• Mon ptit loup m'a appelé lundi, en début d'après-midi. Envie de me voir. Il peut être là dans une heure. Je réponds favorablement à sa demande. Curieuse de savoir comment mon corps va réagir. Rendez-vous dans un parc, pas loin de chez moi, juste pour quelques baisers et une promenade sous les bois. Je l'aperçois de loin. Mon cœur sourit. Il me prend dans ses bras et m'embrasse. Mon cœur se pince. J'adore cette sensation. Tant qu'il saura me la procurer, je crois que je ne pourrais m'en passer...

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  • C'est normal docteur ?

    Est-ce que c'est normal de ne pas arriver a dormir alors que l'on pense a sa maîtresse ?

    Est-ce normal de se lever en pleine nuit avec une envie folle de lui écrire un email ?

    Je ne sais pas, sache qu'en tt les cas tu me manques atrocement désormais et que l'envie de te revoir est de plus en plus forte...Au point peut être de te demander si tu ne souhaitais pas venir plus tôt que prévu...Cette semaine je suis du matin, si tu es ok nous pourrions peut être nous voir une après midi de la semaine entre 15h15 et 17h30, qu'en penses tu, après mûre reflexion ça nous laisserait qd même le temps d'en profiter quelque peu...Tiens moi simplement au courant si ca te parait faisable et si tu as surtout le goût de me voir...

    Titi, tu es devenue mon
    héroïne !!!

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    Aïe. Le "c'est normal docteur ?" en titre du message, me rappelle étrangement le "c'est grave docteur ?" de mon petit prince, au début de notre histoire... Ca risque de se compliquer un peu là... En même temps, vendredi soir j'ai croisé un garçon qui lui ressemblait beaucoup. J'ai cru que c'était lui et j'ai ressenti beaucoup de plaisir. J'ai envie de le revoir. Mais cette fois, je vais devoir le mettre en garde... J'en ai assez de faire souffrir les autres.
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  • Vendredi soir. Je reste un moment devant mon étalage de fringues. Quoi mettre ? Question existentielle s'il en est. Etre jolie. Etre à l'aise pour danser aussi. Sexy mais pas trop. J'opte pour du simple. Jean taille basse, ceinturon, petit haut en satin et bottines à talons. Je me demande s'Il sera là. Mon esprit ne mouline plus que cette pensée là. Nous arrivons à la boite de nuit. Assez tôt. Il y a encore peu de monde et je suis soulagée quelque part de ne pas le voir. Mais je me doute bien que ce n'est pas gagné. Et en même temps, je l'espère. Lui. Vers 1h du matin, j'aperçois une copine, suivie de son mari, du meilleur copain de petit prince et... petit prince. Ils traversent tous la piste sans me voir, si petite, noyée au milieu de la foule. Ils s'installent à une table, dans la lignée visuelle de là où nous dansons. J'angoisse. Je me mets de dos. Je ne veux pas le « voir » en premier. Je culpabilise d'être là sans avoir prévenue comme je l'ai fait la dernière fois, où, du coup, il n'était pas venu. Un peu comme si je m'étais invitée sur son territoire sans son autorisation. A un moment, je croise son regard. Je m'arrête net de danser. Lui continue de discuter avec S. son ami. Il fait sombre. Mais je pense qu'il m'a vu, reconnu. Il ne bronche pas. Je suis un peu perdue. Je ne sais pas comment réagir. Je n'ose pas, comme la dernière fois, jouer l'heureuse surprise et venir leur dire bonjour pour finir par essuyer un douloureux « va t'en ». Alors je reste plantée là. Et puis je baisse les yeux, me retourne et continue de danser, danser, danser jusqu'à épuisement.

    Un peu plus tard, je m'approche du bar pour boire un verre. Je croise l'ami de petit prince. On échange quelques mots. Il me dit "tu as vu où nous étions installés ?", moi, destabilisée, " heu, oui, je crois t'avoir aperçu au fond à droite, c'est ça ? Faut dire qu'avec ta chemise rouge on te repère de loin ! " (quelle cruche je fais parfois). Lui, " oui, c'est ça. Tu peux venir si tu veux, il n'y a pas de problème ". Alors là, je m'interroge. L'ami en question n'est pas censé être au courant, mais je sais qu'il a des doutes. En saurait-il plus aujourd'hui sur notre histoire ? Est-ce une invitation, une autorisation ou bien juste une formulation comme une autre, sans sens caché aucun ? Je réponds vaguement que je passerais certainement un peu plus tard dans la soirée. J'hésite longtemps. Et puis, une heure plus tard je me lance. Je fais un signe à ma copine qui, déjà un peu saôule est toute contente de me voir. Nous discutons. Je n'ose pas lever les yeux pour regarder derrière, s'il est sur les canapés ou pas. Le mari de ma copine s'approche pour me saluer. Je me dis ok. S'il est à côté, il m'aura vu. A lui de faire ce pas vers moi s'il veut me voir. Je m'assoie à côté de ma copine. Nous discutons, nous tapons un délire sur deux trois chansons. J'attends. Je n'ose pas me retourner. C'est trop tard maintenant pour faire genre " oh, tu es là ? ". Rien. Je repars avec mes copines du soir. Je ne l'ai pas vu. J'ai peur qu'il soit parti. Vexé peut-être. Je ne sais pas. Je ne sais pas ce que je dois faire. Ni comment réagir. A moins qu'il ne se soit caché dans un recoin de la boîte. Là où on ne voit plus la piste. Là où il ne me verra pas. C'est dans la direction des toilettes alors, je tente. Je veux en avoir le cœur net. Etre fixée. Et en effet, il est là. Toujours avec l'homme à la chemise rouge et une nana avec qui ils discutent. J'ai déjà dit bonjour à S. Alors, après avoir marqué un temps d'arrêt à sa vue, je m'approche pour Le saluer. Même réaction que la dernière fois. Pas un mot. Pas un bisou en réponse à ma bise. Il ne bouge pas. Je me retourne immédiatement, embrassant la fille inconnue d'à côté qui est avec eux balançant un " bonsoir ! Bon, je vous laisse " et filant illico dans les toilettes. Où je souffle un grand coup. En ressortant, j'hésite mais je ne m'arrête pas. A quoi bon ? J'ai compris le message. Il vaut mieux que je me tienne loin de lui. La soirée se termine. Je retourne dire au-revoir à mes copains. Lui, n'est pas là. Parti peut-être. Je n'en sais rien. Je rentre. Un poids sur le cœur. En arrivant chez moi, au moment d'éteindre mon téléphone, je vois que j'ai reçu un texto :

    3h30 du matin " je t'aime toujours autant, malgré les mois qui passent. Et t'apercevoir reste un vrai crève-cœur... Tu étais ravissante ce soir ". Ce message me fait du bien et du mal à la fois, de le sentir encore si mal.

    Je réponds " je suis triste de ne plus pouvoir partager avec toi que quelques regards de loin en loin... " Et je vais me coucher. Triste. En effet.

    Au petit matin un autre message " A l'avenir, avertis moi quand tu vas à la xxx stp... Tu as trouvé un nouvel emploi ? ".

    Il s'inquiète de moi, toujours... Son message appelle une réponse que je ne peux lui refuser " je suis désolée de t'avoir blessé par ma présence. Je n'ai su que nous sortions à la xxx que la veille et je n'ai pas osé te prévenir en direct. Côté boulot, je cherche encore. Rien à l'horizon pour le moment... ".

    J'éteins mon portable pour le reste du week-end et découvre dimanche soir qu'il a essayé de me joindre par téléphone samedi, en début d'après-midi, pendant que mon homme était au foot. Je ne sais pas comment cela se fait que je n'ai pas entendu sonner... Je rage après moi. Et en même temps, me dit que par téléphone, cela aurait été trop difficile de ne pas le blesser. Quoi que je dise, quoi que je fasse aujourd'hui, je le blesse. Mes mots ne sont jamais ceux qu'il espère. Et je ne veux plus lui faire mal. Il m'a laissé un dernier texto samedi soir :

    "Tu n'as pas à être désolée. On n'a pas vécu ces quelques mois ensemble de la même manière et la rupture est autrement plus dure pour moi, visiblement du moins. La raison voudrait que je passe à autre chose. J'ai eu quelques occasions, mais tu restes la seule et unique dans mon cœur, même en essayant tous les jours de te détester. J'espère que tu trouveras un poste à ton goût. J'aimerais te dire "à bientôt" mais voilà..."

    Je n'ai pas répondu. Je ne sais pas s'il le faut d'ailleurs. J'hésite à lui envoyer un mail pour lui dire que je viens de me rendre compte qu'il a essayé de me joindre par téléphone samedi et puis... Et puis quoi ? Que je regrette d'avoir manqué cet appel ? C'est vrai. Mais je le redoute aussi. Et puis je lui dirais quoi de toute façon ? Que malgré les apparences je l'ai aimé pour de bon ? Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas...

     


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  • Je devais aller voir mon ptit loup cette semaine. Aujourd'hui plus probablement. Ce matin en fait.

    Pas envie.

    Un peu barbouillée.
    Et puis, pas envie.

    Peut-être moins besoin aussi. C'est certain.
    Ca va mieux avec mon homme. Donc moins besoin « d'ailleurs ».

    Et puis il m'a un peu déçu aussi. Avec ses manières de jeunot qui m'exaspèrent, sa façon de ne plus vraiment assumer, d'avoir peur, de devenir un peu distant, de me parler de ses week-end à la mer avec sa copine... Je m'en fous. Cela ne m'intéresse pas. On continue ou on arrête. Mais j'ai pas envie de me prendre la tête. Juste envie de prendre du plaisir. Toucher. Sentir. Manque le verbe ressentir aujourd'hui. Donc pas la peine.

    Dans quelques jours peut-être.

    Pas là. Pas envie.

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  • J'ai encore rêvé de Lui, ce week-end.

    J'allais en boite de nuit. Nous nous croisons à l'entrée. Il avait beaucoup changé. Grossi. Cheveux plus longs. Accompagnée d'une nénette qui lui faisait les yeux doux mais avec qui il ne sortait pourtant pas. Il m'évite, mais croise souvent mon regard. Le sien est triste. Et puis j'apprends par des copains communs qu'il va bientôt quitter la région. Qu'il part s'installer dans le sud. Parce qu'il a rencontré quelqu'un. Qu'il laisse tout tomber pour elle. Le foot, son boulot, ses potes, sa famille...

    Analyse ?

    Une copine m'a demandé si ça me disait d'aller danser la semaine prochaine. Probablement toujours dans cette même boite malgré ma tentative de proposer autre chose. Il faut croire que cette boite est la seule dans le coin à trouver grâce aux yeux des trentenaires... C'est vrai aussi qu'il n'y a pas grand chose pour les "jeunes de notre âge". Je ne sais pas encore si cela va se faire. Rien n'est sûr. J'en saurais mieux jeudi. Mais cette proposition a fait renaître en moi ces angoisses liées à Lui. Le revoir. Peut-être avec une autre. Envie de lui parler et peur qu'il y ait un malaise. Peur qu'il ne parte pour de bon dans une autre région... Qu'il soit enlaidi dans ce rêve ? Peut-être pour me persuader qu'il n'est pas si bien que ça. Pas si beau. Pour ne rien regretter. Ou une laideur associée au mal que je lui ai fais. Je n'en sais rien. Et puis tout ce qu'il était prêt à faire pour cette fille imaginaire dans ce rêve, c'est ce qu'il était prêt à faire pour moi... Pour s'installer dans le sud. Avec moi.

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