarre. Suis seule tout à coup. Eho ? Y'a même de l'écho ;-)


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  • Ce matin. Je me rends compte subitement que je dois reprendre la pilule ce soir et que j'ai fini ma dernière plaquette. Pas grave. J'ai une ordonnance pour un an, là, sur le petit meuble dans l'entrée.

    Problème. Nous avons tout chamboulé de place il y a 15 jours. Le petit papier blanc, posé depuis trois mois à côté de la petite corbeille verte a disparu. J'ouvre les tiroirs, épluche la pile de papiers qui s'entassent dans une autre corbeille à côté et je commence à m'affoler. J'ai le vague souvenir de m'être dit au moment de tout débarrasser qu'il fallait que je mette ce papier très important à l'abri des autres pour ne pas le perdre. Mais je ne garde aucun souvenir, dans la précipitation de notre « déménagement » de ce que j'ai bien pu en faire.

    Alors je m'énerve. J'accuse, comme à chaque fois dans ces moments là, mon homme, d'avoir déplacé le petit papier blanc. Lui, me glisse un « ben c'est pas grave » sous entendant qu'on n'avait plus qu'à en profiter pour faire un bébé. Sa réaction, répétitive, comme un marteau qui enfonce systématiquement le clou à chaque occasion , m'exaspère. Je m'énerve, je crie, je pleure après moi dont, après tout, c'est la faute (je n'avais qu'à mettre dès le départ ce papier dans mon sac !). Lui, accusé injustement, s'énerve aussi, crie, éructe et se met à vider les corbeilles et autres piles de papiers aux quatre coins de la maison. Je finis par lâcher prise. Je n'ai plus le temps. Je vais être en retard. Je pars en larmes. J'essaie de comprendre ce qui se joue dans ma tête.

    Encore un acte manqué ? Je suis partagée entre l'envie d'avoir un enfant, de plus en plus présente, la peur d'en avoir un, de faire une erreur, la crainte que cela m'empêche de trouver un job si je m'y mets maintenant, le dégoût de moi, de la vie que j'ai construite sur des renoncements au lieu de le faire sur de vrais choix concertés, mon incapacité à changer de vie parce que je n'ai plus d'objectifs, parce que je ne suis pas assez mal dans mon quotidien pour avoir le besoin irrépressible de tout plaquer, mon besoin d'aimer, d'être aimée, ce vide en moi. Le besoin de trouver un sens à la vie. Depuis l'adolescence. Je cherche. Et je n'ai pas encore trouvé.


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