• Victoire ?

    Jeudi matin, entretien d'embauche. 5 personnes à convaincre (cf. mon post précédent). La journée se termine et mon téléphone s'agite. C'est elle. Celle qui doit se faire remplacer. Elle m'informe que le choix s'est porté sur ma candidature. Un sursaut de joie. Petit pincement au cœur. Enfin un horizon qui se dessine... même s'il n'est que sur une très courte durée.

    Elle me demande de revenir vendredi matin pour régler « certains détails ». Là, je comprends que la partie est encore loin d'être gagnée. Je crois deviner ce qui se cache ce qu'elle appelle un « détail » et qui représente à mes yeux le cœur du problème de ma situation actuelle.

    Préparation
     

    Je choisi ma tenue avec soin pour faire très sérieuse. Pantalon et pull over noir = ça ne va pas rigoler ; veste un peu chic (et accessoirement voiture classe de mon homme) = je vaux bien plus que ce que vous proposez, dans les tons de rouge = attention, je vais me défendre.

    Débat


    Une demi-heure de débat avec le responsable RH. Ils ne veulent pas démordre de leurs 1400 bruts. Je ne veux pas descendre sous 1800 (bruts hein, parce que net, je voudrais bien mais là, ça va pas être possible). Je m'accroche. Au risque de tout perdre. Je fais valoir mes qualités, mon expérience, mon adéquation parfaite au poste. Ils joue sur leur statut associatif, leur petit budget etc. Je finis par arguer qu'ils indiquaient « à négocier » dans leur annonce et que, donc, ils avaient certainement une marge de manœuvre. Ils sont pressés. Finissent par appeler leur trésorier pour connaître précisément la limite maximum.

    Déception

    Au bout d'un long combat, leur dernière proposition est à 1600 bruts. Eux prennent en compte les indemnités diverses et font valoir qu'avec celles-ci la moyenne du salaire est supérieure à ce que je demandais. Je répète que pour moi, ces indemnités sont légitimes et n'entrent pas en ligne de compte dans la négociation du salaire. Mais cela fait plusieurs fois que je le dis et eux sont obligés de les compter dans leur budget global. Je fais un peu la moue et fini par accepter. Je ne peux pas me permettre de rester plus longtemps sans activité.

    Je suis à la fois contente et déçue. Contente parce qu'il m'a suffit d'un seul entretien pour avoir une proposition. La difficulté étant pour moi d'obtenir ces entretiens tant les postes à pourvoir dans le coin sont rares. Contente parce que malgré tout, cela va me permettre de combler un chouia mon découvert. Contente, parce que ce n'est qu'à 25mn de chez moi. Contente parce que je vais enfin pouvoir réveiller mon cerveau qui s'endort depuis quelques semaine.

    Mais un peu déçue quand même. Ce n'est que pour 6 mois au maximum, sans perspective d'embauche, aucune, derrière. Déçue parce que je n'ai pas obtenu le salaire que j'estime mériter. Déçue parce que dans quelques mois, la galère va recommencer. M'enfin, en attendant, cela va me changer un peu les idées...


    4 commentaires
  • Round 2

    Voilà 6 mois que je suis en recherche active d'emploi. Et un seul véritable entretien pour un poste. Aujourd'hui. Pas trop stressée au départ, car je connais la structure pour avoir travaillé avec dans mon poste précédent. Je me donne à fond dans l'entretien. Sourire, arguments chiffrés, book de présentation... Je ne me doutais pas qu'un parcours du combattant m'attendait par la suite, avec, sans répit, ni même un verre d'eau, un deuxième entretien dans la foulée avec 3 juges au lieu de deux. Au total, 5 personnes à convaincre en 1h... Beaucoup de candidats «de toute la France » m'ont ils précisé, comme si le poste à pourvoir revêtait un intérêt si grand qu'il fallait que je m'incline devant le salaire minable qu'ils proposent (1400 bruts, à négocier heureusement, et avec ça il leur faut de l'expérience, de la réactivité, une disponibilité à toute épreuve etc). J'ose espérer que mes « prétentions » ne sortent pas trop du cadre de leurs possibilités. J'ai hâte de retrouver une activité. Mais je n'ai pas envie de me brader non plus... Pfff. Une semaine à attendre avant de connaître leur réponse... Je vais bouillir.


    5 commentaires
  • Contexte
    Enfouis sous la couette, tous les deux, devant une émission débile juste pour nous bercer avant de s'endormir.

    Déclencheur
    Je ne sais pas ce qu'à dit la nana du reportage. Une grosse baleine incapable de vivre une journée sans sa mère alors qu'elle habite avec son jules (le pauvre gars). Elle a certainement parlé d'avoir un jour des enfants ou un truc dans le genre. Je n'écoutais pas vraiment.

    Action
    En tous les cas, pendant le reportage, mon Homme, toujours avec le même petit sourire, le même regard suppliant, se tourne vers moi, m'attrape le bras et me dit avec une voix de gosse qui réclame un jouet « et nous ? Quand est-ce que tu nous feras un petit ? ».

    Réaction
    Une vague. Une déferlante. Je deviens immédiatement agressive et sors un « quand est-ce que vous allez me lâchez, tous, avec cette histoire de bébé ! ». (j'avais eu droit le dimanche aux allusions de certains, le week-end d'avant aux plaisanteries de mon père qui l'a fait exprès pour me taquiner, bref...).

    Ils m'énervent. Tous. Comme si je n'y pensais pas à cette problématique bébé. Au temps qui passe. A l'âge que j'ai. A l'avenir. J'aimerais seulement qu'on me laisse y venir toute seule. Quand je le sentirai. Quand j'en aurais envie. C'est ce que je lui ai répondu. Il s'est énervé à son tour. Arguant que je lui répondais toujours la même chose depuis des années et que si je ne voulais pas d'enfants je n'avais qu'à le lui dire. Je lui ai dit que j'étais mal. Et qu'on ne fait pas un enfant quand on ne va pas parfaitement bien.

    Conclusion
    Le débat était clos. Comme à son habitude, ce matin, aucune trace de rancune. Il vient m'embrasser en partant travailler. Avec ce sourire. Qui ne le quitte pas.

    PS affolant : même en bilan de compétences, selon un résultat à l'un de mes tests, la psy m'a dit qu'une de ses collègues interprétait ce type de résultat comme une envie latente de bébé. L'hallucination totale !

    Pourtant, moi, je ne me sens toujours pas prête. Et j'ai l'impression que je ne le serais jamais... Comme je ne l'étais pas pour le mariage, pour l'achat de la maison... Et pourtant, porté par lui, pour lui, je l'ai fait. Suis-je capable d'aller encore plus loin sans aller au clash ?


    15 commentaires
  • J'ai eu des rêves. Ils sont loin. Très loin. Je commence à les oublier. A les mettre de côté. Depuis quelques mois, je n'ai plus vraiment de rêves. Toute mon énergie est concentrée sur la réalité. Et il faut avouer que c'est déjà assez épuisant. Il faut surtout que je me débatte pour retrouver du boulot. Et mes ambitions sont revues à la baisse au fur et à mesure que le temps passe. L'urgence est de plus en plus pressante. Plus le temps de rêver.

    Mais si vous voulez connaître mes deux plus vieux rêves, les voici.

    Côté professionnel, ceux qui me lisent depuis longtemps on pu deviner que j'aurais voulu travailler dans la mode. Oh, c'était il y a longtemps. Cette idée m'a prise à l'âge de 10 ans. Et ne m'a jamais vraiment quittée. Allez savoir pourquoi... Mais si j'avais vraiment eu du talent, je me dis que j'aurais au minimum déjà réalisé moi-même mes propres vêtements par exemple. Et ? Et bien j'en suis incapable. Tout juste capable d'avoir des idées en tête, au mieux de les croquer pour en garder une trace. Je ne suis pas manuelle du tout. Je me suis fait offrir une machine à coudre pour mes 20 ans. J'ai acheté tissus, perles et rubans pendant des années. J'ai accumulé mes trésors dans un coin. Et je ne suis jamais passée à l'action. J'ai essayé quelques fois. Sans résultat. Pas la patience d'apprendre à coudre toute seule. Pas l'argent pour suivre des cours. Pas la place d'installer tout mon bordel. Et puis les débouchés pour les gens formés sont déjà exceptionnellement rares alors pour moi, qui fait ça en amateur, c'est totalement illusoire. Je le sais parfaitement. J'ai donc fait complètement le deuil de cette idée. Ce n'est même plus un rêve lointain. Je ne vois plus de robes excentriques traverser mes songes pour les dessiner au petit matin. J'ai même égaré mes centaines de dessins dans le déménagement. Je ne prends même plus soin de mon « look ». J'ai d'autres priorités actuellement. Comme payer mes factures à tout prix... Et combler mon découvert qui se creuse de mois en mois.

     

    J'ai longtemps rêvé ensuite d'exercer le métier que j'ai choisi et que j'aime (c'est quand même une chance !) dans le secteur de la mode. Cela me convient mieux. Cette envie est toujours là, dans un petit coin. Mais l'idée s'étiole peu à peu aux vues des perspectives du marché de l'emploi. Je ne l'abandonne pas. Mais pour l'instant, si seulement j'arrivais à trouver un poste dans mon métier, quel que soit le secteur d'activité, ce serait déjà bien. J'en suis là aujourd'hui. Juste vouloir une entreprise pour exercer mon métier au juste salaire. Malheureusement, j'ai le sentiment que je vais être obligée de me reconvertir si je veux bosser. Au moins temporairement (très temporairement je l'espère en tous les cas). Et pour gagner une misère. Ca ne me fait pas plaisir. 4 ans d'études pour au final, pas grand chose... Je me dis que c'est parce qu'ici il y a peu de postes de ce genre. C'est vrai. Tous les professionnels que je rencontre me le confirment. Certains me conseillent de partir ou de me réorienter. Mais je n'ai même plus la force d'envisager de partir. Tout simplement parce que cela fait trois ans que je m'investis mentalement, financièrement et physiquement dans un autre projet : réaliser la maison de mes rêves.

     

    La maison de mes rêves, je n'ai pas les moyens de l'acheter toute faite et encore moins à l'endroit où je voudrais. Alors avec mon Homme, on la fait de nos mains. Je pense que d'ici deux/trois ans encore, le résultat sera à la hauteur. Le seul problème, c'est que c'est ici. Dans cette ville que je n'aime pas. Lorsque je me suis lancée, là aussi, j'ai fait le deuil de vivre ailleurs. Hors de prix pour notre projet. Et vivre dans un petit appartement toute notre vie, fusse t'il au bord de la mer, l'aurions nous supporté ? Lui non en tous les cas. Moi, je ne sais pas. Ce que j'aurais souhaité : vivre dans l'une des deux plus grandes villes française (après Paris). L'une est mon berceau, près de la mer. L'autre mon cocon, celle où j'ai pris mon envol pour finir mes études, loin de mes parents. J'aime ces deux villes. Je m'y sens bien. Et dans la seconde, pas si loin d'ici, les possibilités de boulot sont légèrement meilleures. J'ai tenté de convertir mon Homme à cette perspective pendant près de 5 ans. Sans succès. Je ne voulais pas le perdre. Alors, je suis restée.

     

    Voilà les deux seuls rêves qui me hantent vraiment. Le reste, ce ne sont que de menus détails. Gagner beaucoup d'argent pour pouvoir voyager, m'habiller, me chouchouter. Basculer un jour dans l'univers du luxe. Je sais que ce n'est pas mon univers, que ce monde ne me sera probablement jamais ouvert. Mais je rêve encore de ça aussi parfois, comme toutes les femmes. Il y a aussi le rêve de l'homme idéal. Cultivé, attentionné, intelligent, un bon boulot rémunérateur... Celui qui saurait me comprendre, me deviner, m'emmener en voyage, au restaurant... J'ai croisé l'homme idéal et pourtant, mon cœur ne l'a pas choisi. Dont acte. Je ne rêve plus du grand amour.

     

    Il faut être honnête avec soi-même. Depuis quelques temps, je me vois telle que je suis. Assez Lâche en définitive. Je n'ai jamais vraiment eu le courage de faire les choses que je pouvais avoir dans la tête. C'est bien plus facile comme ça n'est-ce pas ? Je suis la seule responsable de ma vie. Alors je sais aussi que puisque c'est ainsi, je n'ai pas le droit de me plaindre. Je n'ai qu'à me taire. Juste me vider ici de temps en temps. Bloggland est ma soupape de sécurité pour prendre du recul. Me rendre compte en me relisant que, peut-être au fond, je sais parfaitement ne pas avoir assez de force et de talent pour assumer ces rêves là. Et qu'en conséquence, j'ai fait des choix, souvent à contre cœur, mais des choix quand même. Il faut être réaliste. Au fond, je ne suis pas véritablement malheureuse. Si je l'étais tant que ça, je n'aurais probablement pas tenu le choc tout ce temps (j'ai bien failli tout plaquer une ou deux fois, et pourtant, je suis encore là). Je trouve de petites satisfactions ça et là. Je sais me contenter de ce que j'ai. Un toit sur la tête. Des amis. Une famille adorable. Un Homme loin d'être parfait mais qui l'est ? C'est seulement cette dualité en moi qui est difficile à supporter parfois. Celle qui sait se contenter de ce qu'elle a, bien consciente d'avoir de la chance d'être née en France, d'être entourée et en bonne santé. Et celle qui rêve. De plus.

     

    Je vais vous étonner, mais ma devise depuis l'adolescence est: « Quand on veut on peut ». Alors, je me dis que tout cela, je ne le veux certainement pas assez fort. La seule chose que j'ai faite dans ma vie contre l'avis de mon entourage, c'est partir pour mes études. Mes parents ne voulaient pas. Et pourtant je l'ai fait. Pas bien loin hein, juste à 400 bornes de la maison, pas à l'étranger non plus. Quand je veux vraiment, je peux. Comme tout le monde. L'an dernier, j'ai fait une semaine de formation en Belgique, hébergée dans une auberge de jeunesse. Je suis partie, seule, à l'étonnement de tous. Je me suis payée le déplacement. Il ne valait pas le coup, mais j'avais besoin d'air. Besoin de me prouver que je pouvais. Que j'étais encore libre. Et je l'ai fait. Depuis, je me suis simplement perdue dans un labyrinthe. Je n'ai plus assez d'énergie pour faire des sacrifices. J'en ai déjà trop fait. Je n'ai plus d'objectifs. Donc impossible de les atteindre... J'ose espérer que ce n'est que passager. Même si ça fait déjà un an que cela dure.

     

    En attendant, Merci à vous tous d'être là. Et de me lire. Doublement merci à ceux qui seront arrivés jusqu'à la fin de ce post.

    2 commentaires
  • 9h30. Mon Homme et moi nous nous éveillons. Epuisés par notre journée de travail de la veille. Mon corps est endolori. J'avale un Nexen pour mon dos. Un autre médicament pour le traitement de fond de ma cystite. Beurk. Je déteste les médicaments. Humeur du moment : brumeuse.

    10h. Nous montons à l'étage voir le résultat de nos efforts. Nous sommes satisfaits. Chaque semaine, chaque jour, les travaux avancent. Deux ans et demi que cela dure. La première étape (l'étage) touche à sa fin. Reste encore deux étapes à franchir, mais je préfère ne pas trop y penser. Humeur du moment : impatience brûlante.

    10h30. Je vérifie mes comptes sur Internet. Je suis encore à découvert alors que je n'ai rien dépensé. Juste le crédit de la maison et les courses pour remplir le frigo... Humeur du moment : découragement.

    11h. Nous allons acheter des fleurs. Nous sommes invités cet après-midi. Je regarde les bouquets. Je regarde la tête des hommes qui sont là pour acheter des fleurs à leur petite amie, leur femme, leur maîtresse peut-être. Humeur du moment : l'envie.

    14h. Nous partons. Dans la belle famille. Je sors un peu de ma tour d'ivoire dans laquelle je suis enfermée depuis quelques semaines. La neige freine mes allées venues. Là, je n'ai pas à me soucier du verglas. Humeur du moment : légère.

    16h. Les petits gâteaux défilent. Je n'aime pas ce genre de gâteaux. Ca fait 10 ans que je le répète mais on insiste toujours pour que je m'en serve au moins une part. Humeur du moment : écoeurement.

    17h. On s'intéresse un peu à moi. Toujours les mêmes questions. Si je m'habitue à vivre ici, avec la neige. Si j'ai trouvé du boulot. Marre d'entendre toujours les mêmes questions, comme si, à force, ma réponse allait changer. Et bien non. Ma réponse ne change pas. Je ne m'habitue pas. Je n'aime toujours pas cette ville. J'en arrive presque à la détester. Et eux avec du coup. Ils m'agacent tous autant qu'ils sont soudainement. Humeur du moment : agressivité profonde.

    18h. Tour à tour, les « mamies » de l'assistance s'occupe du bébé de la famille. Ca gazouille, ça gagatise dans tous les coins. J'observe le comportement de ma belle-mère. Molle. Comme à son habitude. Affreusement molle. Mon Dieu, jamais je n'arriverais à lui confier Mon enfant si un jour j'arrive à en faire un. Pas envie de leur faire ce « cadeau ». Cette pensée m'obsède. Humeur du moment : indescriptible. Un mélange de frayeur, de dégoût, d'envie de fuir et de tristesse... 

    19h. Deux heures de vidéo de famille. De vieux super 8 passés en VHS. Humeur du moment : l'ennui. Mortel.

    20h. Nous sommes rentrés. Mon Homme se précipite vers la télé pour voir la fin d'un match de foot pendant que je commence à préparer le dîner. J'épluche mes patates. C'est tout ce qu'il me reste en magasin. Le film de ma journée se déroule dans ma tête. Le film de ma vie aussi. J'ai 30 ans bientôt. Je n'ai pas de boulot et ceux que j'enchaînent depuis 5 ans sont de moins en moins valorisants à chaque fois. Je me vois finir comme secrétaire à 1200 euros par mois et encore, ce serait déjà presque beaucoup. J'habite une ville que je déteste. Dans une maison pour laquelle je me saigne alors que je ne suis même pas sûre de supporter vivre ici toute ma vie. Mon armoire est pleine de vieillerie. Ca fait 6 mois que je n'ai pas mis les pieds dans une boutique. Et trois ans que je ne m'offre que de la pacotille. J'ai un mari dont je n'arrive pas encore à avoir envie d'un enfant. J'ai des amants de passage depuis que je le connais. Ma vie me semble tout à coup tellement ratée... Et mon incapacité à changer les choses alors que je suis consciente de tout cela depuis le début, ma lâcheté flagrante m'effraie. Je pleure. Et ce n'est pas à cause de l'oignon que j'ai dans les mains. Humeur du moment : dépressive.

    22h. Capital. Le luxe. Un jeune homme de 24 ans déjà businessman. D'autres qui ont monté leur boite, tenté l'aventure des USA. Ils ont réussi, au moins un temps. Ils ont du courage. De la chance aussi un peu pour certains. J'admire leur parcours. Ils appartiennent à un autre monde. Humeur du moment : lassitude.

    Il est temps d'aller se coucher.


    17 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires